vendredi 14 septembre 2018

Grandir en se structurant

Avec l'accession de l'équipe fanion féminine en D2, le BPPH franchit un cap. Aux structures de suivre le rythme, comme le souhaite le président Éric Froin.

Le président du BPPH Eric Froin
veut avancer dans la structuration du club.
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Sylvain Desgroppes : Bergerac est enfin de retour en D2. Qu'est-ce que cela implique ?
Eric Froin : Tout d'abord, cette montée, on aurait pu l'acquérir plus tôt. Si les filles avaient eu la même envie sur certains matches de la saison que sur la dernière journée, on serait monté avant. Il faut s'en rappeler et faire plus en D2, sinon ça ne passera pas. Comme on l'avait indiqué, en atteignant ce niveau on a voulu mettre en place une cellule partenariat et communication, et cela s'est fait avec l'embauche d'un jeune en contrat d'apprentissage. On a aussi atteint nos limites sur l'administratif et la gestion l'an passé, donc on s'est renforcé et on a redistribué les tâches, pour anticiper et non plus subir.

Sportivement, l'été a été compliqué... Comment se présente la saison ?
Il n'y a pas eu assez de changement dans ce groupe. En raison de la montée tardive, le recrutement a été compliqué. On va voir s'il y a encore des possibilités avant la deuxième partie du championnat. La chance que l'on a, c'est que l'on monte au moment d'une refonte de la D2, avec un nouveau règlement et un système de play off et play down. Il y aura des matches très importants à gagner, comme pouvait l'être ce premier défi perdu au Pouzin notamment. Il faut en laisser deux derrière nous sur la première phase, quand Cannes, Mérignac, et Celles sur Belle sont les favoris en haut de tableau.

Qu'en est-il de votre équipe réserve ?
Avec la B, la mission l'an passé était de monter en N3, ce qui a été possible là aussi grâce à la réforme sur les championnats qui accordait quatre places pour monter dans notre poule. L'idée est maintenant de se maintenir, pour proposer au centre de préformation et aux jeunes locales la perspective d'un niveau de jeu intéressant. On a l'exemple chez nous avec Alizée Deschildre, qui était en Prénationale encore en 2016-2017 et jouait très peu en N1, mais qui a participé pleinement à la montée l'an passé et se retrouve en D2 cette saison. Il faut pouvoir offrir des paliers, différents niveaux intermédiaires de progression, pour attirer des joueuses chez nous.

Comment avance votre politique de formation ?
On continue de développer l'entente, qui s'étend désormais jusque sur les catégories U15. La N3 par exemple est une équipe pilotée par Sainte Foy la Grande. Sur le centre de préformation, on est parti sur un cycle de trois années de travail, et on en tirera les conclusions à la fin seulement. Il a un coût, il faut voir les résultats que l'on en retire sur le plan humain. Si les jeunes que l'on forme restent au club, et que la N3 devient un tremplin pour accéder à terme à la D2, le système est valable.

Quels sont les autres ''chantiers sportifs'' au BPPH ?
La filière garçons, gérée par Montpon, est plus compliquée à appréhender, car il n'y a pas en senior ce fameux but à atteindre sportivement, l'équipe fanion étant au plus bas niveau régional. L'objectif sportif est moins alléchant. Enfin, on pense aussi aux deux équipes féminines départementales que l'on va reconduire, et à d'autres équipes, comme le hand adapté. On a des objectifs sportifs, mais tout le monde à le droit de pratiquer du handball, et on reste ouvert à tous, c'est le rôle d'une association, encore plus lorsqu'elle reçoit des subventions publiques.

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