dimanche 26 juin 2016

Une championne à Périgueux

Ambassadrice Engie, l'ancienne championne française Nathalie Dechy, a consacré deux jours au tournoi de Périgueux cette semaine.

Nathalie Dechy a passé deux jours à Périgueux sur le tournoi.
© Laurent Guine.
Nathalie Dechy, joueuse professionnelle de 1996 à 2009, était de passage sur l'Engie Open du Périgord cette semaine. L'occasion de taper dans la balle avec les jeunes locaux, et de parler de sa reconversion, toujours dans le tennis. Membre de l'équipe de France de Fed Cup avec laquelle elle a disputé plus de trente matchs, elle a été classée 11e à son meilleur en2006 et a passé douze ans dans le top 100 mondial.


Sylvain Desgroppes : Quel est votre rôle avec Engie ?
Nathalie Dechy : Gaz de France, devenu GDF-Suez puis Engie, accompagne le tennis féminin depuis vingt-quatre ans. Je suis ambassadrice de l'entreprise, et pour Périgueux, il était important de faire quelque chose pour fêter les vingt ans du tournoi, ce qui est une vraie performance. Il est bon signe de voir qu'il y a des tournois qui tiennent.

Que symbolise cet anniversaire ?
Au départ, les joueuses devaient partir à l'étranger. Il y avait peu de tournois comme celui de Périgueux, qui offraient la possibilité d'un tennis féminin de haut niveau à proximité. Aujourd'hui, les nouvelles générations de joueuses ont la chance que le territoire français soit maillé par une quinzaine de tournois ITF, et c'est grâce à la passion d'Engie.

Comment aviez-vous imaginé votre après carrière ?
Je n'y ai pas pensé pendant que je jouais, mais quand j'ai arrêté, je ne me voyais pas rester au bord des cours, en tant qu'entraîneur par exemple. J'ai commencé dans la team Gaz de France dès 1997, où des jeunes comme Amélie Mauresmo arrivaient. Dès ma fin de carrière, on a continué à travailler ensemble, plus sur les terrains mais autour d'événements dans le tennis.

L'ancienne professionnelle a fait le bonheur des jeunes
du club en partageant quelques balles avec eux.
© Laurent Guine.
Ce rôle d'ambassadrice était logique pour vous ?
J'ai tout de même passé ma vie dans le tennis, c'est ce que j'aime. Je prends plaisir à venir sur ces tournois, à partager avec les enfants, comme je l'ai fait ici en jouant avec eux. Cela fait partie des choses importantes que de mettre en place ce style de partenariats pour le bon développement du tennis féminin.

Vous avez aussi un rôle nouveau d'organisatrice...
Je suis co-directrice de l'Engie Open de Biarritz, tournoi 100000$, qui me permet de voir encore autre chose autour du monde du tennis. C'est complètement différent de ce que je pouvais vivre quand j'étais joueuse sur les tournois, je vois d'autre chose, comme la recherche de partenaires par exemple.

Quelle est votre vision de ces tournois ITF ?
Ces tournois sont une force pour le tennis féminin. Il y a un côté sympathique, un peu champêtre, une vraie proximité avec les joueuses, et le tennis proposé est de haut niveau également. Il y a à la fois les valeurs de passion, de transmission, et le côté haut niveau sportif qui s'y mélangent.

Que pensez-vous du circuit ITF d'aujourd'hui ?
L'objectif de toutes les joueuses dans ces tournois est de se relancer pour certaines, et pour toutes de gagner et de prendre des points pour progresser le plus vite possible. Car derrière, le nerf de la guerre, c'est aussi la question du financement et du professionnalisme... On a un beau produit à valoriser avec ce sport qui est important en France. Il y une quinzaine de tournois ITF d'Engie Open sur tout le territoire.

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