samedi 21 mai 2016

Une dernière marche

Alors que le BPFC semble retrouver la forme sur cette fin de saison, il reste une dernière étape en coupe pour déjà décrocher un titre.

Le BPFC et la coupe d'Aquitaine, une longue histoire. Depuis l'arrivée de Christophe Fauvel à la tête du club, il y a onze ans, l'équipe fanion va disputer sa cinquième finale. Une belle histoire, avec chaque année l'envie d'y retourner.
Et ce même si cette saison, avec la découverte du CFA et au départ le maintien à assurer, la coupe était loin dans les têtes. « Au fur et à mesure de la saison, quand on est rentré dans la compétition, c'est devenu un objectif. On voulait faire mieux que l'an passé, ce qui est fait (élimination en demi-finale en 2015), et maintenant que l'on est là, on a envie de finir avec le titre », explique Fabien Pujo.
Pour cela, le coach peut compter sur un groupe totalement mobilisé. Malgré l'enchaînement des matchs, le BPFC ne lâche rien, et en plus de cette finale, reste encore mathématiquement en course pour la montée. « On ne lâche pas le groupe, on transmet nos ambitions, et les joueurs répondent bien, alors que l'on a utilisé tout le monde ou presque depuis quatre matchs », ajoute-t-il.
Pourtant, de nombreux facteurs pourraient être utilisées comme excuses de résultats moins flamboyants. En premier lieu desquels la fatigue psychologique, dans une fin de saison jamais évidente à négocier. Il faut commencer à anticiper la préparation de la saison suivante, le club comme les joueurs se posent des questions sur leur avenir... « Une bonne saison collective permet à chacun de se donner de bonnes possibilités individuelles, soit pour rester, soit pour convaincre un futur club », précise Fabien Pujo.

Un match d'attaque ?
La fatigue physique joue également, pour un groupe qui n'a que peu respiré depuis janvier 2015 et sa folle remontée en CFA2. Tout doit rentrer en ligne de compte pour éviter d'éventuelles blessures. « On essaie toujours d'anticiper, on est beaucoup dans l'échange, le ressenti avec les joueurs », détaille le coach, qui met en avant « Alexandre Gasparotto (le préparateur physique, NDLR), pour tout le travail qu'il effectue ».
Avec trois victoires consécutives, le BPFC a aussi des raisons de rester confiant, et d'attaquer ces matchs avec l'envie d'enchaîner. Finale ou pas. Le tout sans oublier le projet du club. « Pour cette finale qui se joue sur un secteur qui fait partie intégrante de notre projet, on se doit de donner une belle image du club et du jeu que l'on pratique », annonce le technicien.
Un discours qui promet donc un jeu d'attaque, comme Bergerac l'a fait par moments cette saison, même si cela n'a pas toujours réussi, en-dehors de la première partie de saison. En face, Lège-Cap Ferret devrait aussi jouer la carte de l'offensive. Sixième et sans objectif en championnat, les girondins comptent la troisième attaque mais aussi la plus mauvaise défense de leur poule.
La promesse d'un jeu ouvert et d'une finale spectaculaire ? « A nous de produire le contenu idéal, pour montrer la division d'écart. Quitte à prendre des buts, on va essayer d'en marquer plus qu'eux, on va tenter de les mettre en difficulté en jouant chez eux », conclut Fabien Pujo.

Bergerac (CFA) – Lège-Cap Ferret (CFA2)

Stade André Mabille (La Brède), coup d’envoi dimanche à 19h.

Arbitres : Samir Zolota, assisté de Damien Bisme et Florent Lacoste

Le groupe : Dolivet Zidane, Kamissoko, El Kihel, ChevalierBangré – Fuchs, Velez – Badin – Pinto, Bouscarrat. Remplaçants : Brugeaud (ou Didion ou Taouil), Dupuy, Feqrache, Loustallot.

Blessés : Dia, Gaillard, Jamin, Lacrampe
Repos : Bontour, Choury, Delavier, Diaz, Fauvel, Legrand

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