La
saison 2016-2017 est bien particulière à gérer. La France
organisant le championnat du monde de handball masculin, une trêve
de deux mois a été mise en place.
Gaël Monthurel et Michel Cassier vont devoir gérer les deux mois sans compétition. © Philippe Greiller. |
Il
est décidément difficile de trouver un fil conducteur à cette
saison 2016-2017 pour le BPPH. Handicapée dès les premières
semaines de compétition par des blessures au sein de son effectif
(la recrue Eszter Hodosi a joué son premier match lors de la
troisième journée de championnat seulement), l'équipe n'a jamais
quitté ce cercle vicieux, connaissant des absences plus ou moins
longues pour blessure : Pauline Handy, Marion Dumas, Amina
Boudjellal...
Après
un dernier match de championnat le 10 décembre où le groupe aura
tout de même su trouver les ressources pour s'imposer à Pessac
(victoire faisant suite à une série d'une seule victoire en quatre
matchs, cinq avec la coupe), une dernière semaine était mise en
place au BPPH. « C'était une semaine de festivités, pour faire se
rencontrer tous les éléments, toutes les générations du club »,
précise Michel Cassier.
Avec
une reprise de la compétition prévue le 04 février seulement en
raison du championnat du monde de handball masculin se déroulant en
France du 11 au 29 janvier, le manager, en concertation avec le coach
Gaël Monthurel, a décidé d'une coupure importante pour les
joueuses. Au centre des réflexions sur cette gestion de la trêve,
la volonté de laisser les joueuses souffler.
«
On peut comprendre qu'il y ait des besoins. Pour les étrangères qui
veulent rentrer en famille, avec quinze jours de libre, c'est
possible. En janvier, on essaiera de jouer surtout le vendredi, pour
leur laisser des weekends de libre », continue Michel Cassier. Ce ne
sont pas les vacances pour autant, et dès le 03 janvier, le groupe a
retrouvé le chemin des terrains. Pour une préparation prévue pour
ressembler à celle qui se fait au mois d'août, avant le début de
la saison.
Du
travail
«
On a un mois à passer ensemble pour se remettre à niveau
physiquement. On ne va pas se mettre dans le rouge trop vite non
plus. Les débuts lors de la première semaine en janvier se sont
faits tranquillement », avance Gaël Monthurel. Le coach va monter
peu à peu ses exigences, lui qui a dû aussi adapter son programme
aux conditions météorologiques, la vague de froid lui faisant
annuler les exercices prévus en extérieur.
«
Au lieu de faire une heure de travail de course dehors, puis une
heure de handball à l'intérieur, on fait différemment. C'est deux
heures de handball, mais on monte progressivement en exigence sur le
renforcement musculaire et les courses avec ballon », précise-t-il.
Le tout afin de retrouver un état de forme intéressant pour les
environs du 20 janvier, soit en fin de troisième semaine de reprise.
Il
restera alors deux semaines pour aller jusqu'au 04 février, jour de
reprise du championnat (réception de Montargis). Entre-temps, les
bergeracoises vont monter en intensité : « il y aura du travail de
bloc, du travail plus dynamique. Chaque séance se finit de toute
façon par vingt à trente minutes de jeu tout terrain, pour
travailler les montées de balle, les relations, les automatismes »,
continue Gaël Monthurel.
Le
coach aura à sa disposition un certain nombre de matchs tests pour
remettre son effectif dans le rythme de la compétition. Si le
mini-tournoi à 4 prévu avec Mérignac (D2), Pessac, et La Rochelle
(D2), ne se déroulera pas comme prévu initialement, Bergerac a déjà
joué contre les mérignacaises ce vendredi, et ira dans les
Deux-Sèvres le weekend prochain (match le 20 contre Moncoutant, N2,
puis le 21 contre Niort, Prénationale).
Un
autre match se déroulera le 26 à Mérignac, puis un autre est
souhaité contre La Rochelle (date inconnue. Sans oublier les deux
rencontres de championnat Prénationale de l'équipe réserve, ce 14
janvier à Asson puis le 21 contre Bègles B. De quoi donner du temps
de jeu à toutes les joueuses. Et espérer une reprise dans de bonnes
conditions en février, dans un championnat pour l'instant dominé
par une équipe d'Octeville intouchable.
«
On est deuxième. On va essayer dans un premier temps d'enchaîner
les victoires, pour mettre le plus possible la pression à Octeville
et voir ce qu'il se passe. On va moins calculer, et prendre match
après match », explique Gaël Monthurel. Un coach qui va travailler
dans la continuité avec son équipe, en apportant des petites
améliorations, en défense ou dans la continuité du jeu, mais sans
rien bouleverser.
En
espérant aussi que son effectif soit plus épargné par les
blessures, ce qui n'est pas le cas en ce début janvier. Amina
Boudjellal est blessée à la cuisse, et Pauline Handy au poignet,
éloignant les deux joueuses du terrain encore un peu, et ne
permettant pas de travailler avec le groupe au complet...
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