mardi 31 janvier 2017

Le calme dans la tempête

A 31 ans, Abdel Jamaï apporte expérience et sérénité au groupe bergeracois, ce qui en fait un élément indispensable pour Fabien Pujo.

Abdel Jamaï est la caution expérience,
le guide dans le milieu de terrain bergeracois.
© Laurent Guine.
Sylvain Desgroppes : Comment gérez-vous l'alternance coupe et championnat ?
Abdel Jamaï : On a perdu notre dernier match de championnat 3-0 à Fontenay. Donc ce match de coupe de France est aussi un moyen de reprendre de la confiance pour peut-être réaliser l'exploit et se remobiliser pour le championnat qui reste notre objectif principal. Après, la coupe représente aussi du bonus pour l'image de la ville, du département...

Avoir dix jours de préparation était-il la meilleure chose ?
On a eu dix jours pour bien se concentrer et se préparer, cela laisse le temps de bien percevoir cet événement. On sait que cela ne sera pas facile. Le coach est aussi très compétent pour mobiliser des outils comme la vidéo, on a eu le temps de travailler, de se motiver, pour arriver à ce match remonté comme des pendules.

Comment avez-vous géré cette période ?
Pour nous, comme toujours, c'est le travail en premier. On essaie de rester sur les fondamentaux, le travail, l'humilité, la communication entre les joueurs, car on veut vite réagir derrière la défaite de Fontenay et que l'on encaisse trop de buts sur les premiers matchs de 2017. On doit retrouver une solidité défensive, de bonnes bases, ce qui a fait notre force jusque-là.

Quelle est votre aventure personnelle avec la coupe de France ?
Ma meilleure performance reste un quart de finale avec Cannes lors de la saison 2013-2014. On avait battu Troyes, alors en ligue 2, puis Saint Etienne et Montpellier (avant de perdre contre Guingamp, Ligue 1, NDLR). Ce sont des souvenirs qui marquent un joueur à vie, c'est une aventure, une occasion de croiser le haut niveau...

En quoi votre expérience est importante ?
Cette aventure en coupe, ce sont des expériences, des anecdotes qui reviennent. Ce sont de beaux parcours comme on en vit un en ce moment. J'essaie de retransmettre tout cela naturellement. J'essaie déjà d'être performant et exemplaire sur le terrain. Après, j'échange pendant ou après les entraînements selon les joueurs.

Vous avez un rôle de cadre important dans cette période.
Ce rôle est venu petit à petit, avec l'expérience que j'ai pu accumuler. Je l'avais déjà à Pau, où j'étais capitaine de l'équipe (le joueur a évolué en CFA à Pau ces deux dernières saisons, NDLR). Je continue ici à Bergerac même si je n'ai pas le brassard, c'est quelque chose qui est naturel chez moi de transmettre et de partager.

Sentez-vous la pression monter ?
On voit que tout le groupe est concerné. Certains joueurs étaient là à Doazit par exemple lorsque l'on se qualifie en prolongations au 6e tour, d'autres sont là aujourd'hui, c'est tout le groupe qui est mobilisé sur cette compétition. On s'est qualifié à l'arrachée parfois contre des équipes plus petites, maintenant on se retrouve le petit poucet.

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