mercredi 7 juin 2017

Coachs : les premiers mouvements

Alors que le mois de juin commence juste, on s'organise dans les clubs périgordins de ligue, avec quelques changements sur les bancs de touche.

L'un des co-présidents boulazacois, Franck Autière, aux côtés
de son nouveau coach Dragan Keserovic.
© Sylvain Desgroppes.
Pour cette saison 2016-2017, la Dordogne comptait seize représentants en ligue d'Aquitaine. La saison prochaine, ils seront dix-huit à représenter les couleurs du département dans la toute récente ligue de Nouvelle-Aquitaine, puisque aux seize équipes se rajoutent comme chaque année les deux promus de Départementale 1 (Faux et Pays de Montaigne Gurçon).
S'il est encore tôt, les grandes manœuvres ont déjà commencé en ce mois de juin. Avec notamment du mouvement sur les bancs de touche et/ou à la présidence de certains clubs. Des évolutions qui restent marginales, puisqu'un quart seulement des clubs présents cette saison en ligue devraient changer de coachs.

De la stabilité
Rien d'étonnant à ce que l'on retrouve de la stabilité cet été, puisque de nombreux mouvements ont déjà été opérés ces dernières saisons. A titre d'exemple, à l'été 2015, parmi les dix-huit clubs périgordins de ligue, onze avaient changé d'entraîneur. L'été dernier, sur les seize clubs évoqués ci-dessus, sept avaient changé de technicien, huit avec la réserve bergeracoise remplaçant Richard Maquin par Karl Ateba en novembre.
Trois clubs descendent d'un niveau cette saison. Mais ni Sarlat (de R2 à R3), ni Montpon, ni Chamiers (tous deux de R3 à R4) ne vont changer des entraîneurs arrivés il y a un an. Pour Chamiers, la descente, anticipée depuis longtemps, ne change pas le projet autour d'Issa Mara. A Montpon, Pascal Guillaume, continuera son travail, tout comme Olivier Liblanc à Sarlat, club où la présidence va par contre se modifier.
En Régional 4, où les six clubs se sont maintenus, Thiviers jouant même la montée jusqu'au bout, on mise également sur la continuité dans les staffs techniques. Frantz Bluck reste à Mussidan, Alexandre Da Costa Lacerda à Rouffignac, et Christophe Eustache sera toujours sur le banc de Mareuil.
A Nontron, sans changer, on évolue. Vincent Thomas, qui est aussi co-président du club, et Benjamin Faure seront assistés de Jérémy Chamont. A Limens aussi, on va vers l'élargissement, dans la suite logique de l'entente avec le club de Saint Astier. L'équipe fanion sera ainsi emmenée par un duo, composé de Josselin Chubilleau, l'entraîneur en place, et de Grégory Cario, entraîneur de Saint Astier lors de la saison qui vient de se terminer.
En Régional 3, La Catte va continuer avec Ahmed Nasser. C'est en tous cas le souhait du coach, qui attend tout de même la formation d'un nouveau bureau et la nomination d'un nouveau président pour entériner sa décision. A Prigonrieux, l'équipe continuera d'évoluer sous la houlette de Cyril Holod.
Enfin, pour les deux équipes réserve de Régional 1, on continue dans la même voie. Maintenu lors de la dernière journée avec une série de quatre victoires pour finir, Bergerac confirme Karl Ateba à son poste. Celui-ci devrait voir son staff s'élargir avec un adjoint et au moins un dirigeant de plus. A Trélissac, Frédéric Venou va signer pour une troisième saison en réserve, toujours assisté de Mourad Bennis.

Du changement
Pour certains clubs cependant, on est dans le changement. C'est le cas de Thenon. Malgré une deuxième partie de saison exceptionnelle lui ayant permis de monter en Régional 2, le club change de coach cet été. Mickaël Tronche rejoint en effet son ancien club de Trélissac, où il intègre le staff de Régis Vergne en CFA. A Thenon, son successeur n'est pas encore connu.
Les autres changements découlent d'un seul : le départ de Frédéric Muller du club de Boulazac, là-aussi malgré la montée. L'ex-coach de Thenon et donc Boulazac a décidé de changer d'atmosphère. Il sera l'an prochain à Antonne (R3).
« A partir du moment où Frédéric Muller mettait fin à son aventure avec Boulazac, c'était clair. On se connaissait, le discours a collé, et on était en fin de cycle de notre côté, donc cela s'est fait naturellement », glisse Jean-Philippe Mestre. Aucune autre solution n'avait de toute façon été envisagée par le club pour remplacer Arnaud Dutruch.
Le profil du technicien et les attentes des deux parties correspondaient parfaitement. « On veut un entraîneur qui s'investit à tous les étages, qui a un regard global des petits jusqu'au plus grands, qui puisse échanger avec les autres coachs seniors, les éducateurs, le RTJ », continue le président d'Antonne.
Frédéric Muller parti, Boulazac, qui monte pour la sixième fois en sept ans et se retrouve l'an prochain en Régional 1, niveau évidemment historique, a du se trouver un nouvel entraîneur principal. Il s'agit de Dragan Keserovic, qui était à Thiviers en R4 depuis trois saisons. « Je le connais depuis 2005. Il était coach à Trélissac et moi président. C'est la personne qui peut aider le club à avancer », explique Franck Autière.
Avancer encore, mais vers où ? « Il faut stabiliser le club, on va améliorer l'équipe avec 4 à 5 joueurs pour passer ce pallier entre R2 et R1 », complète le nouveau coach de l'ESB. Ce dernier travaillera avec Carlos Rodrigues, le coach de la B montée d'un échelon elle aussi. « On voulait cette montée de la B, et on l'a eu. Mais l'écart entre A et B reste du coup le même, et pour le réduire, on va encore viser la montée cette saison avec la réserve », ajoute Franck Autière.
Enfin, et c'est le dernier maillon de la chaîne, Thiviers doit également se trouver un nouvel entraîneur. Le club va évoluer cet été, jusqu'à sa présidence. « Avec Dragan, on était fortement lié, on savait que l'on arrêterait en même temps. Il faut savoir évoluer, j'étais dans ma onzième année de président. Et je vais rester actif, comme dirigeant et président d'honneur », explique celui qui est donc le président sortant, Bernard Lagarde.
A sa place, Thiviers comptera deux co-présidents, Jean-Marie Guérin et Ludovic Buisson. Quant au banc de touche, il n'y a pas encore de successeur connu. « Il est possible que cela se fasse en interne, mais ce n'est pas la seule piste non plus, on n'est pas encore déterminé », avoue Bernard Lagarde.

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