samedi 5 novembre 2016

Un match de prestige

Après avoir assuré lors des trois premiers tours de coupe de France, Bergerac s'est donné le droit de disputer un match de prestige face à La Rochelle (D2).

Comme Anastasia Svetlova, la bergeracoise Eszter Hodosi
va retrouver un club qu'elle vient juste de quitter.
© Eva FG.
C'est après une pause bienvenue que le BPPH se prépare pour affronter Aunis La Rochelle, club expérimenté de D2, en 32e de finale de la coupe de France. Comme il y a deux ans, lorsque le BPPH avait battu Mérignac à Aragon, l'exploit reste possible, même si la mission s'annonce difficile.
Difficile mais loin d'être insurmontable pour les bergeracoises, qui ont eu le droit à leur premier weekend sans compétition depuis début septembre et l'enchaînement de huit matchs officiels. Après sept victoires, ce premier cycle s'était terminée par un nul contre Rochechouart. « Les filles ont apprécié ce repos complet, on était sur une fin de cycle et le calendrier se prêtait à ce que l'on coupe », juge Gaël Monthurel.
Place maintenant à ce match de prestige, que le BPPH attendait impatiemment lors du tirage au sort, pour se donner le droit de jouer à la maison contre une D2. Mais bien lancé en championnat également, où les ambitions sont élevées, le club doit jongler entre deux compétitions, sans oublier où est son principal objectif.
« On va jouer ce match de gala avec sérieux. Si on sent que l'on peut passer, on jouera le coup à fond, mais on pense aussi à la suite, au championnat », glisse le coach. Pour lui, ce match contre Aunis La Rochelle est donc aussi « un bon moyen de préparer le match à Landi/Lampaul, avec une préparation faîte pour monter crescendo au niveau physique jusqu'à la fin de l'année 2016 ».

Un défi
Enfin, pour le coach comme pour les joueuses, à l'image d'Eszter Hodosi, cette opposition de choix est une belle occasion de se tester : « si l'on veut avoir l'ambition de monter en D2, il faut s'y confronter dès maintenant pour voir où l'on en est et prendre le rythme ». La demi-centre bergeracoise, de retour au club cet été en provenance justement de la D2 et de La Rochelle, peut apporter son expérience sur ce match.
« La seule différence, c'est qu'en D2, on joue plus vite et qu'il y a plus d'agressivité », annonce-t-elle. Des propos confirmés par son coach : « C'est sur la vitesse de jeu que peut se faire la différence. Dès qu'un ballon est perdu, on se fait punir ».
Malgré tout, les rochellaises ne sont pas dans une dynamique idéale. Elles qui avaient gagné leur quatre premiers matchs de championnat ont depuis concédé un nul, et restent surtout sur trois défaites de rang, dont deux à domicile. « C'est un mal pour un bien. D'un côté, elles sont bonnes à prendre car elles doutent peut-être en ce moment. Mais d'un autre côté, connaissant leur coach, elles ne feront pas le déplacement à vide, ce match peut leur servir pour se relancer », prévient Gaël Monthurel.
Le coach va pouvoir compter sur Eszter Hodosi notamment pour faire face aux joueuses de D2. Même si cette dernière avoue ne pas connaître toute l'équipe, qui a beaucoup changé cet été. « Je connais surtout ce que cherche le coach dans le jeu, les tactiques en place. Il faudra se méfier notamment de la relation entre la demi-centre et la pivot », estime-t-elle.
Samedi, à Louis Aragon, Bergerac ne va pas jouer un simple match. Ce sera un premier test contre une D2, un match important pour préparer la suite du championnat, un match de prestige devant un public attendu nombreux. « C'est un match de gala, un match de plaisir aussi pour les filles, et un match de travail pour moi », conclut Gaël Monthurel.

Bergerac (N1) – Aunis La Rochelle (D2)

Gymnase Louis Aragon, coup d’envoi samedi à 20h45.

Arbitres : Yohann Menu et Mathieu Sarthou

Le groupe : Boudjellal, De Lafuente, Fayemendy, Hodosi, Ialomiteanu, Kangah, Michel, Saraïva, Svetlova, Titou, Toualy.

Réserve : Alvarado, Castagna, Deschildre, Gamio, Garcia, Ouhdif, Value
Blessée : Dumas
Reprise : Handy

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