vendredi 19 février 2016

Trois questions à Bachir Koucha

L'entraîneur-joueur de Sarlat (DH) revient sur la situation difficile qu'il vit avec son jeune effectif et sur la fin de saison compliquée qui se dessine.

Sylvain Desgroppes : Comment expliquez-vous vos difficultés cette saison ?
Bachir Koucha : On est une équipe très jeune, donc avec des résultats en dents de scie. Et en plus, il y a souvent des joueurs cadres qui manquent, donc cela devient très vite compliqué, avec un effectif limité quantitativement. Ce n'est pas facile, on a peu d'armes pour lutter.
Quand je me suis inscrit dans le projet proposé, avec les jeunes du club, je savais de toute façon que ce serait difficile, en sachant que l'on s'était déjà maintenu à la dernière journée la saison dernière et que plus de la moitié de l’effectif avait changé cet été.

Vous avez pourtant fait ce qu'il fallait contre les concurrents directs...
On a une seule défaite contre les cinq équipes du bas de tableau. Mais on manque de régularité dans nos matchs. On ne concrétise pas dans nos temps forts, et les temps faibles, on les paie cash...
C'est toujours comme cela dans une spirale négative, et la chance n'est pas là non plus. Il y a des facteurs décisifs dans le football, et pour l'instant ils nous font défaut. De toute façon, maintenant, jusqu'à la fin de la saison, tous les matchs seront importants.

Quelles sont vos solutions pour vous donner une chance de vous maintenir ?
On va repartir de l'avant, c'est obligé. Les gars travaillent à l'entraînement, il faut maintenant arriver à sortir des matchs pleins. La seule pression que les jeunes doivent avoir, c'est celle de faire un bon match. Le côté résultat pur, c'est à l'entraîneur de l'assumer.
Je me dois de beaucoup communiquer sur l'aspect mental, surtout avec des jeunes. Avec eux, on est dans la reconstruction, on communique surtout pour ne pas qu'ils lâchent, qu'ils continuent à progresser. On n'abandonnera pas, on croira au maintien jusqu'au bout.

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