samedi 7 janvier 2017

« Il faudra sortir un gros match »

Sébastien Bouscarrat est l'homme providentiel en coupe cette saison, avec sept buts marqués sur les quatorze de son équipe lors des cinq tours disputés.

Sébastien Bouscarrat est un élément important du groupe,
avec ses 7 buts inscrits lors des cinq tours de coupe de France.
© Laurent Guine.
Sylvain Desgroppes : Comment vous sentez-vous à Bergerac, un an et demi après votre arrivée ?
Sébastien Bouscarrat : Je connaissais pas mal de joueurs de Rodez ou des Girondins de Bordeaux qui étaient ici, donc je me suis vite intégré. Le projet présenté m'avait de suite intéressé. Et ici comme dans les autres clubs que j'ai connu, j'ai la chance de trouver un club qui me fait penser un peu à une famille, c'est ce qui me plaît.


L'équipe ne cesse de grandir, quel est votre rôle dans ce collectif ?
Le club a un projet de monter rapidement en National, évolue bien, et cherche à améliorer chaque détail pour atteindre ses objectifs. Pour ma part, j'ai un peu de recul après une dizaine d'années dans ces divisions, et j'essaie d'apporter mon expérience, ma maturité aux plus jeunes, en les écoutant lorsqu'ils sont en difficulté, en les accompagnant.

Qu'est-ce que le parcours en coupe de France apporte au groupe ?
L'an passé, on avait vite été éliminé. Cette année, on a un groupe plus conséquent, ce qui nous a permis de jouer sur les deux tableaux jusqu'à la trêve en restant performant, en championnat comme en coupe. De plus, cela permet de garder une bonne dynamique dans le groupe, avec plus de temps de jeu pour ceux qui en ont moins en championnat, donc aussi de la concurrence.

En quoi la coupe de France résonne différemment du championnat ?
La coupe de France, c'est forcément un engouement supplémentaire. Et être en 32e de finale, cela représente plus de médiatisation, on commence à attirer les regards, c'est aussi une occasion de se faire connaître pour les joueurs. Mais à côté de tout ça, il faut essayer de rester concentré, sans s'éparpiller, et sans s'enflammer.

Personnellement, vous êtes en réussite sur cette compétition !
L'an dernier et encore l'année d'avant, j'étais blessé à cette même période en automne. On a eu des échanges avec le coach cet été pour bien gérer mon temps de jeu. J'ai moins joué en championnat, et j'ai pu être sur le pont pour les matchs de coupe, ce qui m'a réussi avec sept buts marqués (en cinq matchs et 380 minutes seulement, NDLR). Même si les équipes étaient de niveau inférieur, il est toujours difficile de scorer, donc c'est bon pour la confiance.

Vous jouez contre une CFA2, cela change-t-il la donne ?
Quels que soient le match ou l'adversaire, jouer un 32e de finale de coupe de France, et avec en plus la chance de recevoir, c'est forcément bien. Même si c'est une CFA2, on sait qu'il y aura des joueurs de grande qualité en face de nous. Plus on avance, plus les matchs sont serrés, il n'y a pas de petites équipes à ce niveau là de la compétition.

Que faudra-t-il faire pour continuer à rêver ?

Pour se qualifier, il faudra sortir un gros match dans les duels, la tactique, etc. Il va falloir être très sérieux, rigoureux dans le plan de jeu fixé. C'est un match à élimination directe, ça passe ou ça casse, il faut forcément aller au bout de soi-même, se sortir les tripes encore plus que d'habitude. Pour eux comme pour nous, aller en seizième de finale serait historique.

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