Battues
5-2 lors du match aller, les bergeracoises se déplacent à Caen
revanchardes, avec l'envie de se rattraper et pourquoi pas de faire
plus...
La
mission s'annonce bien difficile pour le BPFC à Caen ce dimanche.
Dans ce match retour des barrages d'accession à la D2, les
bergeracoises doivent rattraper un lourd handicap, suite à leur
défaite 5-2 lors du match aller à Campréal dimanche dernier.
Depuis,
les joueuses ont eu une semaine pour se remettre, récupérer,
retrouver de la confiance. Entre la victoire en coupe qui a doucement
été digérée, la fatigue accumulée toute la saison, et des
barrages au départ non prévus, le choc a peut-être été rude en
début de match la semaine dernière, mais l'équipe est désormais
prête à vendre chèrement sa peau, à l'image de sa seconde période
à Campréal.
«
Le groupe a bien récupéré, on a digéré le match. Il y avait des
points positifs sur lesquels s'appuyer, comme la belle deuxième
mi-temps, pour repartir de l'avant », explique Serge Pialat. Le
coach peut aussi compter sur la force de caractère de son groupe,
qui vit bien ensemble et surfe sur une dynamique positive, notamment
grâce à l'aventure de la coupe de France et la victoire en coupe
d'Aquitaine.
«
L'adversaire est supérieur sur le papier, mais les filles sont des
compétitrices, elles ne vont pas lâcher comme cela, et on se
déplace avec l'envie de défendre nos couleurs et celles de
l'Aquitaine », continue Serge Pialat. Tout reste possible dans ce
sport si imprévisible qu'est le football, même si les trois buts
d'écart et surtout les cinq buts à domicile sont un handicap
compliqué à surmonter.
Inverser
la tendance
En
face, Bergerac a un adversaire formaté pour la D2, qui a gagné
toutes ces rencontres de championnat et ne veut pas s'arrêter en si
bon chemin. « Ils sont favoris sur ce tour, c'est un gros rouleau
compresseur. Mais on a vu que l'on avait les moyens de les perturber
», glisse le coach.
La
deuxième période, gagnée sur le score de 2-1, est une preuve
concrète que les bergeracoises ont des armes à faire-valoir
également. « En prenant la possession, avec plus de justesse
technique, du jeu vers l'avant et en utilisant les couloirs, et avec
un bloc plus haut et des duels gagnés, on a vu à 5-2 qu'elles
n'étaient plus aussi sereines », détaille Serge Pialat.
Et
les deux occasions supplémentaires manquées sur la fin de match
pourraient presque devenir des regrets, tant un score plus réduit
peut changer l'approche de ce match retour. Quoiqu'il arrive, cette
expérience est évidemment bénéfique pour le club bergeracois, qui
doit aussi regarder vers l'avenir.
«
Ce schéma de match aller/retour est rare à notre niveau, on
travaille différemment. C'est une richesse de pouvoir connaître
cela cette saison », précise le technicien, alors que son équipe «
va aborder le match comme un tour de coupe, sans rien à perdre ».
Et
pourquoi ne pas se mettre à rêver. Le scenario de la fin de match
la semaine passée laisse en tout cas une place pour se dire que tout
reste possible. Avec une bonne entame de match pour mettre
l'adversaire sous pression, ce que l'équipe caennaise n'a jamais
connu ou presque de la saison, certaines tendances pourraient
s'inverser...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire