vendredi 11 mai 2018

L'interview de la semaine

Parti de très loin, le Rouffignac d'Alexandre Da Costa Lacerda peut encore espérer son maintien en régional à deux journées de la fin.

Le coach Alexandre Da Costa Lacerda
garde confiance depuis le début de la saison.
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Sylvain Desgroppes : Comment avez-vous géré votre mauvais départ ?
Alexandre Da Costa Lacerda : On fait trois gros faux pas contre Targon (1-2), à Limens JSA (3-0), et contre Coteaux Libournais (3-4). Ces trois défaites nous ont mis dedans dès le début de la saison, car on a pris beaucoup de retard. Encore plus à la trêve avec plusieurs matches en moins, on était décroché (trois nuls, trois défaites). Mais on a toujours gardé notre calme, on s'était retrouvé à ce moment-là avec plusieurs cadres absents, et par conséquent un groupe plus jeune. Il fallait être patient, on savait que la saison était encore longue.

Comment se sont déroulées la trêve puis la reprise ?
On a fait un choix, après avoir concerté les joueurs, de ne pas couper les entraînements pendant la trêve. Les cadres absents pendant la série de défaites étaient tout juste de retour dans le groupe, et il fallait que l'on puisse travailler physiquement tous ensemble pour se remettre à niveau. On a repris le championnat en janvier et février avec quatre déplacements, et on a pris sept points. C'était un bilan intéressant pour se remettre dans le coup, et on a bien enchaîné en coupe de Dordogne également.

Depuis mars, le rythme des matches s'est largement accéléré pour vous...
Enchaîner les matches fait qu'athlétiquement on est monté en puissance ces dernières semaines (dix journées disputées entre septembre et fin février, huit depuis début mars). Jusque-là, on était un peu juste, on avait à chaque fois des temps faibles dans nos rencontres, et on les payait cher... On a eu de meilleurs résultats, on a compris aussi qu'il fallait défendre ensemble et être plus patient dans le jeu, car cette saison, on a toujours marqué (dix sept fois sur dix-huit, NDLR). Enfin, on travaille mieux collectivement.

Comment abordez-vous le déplacement à Langon ?
C'est une équipe contre laquelle on a concédé le nul 2-2 à l'aller. Ils avaient été très efficaces, alors que l'on avait beaucoup manqué de réalisme... Ils sont dixièmes, savent qu'ils vont descendre, mais on les prend très au sérieux. Ils ont fait appel cette semaine au soutien de leur public, car c'est un match en lever de rideaux de leur équipe fanion (le match a lieu à 13h, la R1 recevant Boulazac à 15h). C'est le dernier match en régional pour cette équipe, exempte lors de la dernière journée.

Dans quel état d'esprit êtes-vous dans ce sprint final ?
On est peut-être l'une des équipes avec le moins de pression. On est dans le dur depuis le début, et on ne fait que monter en puissance. On sait qu'il nous faut six points sur nos deux matches, mais tout est relancé pour beaucoup de monde dans la course au maintien. Beaucoup nous ont condamnés, et c'est aussi une source de motivation. On va garder notre jeu et notre mentalité, être calme et patient, et vivre pleinement cette belle fin de saison très serrée avec de beaux matches à disputer un peu partout.

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