mercredi 22 juin 2016

Direction les huitièmes

Le premier tour de l'Engie Open du Périgord a rendu son verdict. Avec finalement quelques surprises, et deux têtes de série éliminées notamment.

La française Lou Brouleau a signé l'une des belles performances
de la journée en éliminant Marie Benoit, tête de série.
© Laurent Guine.
Le choix a été vite fait entre la qualité des performances de certaines joueuses l'an passé du côté de Périgueux, et la forme du moment... La demi-finaliste Fiona Ferro et la finaliste de l'édition 2015 Chloé paquet ont toutes deux été sorties dès ce premier tour, face à des adversaires normalement à leur portée.
Sur les seize rencontres au programme de ce premier tour, quatre seulement ont été gagnées par la joueuse la moins classée des deux. En plus de la belle performance de Sofiya Kovalets, issue des qualifications, qui a donc sorti Fiona Ferro, tête de série numéro 2, il faut aussi ajouter la qualification de la française Lou Brouleau, tombeuse de l'autre tête de série sortie prématurément, la belge Marie Benoit.
Du côté français, le tournoi est pour l'instant décevant. Quatorze joueuses étaient dans le tableau principal. Au-delà des deux confrontations franco-françaises, qui ont vu les victoires d'Audrey Albié et Joséphine Boualem, respectivement contre Sara Cakarevic et Alice Bacquié, seules deux des dix autres françaises en course s'en sont sorties contre des joueuses étrangères. Il s'agit d'Elixane Lechemia, et de Lou Brouleau donc.
Place dès ce mardi au deuxième tour, avec encore onze pays différents représentés en simples. Au programme de ce mardi, les huitièmes de finale en simples, et les quarts de finale en double, à partir de 11h.

Conny Perrin (SUI, 241e) – Victoria Muntean (FRA, 443e) : 6-1 ; 6-4

Ce mardi voyait l'entrée de la tête de série numéro 1, la suissesse Conny Perrin, l'une des favorite du tournoi, en grande forme avec une demi-finale à Montpellier la semaine dernière. Face à elle, la française Victoria Muntean.
Après un début de match en douceur, où chacune des deux joueuses remporte sa mise en jeu, Perrin accélère. Elle gagne son service à deux reprises, breakant entre-temps pour se détacher (4-1). Muntean commence alors à mieux servir, mais commet des erreurs et lâche encore son service.
Perrin justifie son statut dès son entrée dans le tournoi. Elle boucle ce premier set sans trembler 6-1, et continue à dérouler, en faisant immédiatement le break sur le deuxième set. Mais la suissesse se fait ensuite une belle frayeur, à 6-1, 1-0, et 40-15 sur son service. Sur une glissade vers le filet, sa jambe se bloque et son genou encaisse un choc, visiblement sans conséquence après l'intervention du médecin du tournoi.
Pas de quoi perturber Perrin dans son jeu en tout cas, puisque cette dernière remporte tout de même sa mise en jeu, et enchaîne pour mener 4-0. Soit neuf jeux consécutifs remportés. Muntean, voyant le match approcher de la fin, lâche alors ses coups et remporte son service à deux reprises, pour contraindre Perrin à servir pour le match (4-1 puis 5-2).
Et pour la première fois, la jeune française va prendre le service de son adversaire avec beaucoup d'audace, et encore remporter le sien pour offrir une fin de match à suspense (5-4). Mais avec l'expérience, et un tennis retrouvé, Perrin conclut cette fois sur un jeu blanc pour un premier tour réussi.

Conny Perrin, tête de série n°1.
© Eube-captennis.
Conny Perrin : « Même s'il n'est jamais facile de rentrer dans un tournoi, je gérais bien mon match jusqu'à 6-1, 5-1. Ensuite, je ne sais vraiment pas pourquoi, mais je me suis tendu. Je ne jouais plus mon jeu, j'étais passive, que ce soit au niveau des bras ou au niveau des jambes, je n'avançais plus. Alors qu'en face, elle n'avait plus rien à perdre et a lâché ses coups. Heureusement, j'ai pu retrouver mon jeu au bon moment pour conclure ».

Marine Partaud (FRA, 556e, q) – Chantal Skamlova (SVK, 351e) : 1-2 ; abandon de Partaud

Parmi les premiers matchs de la journée, celui entre la française issue des qualifications Marine Partaud et son adversaire slovaque Chantal Skamlova aura tourné court, malheureusement pour la première.
Trois jeux seulement auront été disputés... Skamlova, qui servait la première, gagne son service. La française fait de même, et la slovaque encore. Mais jamais le match ne reprendra au moment du changement de côté.
La douleur aux abdominaux est trop forte pour Marine Partaud, qui ne peut reprendre le match et abandonne. Sa partenaire de double Sara Cakarevic ayant déjà abandonné pour blessure plus tôt dans la matinée, le tournoi de Périgueusx est terminé pour la française.
Chantal Skamlova : « Je suis vraiment désolé pour sa blessure, visiblement c'était vraiment compliqué de jouer pour elle. Je me sens bien sur ce tournoi pour l'instant, je m'étais préparé pour un long match... Je ne sais pas s'il est vraiment bien de ne pas jouer pour le rythme, mais évidemment, je vais arriver au deuxième tour avec plus d'énergie ».

Lou Brouleau (FRA, 392e) – Marie Benoit (BEL, 292e) : 6-4 ; 7-6 (7-2)

La Belgique n'aura décidément pas été heureuse sur ce tournoi de Périgueux. Klaartje Libens, sortie des qualifications, s'étaient faîte éliminer du premier tour lundi. Ce mardi, c'est sa compatriote Marie Benoit, pourtant tête de série numéro 6, qui a connu le même sort.
Très vite, c'est la française Lou Brouleau qui est en action. Elle gagne ses quatre premières mises en jeu, et prend la deuxième de Benoit pour se détacher (5-2). Sur son service, Benoit ne lâche rien (5-3), et oblige Brouleau a conclure le set.
Ce qu'elle a visiblement du mal à faire. Benoit breake la française (5-4), mais peut-être fatiguée par les efforts consentis, elle perd à son tour sa mise en jeu et le premier set 6-4. Le deuxième set part sur le même rythme.
Brouleau puis Benoit gagne leur mise en jeu. Brouleau conforte encore sa solidité, puis break au même moment que lors du premier set, dans un quatrième jeu très disputé (3-1). Il a fallu trente-cinq minutes pour jouer ces quatre jeux.
Brouleau insiste, conforte son avance sur son service (4-1), puis break encore (5-1). Mais au moment de servir pour le match, tout se complique. La belge ne lâche rien, et au prix d'un bel effort, elle recolle à 5-5. C'est finalement au jeu décisif que Brouleau trouve les ressources pour l'emporter, en gagnant les six premiers points disputés...

Lou Brouleau.
© Laurent Guine
Lou Brouleau : « J'ai bien démarré mon match, j'étais satisfaite de ce que je faisais, je n'avais pas de stress, j'étais dans le bon état d'esprit. A 6-4 / 5-1, elle a changé de tactique, et je n'ai pas su trouver la solution. J'attendais un peu la faute, j'étais moins offensive, et c'est elle qui dirigeait le jeu. Mais j'ai su rester calme, je n'ai pas trop ressassé l'avance que j'avais perdu, et j'ai essayé de nouveau de frapper un peu plus ».

Victoria Rodriguez (MEX, 275e) – Daniela Farfan (ARG, 952e, ll) : 6-2 ; 7-5

Le match entre la mexicaine Victoria Rodriguez, huitième de finaliste en simple et finaliste en double l'an passé à Périgueux, et la lucky loser argentine Daniela Farfan ne laissait sur le papier que peu de doute quand à l'issue de ce duel sud-américain.
Et si Farfan entre bien mieux dans son match, avec un break pris dès le troisième jeu (1-2), Rodriguez accélère vite le rythme. Elle débreake immédiatement, puis conclut le set sans être inquiétée 6-2.
Lancée dans son match, la mexicaine gagne son service puis breake immédiatement son adversaire, remportant ainsi son septième jeu consécutif. Mais Farfan reste impliquée. Elle débreake (2-1) dans un deuxième set où sept breaks seront réalisés en douze jeux de service.
En effet, Farfan paie ses efforts et perd encore son service, un break cette fois confirmé par Rodriguez (4-1).
Alors en grande difficulté sur son service, Farfan lutte pour rester dans la partie, et avec courage, elle le remporte (4-2), puis débreak (4-3), égalise (4-4), et break encore pour passer devant (4-5). Une série de quatre jeux consécutifs insuffisante cependant pour faire douter Rodriguez.
Cette dernière resserre son jeu, et se réveille au bon moment. Farfan laisse filer une belle occasion alors qu'elle sert pour égaliser à un set partout, et cette fois, Rodriguez prouve sa supériorité. Elle remporte son jeu (6-5), puis termine le match sur le service de Farfan.

Victoria Rodrigues.
© Eube-captennis
Victoria Rodriguez : « Ça a été difficile. Je pensais jouer contre une autre joueuse, mais au lieu de ça, je me suis retrouvé face à une amie. Au début je jouais très bien, et elle a manqué beaucoup de coups. Mais sur le jeu très disputé à 6-2, 4-1, elle s'en sort et je perds un peu de confiance, alors qu'elle, elle serre le jeu. Sur la fin de match, je pense que c'est mon expérience qui a joué pour faire la différence ».

Manon Arcangioli (FRA, 384e) – Anastasia Grymalska (ITA, 303e) : 4-6 ; 6-3 ; 5-7

Anastasia Grymalska.
© Eube-captennis.
Les spectateurs présents sur le site du CAP Tennis ont peut-être assisté au plus beau match de l'après-midi sur le court numéro 5, entre la française Manon Arcangioli et l'italienne Anastasia Grylmalska. Moins de cent places séparaient les deux joueuses au classement WTA.
Très vite, ce match s'annonce comme disputé. Les deux joueuses sont solides sur leur service, propres dans le jeu, et défendent bien également. Il faut attendre le septième jeu du match pour voir un break, et il est l'œuvre de la française (4-3). Mais Grymalska répond vite, et enchaîne trois jeux pour boucler le set en cinquante minutes (4-6).
Le combat continue dans le deuxième set. Chaque point, chaque jeu est très disputé. Lorsque Arcangioli breake sur le deuxième jeu de service de son adversaire, Grymalska débreake immédiatement derrière. Arcangioli a tout de même augmenté son niveau d'un cran.
Comme au premier set, elle breake lors du septième jeu, mais cette fois conserve son avantage, et c'est elle qui conclut en gagnant les trois derniers jeux du set (6-3). Tout reste à faire, et la nervosité monte encore dans les tours.
Arcangioli perd son service, mais débreake juste derrière. A 2-2, Grymalska semble avoir fait le plus dur avec un break qu'elle parvient à confirmer (2-4). Mais Arcangioli aligne à son tour trois jeux consécutifs pour reprendre les devants dans ce match passionnant (5-4). C'est un prix d'un gros effort que l'italienne va faire craquer la française en fin de rencontre, égalisant à 5-5 puis breakant au pire des moments.
Une belle victoire pour la tête de série numéro 8, après trois heures et quart d'une lutte acharnée.

Nadia Podoroska (ARG, 294e) – Léa Dubois Rebière (FRA, NC, wc) : 6-0 ; 6-1

C'était le duel des extrêmes de la journée, entre l'argentine Nadia Podoroska, tête de série et dans le top 300 mondial, et la jeune Léa Dubois Rebière, joueuse du CAP de seize ans seulement et qui grâce à une wild card a disputé son premier match en ITF de sa carrière.
Mais Podoroska n'a pas de pitié. Elle breake d'entrée, remporte sa mise en jeu, puis sur une double faute de Dubois Rebière, prend un deuxième break d'avance. La française joue cependant sa chance, et se procure à deux reprises une balle de débreake, sans pour autant convertir ses occasions.
De telles opportunités, Podoroska en profite lorsqu'elles se présentent, et insiste pour terminer ce premier set sans laisser de chances à son adversaire. Elle reste aussi déterminée en entamant le second. L'argentine frappe plus fort, sert mieux, se déplace un peu plus vite, et surtout sait faire les points importants.
Toutefois, à 5-0, et alors qu'elle sert pour le match, elle se fait breaker par une Dubois Rebière qui ravit tout le public local venu la soutenir. Un jeu mérité, puisqu'il s'agissait là de sa sixième balle de break du match, aucune n'ayant été converti avant.
Mais Podoroska est intraitable, et plie ensuite la rencontre sur le service de la française, et ce dès sa première balle de match. L'argentine aura réalisé un sept sur sept sur ses balles de breaks.

Nadia Podoroska.
© Eube-captennis.
Nadia Podoroska : « C'était une très bonne partie pour moi, je suis contente du jeu que j'ai produit. Je me suis juste relâché au moment de conclure sur mon service. Ce qui a fait la différence, c'est aussi l'expérience que j'ai par rapport à cette jeune joueuse. Cette journée présente tout de même l'avantage de m'économiser physiquement ».

Léa Dubois Rebiere.
© Eube-captennis.
Léa Dubois Rebière : « Je reste plutôt contente, c'était une bonne expérience, comme je l'imaginais. Je suis rentré dans le terrain, j'ai pris la balle tôt. Maintenant, il y avait un niveau d'écart, dans le physique, le mental. Je dois travailler dans tous les domaines face à de telles joueuses ».

Julieta Lara Estable (ARG, 447e) – Elixane Lechemia (FRA, 575e) : 6-7 (5-7) ; 1-6

C'était un match qui promettait d'être serré entre l'argentine Julieta Lara Estable, et la française Elixane Lechemia. Cette dernière étant en pleine progression au classement, elle qui était venu l'an dernier à Périgueux pour disputer son premier ITF après deux ans et demi d'arrêt.
Tout le premier set, la française aura couru après le score. Breakée d'entrée, elles est menée 2-0 puis 3-1, avant de se libérer, pour enchaîner trois jeux consécutifs (4-4). C'est le moment choisi par Estable pour prendre le service adverse, et ainsi servir pour le gain du set.
Mais Lechemia sauve sa tête (5-5), avant de perdre une fois de plus son service (6-5). Cependant, pour la seconde fois, Estable ne conclut pas sur sa mise en jeu et perd le bénéfice de son break.
C'est au jeu décisif que tout se décide. Lechemia a fait le forcing au bon moment, elle reste sur sa lancée et gagne les cinq premiers jeux du second set. Elle se fait peur au moment de conclure sur sa mise en jeu, mais break finalement son adversaire pour remporter le match sans trop de difficulté (1-6).

Elixane Lechemia.
© Eube-captennis.

Elixane Lechemia : « Le début de match a été compliqué pour moi, je n'avais pas de dynamisme, je commettais des fautes sur des balles faciles. Mais au fil des jeux, je me suis rendu compte qu'il y avait vraiment un coup à faire, notamment sur son revers, j'ai donc insisté là-dessus et le deuxième set tourne bien pour moi ».

Chloé Paquet (FRA, 331e) – Ana Vrljic (CRO, 276e) : 3-6 ; 2-6

C'est l'une des petites surprises de cet Engie Open du Périgord. Finaliste l'an passé, Chloé Paquet a été éliminée en deux manches par la croate Ana Vrljic lors de ce premier tour. Forcément une déception, mais il était difficile de faire mieux sans un meilleur service pour la française (moins de 50 % de première balle).
Très tendue en début de rencontre, Paquet se fait immédiatement breakée. Et Vrljic confirme sa bonne entame sur son service (0-2). Mais Paquet réagit bien, gagne son second jeu de service (ce sera le seul du match...), et débreak (2-2).
Quelques minutes plus tard, alors qu'elle a perdu une fois de plus sa mise en jeu, permettant à la croate de rester en tête, elle débreake encore (3-3). Mais Vrljic gagne ensuite les trois jeux suivants et conclut le premier set 3-6.
Lorsque la française prend le service de son adversaire dès l'entame de deuxième set, le public peut alors y croire. Mais Vrljic gagne ensuite cinq jeux consécutifs, dont trois breaks. Mais le stress de finir le match se fait naître chez la croate, qui se fait breaker. Une fois de plus, c'est en prenant le service de la française que Vrljic va conclure cette partie 2-6.

Ana Vrljic.
© Eube-captennis.
Ana Vrljic : « Je l'avais déjà affronté deux fois avant ce tournoi, et à chaque fois, j'avais bien joué. Aujourd'hui, on a toutes les deux bien joué, mais j'ai réussi à être plus calme, plus patiente dans les moments importants du match et j'ai pu continuer à jouer mon jeu jusqu'au bout ».

Jil Teichmann (SUI, 291e) – Ana Sofia Sanchez (MEX, 329e) : 6-4 ; 7-6 (7-2)

Le match entre la suissesse Jil Teichmann et la mexicaine Ana Sofia Sanchez, toutes deux séparées par moins de quarante places à la WTA, aura été pour le moins étrange. Deux heures trente de combat pour deux sets seulement, et quinze breaks en vingt-deux jeux de service...
La preuve dès l'entame de match où chaque joueuse prend le service de son adversaire. Alors que la suissesse est menée 1-3, elle enchaîne alors quatre jeux consécutifs, et se retrouve déjà en position de servir pour le gain de la première manche.
Mais pour continuer dans la logique de ce match, Ana Sofia Sanchez parvient à breaker son adversaire, et s'offre une chance de revenir dans le match à 5-5. A la différence près que Teichmann break finalement et conclut donc sur le service de la mexicaine (6-4).
Le deuxième set est du même acabit. Alors que, avec un break en poche très vite, Sanchez peut faire la différence sur son service (2-3, service à suivre), elle se fait breaker. Vont suivre sept jeux consécutifs sans qu'aucune des deux joueuses ne remporte son service une seule fois. Alors même qu'à deux reprises, Sanchez a servi pour le set.
C'est donc au jeu décisif que le match se joue, et c'est Teichmann, qui sort d'une victoire dimanche dernier au tournoi 25000$ de Montpellier, qui en sort victorieuse. Sanchez peut avoir des regrets...

Jil Teichmann.
© Eube-captennis.
Jil Teichmann : « Ce n'était pas mon meilleur match. Mais pour une entrée dans le tournoi, où l'on sait qu'il faut s'adapter aux conditions de jeu locales, a plein de nouvelles données, c'est normal aussi. Je n'ai pas réussi à trouver mon rythme, mon jeu a manqué de continuité, mais ce qui est important, c'était de passer ce tour, pour se donner une chance de plus de bien jouer ».

Sofiya Kovalets (UKR, 406e, q) – Fiona Ferro (FRA, 250e) : 6-4 ; 3-6 ; 6-4

Autre match en apparence déséquilibrée, celui qui opposait en clôture de la journée l'ukrainienne sortie des qualifications Sofiya Kovalets à la tête de série numéro 2 du tournoi, demi-finaliste en titre, Fiona Ferro.
La française rentre mal dan ce match, en se faisant breaker d'entrée. Kovalets confirme son break (2-0), mais Ferro remet ensuite les pendules à l'heure (2-2, puis 3-3). L'ukrainienne va breaker une première fois dans cette fin de set, mais Ferro lui répond dans la foulée (4-4). La deuxième fois par contre, Kovalets ne tremble pas au moment de conclure son set après un nouveau break (6-4).
Ferro est tout de même de mieux en mieux dans son match. Elle fait bouger son adversaire avec la puissance de ses coups. Après avoir gagné son jeu de service, elle va se procurer cinq balles de breaks, sans en concrétiser une seule (1-1).
La course poursuite est engagée dans l'autre sens cette fois. Ferro finit par breaker pour mener 1-3, mais Kovalets égalise à 3-3, avant que Ferro ne conclut le set sur son service après avoir engrangé un nouveau break (3-6).
Dans le dernier set, la fatigue se fait sentir chez les deux joueuses, qui ont déjà beaucoup donné physiquement, par leurs frappes de balles lourdes, comme par leur capacité à beaucoup courir en défense. A 2-1 en sa faveur, Kovalets réalise le break, et difficile d'imaginer une suite joyeuse pour la française.
Ferro débreake bien immédiatement (3-2) mais perd encore son jeu de service suivant (4-2), et cette fois, Kovalets remporte sa propre mise en jeu pour mettre la pression sur la française (5-2). Ferro continue de jouer sans se poser de question, rentre bien dans sa balle, et après avoir remporté sa mise en jeu, break une ukrainienne qui servait pour le gain du match (5-4).
Mais sur son propre service, Ferro est en grand difficulté, et après deux premières balles de match sauvées, elle doit s'incliner, quittant prématurément le tournoi...

Sofiya Kovalets.
© Eube-captennis.
Sofiya Kovalets : « Je suis globalement contente de mon match, j'ai bien joué face à une joueuse qui a un gros potentiel, mais qui est encore jeune. Elle apporte beaucoup de choses dans son jeu, de la variété, et elle prend tout le temps des risques. Pour ma part, à 5-2 dans le dernier set, cela a été difficile de conclure par rapport à d'autres matchs par le passé que je n'avais pas forcément bien géré, mais cette fois, mentalement, j'ai pu revenir bien au bon moment ».



Le programme du jour

DEUXIEME TOUR SIMPLES
Victoria Rodriguez (MEX, 275e) – Guadalupe Perez Rojas (ARG, 600e, q)
Chantal Skamlova (SVK, 351e) – Lou Brouleau (FRA, 392e)
Nadia Podoroska (ARG, 294e) – Daiana Negreanu (ROU, 521e, q)
Conny Perrin (SUI, 241e) – Olga Saez Larra (ESP, 358e)
Jil Teichmann (SUI, 291e) – Audrey Albié (FRA, 542e, wc)
Pemra Ozgen (TUR, 323e) – Anastasia Grymalska (ITA, 303e)
Joséphine Boualem (FRA, 420e) – Sofiya Kovalets (UKR, 406e, q)
Elixane Lechemia (FRA, 575e) – Ana Vrljic (CRO, 276e)

DEUXIEME TOUR DOUBLES
Victoria Muntean (FRA) / Daiana Negreanu (ROU) – Pemra Ozgen (TUR) / Prarthana Thombare (IND)
Marie Benoit (BEL) / Eva Wacanno (P-B) – Audrey Albié (FRA) / Alice Bacquié (FRA)
Julieta Lara Estable (ARG) / Guadalupe Perez Rojas (ARG) – Victoria Rodriguez (MEX) / Ana Sofia Sanchez (MEX)
Conny Perrin (SUI) / Chantal Skamlova (SVK) – Anastasia Grymalska (ITA) / Lea Tholey (FRA)

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