vendredi 17 mars 2017

Le match à suivre

Loin de ses ambitions initiales, Antonne se doit de s'imposer chez l'avant-dernier de la poule pour assurer le plus vite possible son maintien.

L'équipe d'Antonne version 2016-2017, avec le coach Arnaud
Dutruch (en bas à dr.) et son adjoint Frédéric Delair (en bas à g.).
© Julien Lagrange.
Que la saison peut paraître longue pour Antonne. Le club, promu en Régional 3 cette saison, pouvait avoir quelques ambitions au regard de la qualité de son effectif. Le coach Arnaud Dutruch pouvait comptait sur un groupe complet. Mais depuis le début de la saison, le manque criant de continuité dans les résultats n'aura jamais permis de s'installer dans la première moitié de tableau.
Déjà, après six journées, la balance était juste équilibrée (trois victoires, trois défaites). Même constatation à la trêve hivernale, avec quatre succès pour un nul et quatre défaites. Après un nouveau revers contre Lescar (dixième) lors de la reprise, l'éclaircie semble arriver, Antonne s'imposant sur le terrain de la réserve de Lège, deuxième, avant de prendre le nul chez le leader Luy de Béarn.
Mais depuis, trois matchs ont suivi sans victoire. « C'est difficile à expliquer, dautant plus que sur certains matchs, le contenu est bon. Il y a un manque de réussite offensive. On est également trop facile à déstabiliser. C'est plus dans la tête que dans les pieds que tout cela se passe », estime Frédéric Delair.
Pour l'ancien trélissacois, adjoint d'Arnaud Dutruch, l'inconstance de l'équipe n'est donc pas intrinsèquement due à son niveau. « D'un dimanche à l'autre, on ne sait pas quel visage on va montrer. Le groupe vit bien, mais dès qu'il y a une difficulté, un terrain moins bon pour une équipe joueuse comme la notre, deux ou trois faits de jeu..., une frustration apparaît vite », développe-t-il.

De la confiance
Pour remédier à ce problème, il faut en résoudre un autre, celui de l'efficacité offensive. C'est le choix des coachs, et il peut se comprendre. Si Antonne devient plus tueur, cela pourrait éviter justement que certains scénarios délicats à gérer se déroulent. Cette philosophie se voit lors des entraînements.
Frédéric Delair.
© D.R.
« Notre travail se fait toujours à base de jeux et de conservation. En ce moment, on ponctue ce travail par de la finition, la recherche de relations entre les joueurs, la confiance des attaquants », continue Frédéric Delair. Ce dernier espère bien voir le travail payer ce weekend, avec un déplacement important à Macau.
Chez l'avant-dernier de la poule, les périgordins ont en effet la volonté de mettre fin à cette série de trois matchs sans succès. Une série sur laquelle ils n'ont inscrit qu'un seul but... A l'extérieur, paradoxalement, Antonne est plus à l'aise, avec déjà dix points de pris en sept matchs (pour huit points en huit matchs à la maison).
Une statistique renforcée par celle de Macau à domicile. Le club girondin est en effet en grande difficulté sur son terrain, avec un seul nul pour sept défaites en championnat cette saison. « Cela peut rajouter une corde à notre arc, ils doutent peut-être chez eux, psychologiquement ils ont forcément cela en tête. Ce sont des informations que l'on donne avec parcimonie à notre groupe, même si on évite de trop parler de l'adversaire. Le résultat dépend surtout de nous », précise le coach adjoint.
A l'aller, Macau était venu signer son premier succès de la saison à Antonne, s'imposant 3-1. Il y a donc un peu de revanche dans l'air, même si dans le jeu, cela ne devrait rien changer. « On ne sait pas faire autre chose que de demander à notre groupe de bien jouer au foot. On ne va pas déroger à notre ligne de conduite, on va chercher à avoir la possession, à bien alterner entre attaques placées et attaques rapides », explique Frédéric Delair.
En cas de victoire, Antonne éliminerait quasiment définitivement un adversaire pour le maintien, prenant dix points d'avance sur Macau à six matchs de la fin.

Macau (11e, 11 pts) – Antonne (7e, 18 pts)

Stade Petit Prêtre de Macau, coup d'envoi dimanche à 15h30.

Arbitres : Christophe Chalvidan, assisté de Laurent Aubert et Pascale Demoulin.

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