L'ESG
s'apprête à vivre la première saison de son histoire en Nationale 2. Un
niveau élevé qui va nécessiter un moment d'adaptation.
Quatre
ans, quatre montées. L'ES Gardonne Basket enchaîne les succès
depuis plusieurs années maintenant. Assez pour l'emmener jusqu'en N2
cette saison. La quatrième division française. Mais en entrant dans
les cent clubs français les plus haut, Gardonne s'attend à une
saison difficile.
C'est
le cas pour l'expérimenté coach de l'ESG Sylvain Lautié, assisté
comme prévu cette année par Aurore Le Manach. C'est cette dernière
qui a commencé la préparation du groupe lors de la semaine de
reprise, en l'absence du coach qui terminait son aventure à la CAN
avec sa sélection du Mali.
Au
total, le groupe aura donc eu cinq semaines pour se préparer avant
le début du championnat samedi (réception du Stade Montois). Avec
une stratégie prédominante : « On a fait le choix de faire
beaucoup de matchs amicaux pour prendre un autre rythme que celui de
la N3... On a pris conscience qu'il fallait que l'on élève le
niveau, on est en retard physiquement », explique Sylvain Lautié.
Le
maintien
Une
différence de niveau avec la N2 qui trouve plusieurs origines. La
principale étant le semi-professionnalisme de la plupart des équipes
de ce niveau, ce qui n'est pas le cas de Gardonne. « Certaines
équipes s'entraînent cinq à sept fois par semaines, elles sont
prêtes à la fois tactiquement et physiquement. Nous on a fait moins de
semaines de préparation, et avec seulement quatre entraînements par
semaine », détaille le coach. Un groupe qui s'entraînera ensuite
seulement deux ou trois fois par semaine, avec des joueurs qui ont
des obligations professionnelles...
Cet
écart, il va pourtant falloir le combler le plus vite possible, tout
en limitant la casse au niveau des blessures et des points en
championnat. « On va avoir besoin de trois semaines encore pour se
mettre au niveau de cette N2, pouvoir répondre aux exigences dans
l'investissement, les duels de ce niveau », continue le technicien.
L'objectif
reste de toute façon le maintien pour un club modeste, qui n'oublie
pas de continuer à se développer et à construire autour de son
équipe fanion. « On continue sur notre dynamique, on commence par
exemple à avoir une belle école de basket, on ne va pas tout
sacrifier pour une seule équipe. Même si on espère évidemment se
maintenir et que l'on va tout faire pour », conclut Sylvain Lautié.
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