Le président du BPPH Eric Froin veut avancer dans la structuration du club. © Droits réservés. |
Sylvain Desgroppes : Bergerac
est enfin de retour en D2. Qu'est-ce que cela implique ?
Eric Froin : Tout
d'abord, cette montée, on aurait pu l'acquérir plus tôt. Si les
filles avaient eu la même envie sur certains matches de la saison
que sur la dernière journée, on serait monté avant. Il faut s'en
rappeler et faire plus en D2, sinon ça ne passera pas. Comme on
l'avait indiqué, en atteignant ce niveau on a voulu mettre en place
une cellule partenariat et communication, et cela s'est fait avec
l'embauche d'un jeune en contrat d'apprentissage. On a aussi atteint
nos limites sur l'administratif et la gestion l'an passé, donc on
s'est renforcé et on a redistribué les tâches, pour anticiper et
non plus subir.
Sportivement, l'été a été compliqué... Comment se présente la saison ?
Il
n'y a pas eu assez de changement dans ce groupe. En raison de la
montée tardive, le recrutement a été compliqué. On va voir s'il y
a encore des possibilités avant la deuxième partie du championnat.
La chance que l'on a, c'est que l'on monte au moment d'une refonte de
la D2, avec un nouveau règlement et un système de play off et play
down. Il y aura des matches très importants à gagner, comme pouvait l'être ce premier défi perdu au Pouzin notamment. Il faut en laisser deux
derrière nous sur la première phase, quand Cannes, Mérignac, et
Celles sur Belle sont les favoris en haut de tableau.
Qu'en
est-il de votre équipe réserve ?
Avec
la B, la mission l'an passé était de monter en N3, ce qui a été
possible là aussi grâce à la réforme sur les championnats qui
accordait quatre places pour monter dans notre poule. L'idée est
maintenant de se maintenir, pour proposer au centre de préformation
et aux jeunes locales la perspective d'un niveau de jeu intéressant.
On a l'exemple chez nous avec Alizée Deschildre, qui était en
Prénationale encore en 2016-2017 et jouait très peu en N1, mais qui
a participé pleinement à la montée l'an passé et se retrouve en
D2 cette saison. Il faut pouvoir offrir des paliers, différents
niveaux intermédiaires de progression, pour attirer des joueuses
chez nous.
Comment
avance votre politique de formation ?
On
continue de développer l'entente, qui s'étend désormais jusque sur
les catégories U15. La N3 par exemple est une équipe pilotée par
Sainte Foy la Grande. Sur le centre de préformation, on est parti
sur un cycle de trois années de travail, et on en tirera les
conclusions à la fin seulement. Il a un coût, il faut voir les
résultats que l'on en retire sur le plan humain. Si les jeunes que
l'on forme restent au club, et que la N3 devient un tremplin pour
accéder à terme à la D2, le système est valable.
Quels
sont les autres ''chantiers sportifs'' au BPPH ?
La
filière garçons, gérée par Montpon, est plus compliquée à
appréhender, car il n'y a pas en senior ce fameux but à atteindre
sportivement, l'équipe fanion étant au plus bas niveau régional.
L'objectif sportif est moins alléchant. Enfin, on pense aussi aux
deux équipes féminines départementales que l'on va reconduire, et
à d'autres équipes, comme le hand adapté. On a des objectifs
sportifs, mais tout le monde à le droit de pratiquer du handball, et
on reste ouvert à tous, c'est le rôle d'une association, encore
plus lorsqu'elle reçoit des subventions publiques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire