Après
avoir assuré lors des trois premiers tours de coupe de France,
Bergerac s'est donné le droit de disputer un match de prestige face
à La Rochelle (D2).
Comme Anastasia Svetlova, la bergeracoise Eszter Hodosi va retrouver un club qu'elle vient juste de quitter. © Eva FG. |
C'est
après une pause bienvenue que le BPPH se prépare pour affronter
Aunis La Rochelle, club expérimenté de D2, en 32e de finale de la
coupe de France. Comme il y a deux ans, lorsque le BPPH avait battu
Mérignac à Aragon, l'exploit reste possible, même si la mission
s'annonce difficile.
Place
maintenant à ce match de prestige, que le BPPH attendait
impatiemment lors du tirage au sort, pour se donner le droit de jouer
à la maison contre une D2. Mais bien lancé en championnat
également, où les ambitions sont élevées, le club doit jongler
entre deux compétitions, sans oublier où est son principal
objectif.
«
On va jouer ce match de gala avec sérieux. Si on sent que l'on peut
passer, on jouera le coup à fond, mais on pense aussi à
la suite, au championnat », glisse le coach. Pour lui, ce match
contre Aunis La Rochelle est donc aussi « un bon moyen de préparer
le match à Landi/Lampaul, avec une préparation faîte pour monter
crescendo au niveau physique jusqu'à la fin de l'année 2016 ».
Un
défi
Enfin,
pour le coach comme pour les joueuses, à l'image d'Eszter Hodosi,
cette opposition de choix est une belle occasion de se tester : « si
l'on veut avoir l'ambition de monter en D2, il faut s'y confronter
dès maintenant pour voir où l'on en est et prendre le rythme ». La
demi-centre bergeracoise, de retour au club cet été en provenance
justement de la D2 et de La Rochelle, peut apporter son expérience
sur ce match.
«
La seule différence, c'est qu'en D2, on joue plus vite et qu'il y a
plus d'agressivité », annonce-t-elle. Des propos confirmés par son
coach : « C'est sur la vitesse de jeu que peut se faire la
différence. Dès qu'un ballon est perdu, on se fait punir ».
Malgré
tout, les rochellaises ne sont pas dans une dynamique idéale. Elles
qui avaient gagné leur quatre premiers matchs de championnat ont
depuis concédé un nul, et restent surtout sur trois défaites de
rang, dont deux à domicile. « C'est un mal pour un bien. D'un côté,
elles sont bonnes à prendre car elles doutent peut-être en ce
moment. Mais d'un autre côté, connaissant leur coach, elles ne
feront pas le déplacement à vide, ce match peut leur servir pour se
relancer », prévient Gaël Monthurel.
Le
coach va pouvoir compter sur Eszter Hodosi notamment pour faire face
aux joueuses de D2. Même si cette dernière avoue ne pas connaître
toute l'équipe, qui a beaucoup changé cet été. « Je connais
surtout ce que cherche le coach dans le jeu, les tactiques en place.
Il faudra se méfier notamment de la relation entre la demi-centre et
la pivot », estime-t-elle.
Samedi,
à Louis Aragon, Bergerac ne va pas jouer un simple match. Ce sera un
premier test contre une D2, un match important pour préparer la
suite du championnat, un match de prestige devant un public attendu
nombreux. « C'est un match de gala, un match de plaisir aussi pour
les filles, et un match de travail pour moi », conclut Gaël
Monthurel.
Bergerac
(N1) – Aunis La Rochelle (D2)
Gymnase Louis Aragon, coup
d’envoi samedi à 20h45.
Arbitres : Yohann Menu et Mathieu
Sarthou
Le
groupe :
Boudjellal, De
Lafuente,
Fayemendy,
Hodosi,
Ialomiteanu, Kangah, Michel, Saraïva, Svetlova, Titou, Toualy.
Réserve
: Alvarado, Castagna, Deschildre, Gamio, Garcia, Ouhdif, Value
Blessée
: Dumas
Reprise
: Handy
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