Après
2014 et 2015, Bergerac est encore en finale de coupe d'Aquitaine, et
espère cette fois un meilleur sort face à un adversaire inédit.
Quelle
fin de saison pour les féminines du BPFC. Et surtout, quel appétit
pour cette compétition qu'est la coupe. Tout jouer sur un match,
visiblement, les bergeracoises y ont pris goût. Après leur très
beau parcours en coupe de France (défaite en seizième de finale, le
troisième tour fédéral), elles ont donc continué avec cette coupe
régionale.
Il
est vrai reversées tardivement, les filles de Serge Pialat ont tout
de même du éliminer deux équipes de leur poule de DH, dont une
victoire dans le derby à Trélissac, pourtant leader à cette
époque. Mais le BPFC aime l'enjeu pesant sur ce genre de match, et
le prouve chaque année. Après avoir perdu les deux dernières
finales, à chaque fois contre Mérignac/Arlac, depuis monté en D2,
les revoilà au même niveau.
L'équipe
est en forme, et en plus de ses succès en coupe, n'a perdu qu'un
seul de ses treize derniers matchs en championnat. Une compétition
qui s'est terminée sur deux beaux succès, chez la réserve des
Girondins de Bordeaux, le leader (3-1), puis contre Trélissac 1-0 il
y a deux semaines. « On a eu besoin de décompresser derrière, on a
fait un peu plus de ludique, avant de repartir de l'avant cette
semaine », explique le coach Serge Pialat.
Quant
au passif, avec ces deux défaites en finale, le coach n'en fait pas
un point majeur de son discours : « Au contraire, c'est un vécu que
l'on a. La seule chose importante est de ne pas jouer la finale avant
ou de se croire arrivé ». Un discours toujours aussi humble, même
si les ambitions seront là face à ASMUR.
Un
adversaire peut-être plus compliqué qu'il n'y paraît, malgré la
division d'écart. Car ce club, né l'été dernier, est « l'ancien
» Jurançon, club de haut niveau de DH. La preuve, l'équipe a
survolé les deux phases de PH et remontera avec Bergerac l'an
prochain, sauf montée de Bergerac en D2 (voir encadré). En vingt
match au total, dix-neuf victoires et un nul, pour cent-dix-sept buts
marqués et seulement six encaissés. Un bilan qui peut faire peur.
«
S'ils sont là, ce n'est pas par hasard, et il faut évidemment
respecter notre adversaire. On se méfie de cette équipe, mais il
faut tout de même se concentrer sur nous en premier, et faire ce que
l'on sait si l'on veut espérer gagner », ajoute le coach du BPFC.
La pression monte au fur et à mesure que le match se rapproche, et
malgré quelques incertitudes sur le groupe, ce dernier a déjà
quelques idées en tête.
«
Soit on va faire un gros pressing pour récupérer le ballon haut et
être de suite dangereux par du jeu rapide au sol, soit on va décider
d'attendre un peu plus face à cette équipe que l'on ne connaît
pas. On sait que l'on a la faculté d'alterner les deux systèmes
aussi », conclut-il. Dimanche, le BPFC a l'occasion de se voir
récompenser des efforts menés ces dernières années. Mais cette
récompense ne viendra pas toute seule, il faudra aller la
chercher...
Bergerac
(DH) – ASMUR (PH)
Stade
André Mabille (La Brède), coup d’envoi dimanche à 16h.
Arbitres
: Savina Elbour, assisté de Melissa Rossignol et Alexandra Camarinha
Le
groupe : Bela,
Bodain, M. Busillet, S. Busillet, Camus, Carrié, Chaboisseau,
Chouet, Claret, Demarconnay, Ducros, Haubrich, Martin, Nierichlo,
Morales, Ribeiro, Sardella.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire