samedi 15 août 2015

Un mercato en CFA

Le président du BPFC Christophe Fauvel revient sur un mercato estival efficace et conséquent pour étoffer le groupe CFA.

Sylvain Desgroppes : Comment fonctionne le club pour le recrutement ?
Christophe Fauvel : Le coach Fabien Pujo et son staff commencent par discuter avec Paul Maso (conseiller du président, en charge du recrutement, NDLR) pour définir le profil de joueurs à rechercher. Paul Maso prend ensuite contact avec les joueurs ciblés pour parler du projet du club, du plan de jeu. Si sportivement tout se passe bien après cette prise de contact, alors j'interviens dans un troisième temps, sur les plans techniques et financiers, pour régler la venue du joueur.

Quel est le profil-type recherché ?
Tout en voulant conserver au maximum le groupe de la saison dernière, le fait de monter implique logiquement un besoin de se renforcer. On a donc cherché des joueurs d'expérience pour consolider notre effectif. Pour le reste, on a tenu à rester dans le projet du club. Le savoir-être et la personnalité des joueurs sont deux critères importants pour nous. On veut des joueurs de qualité mais aussi avec la bonne mentalité. Enfin, on regarde le critère d'identité géographique, de territoire. C'est en fonction de ces trois paramètres que l'on regarde qui peut être disponible.

Comment ont été gérés les quatre premiers transferts ?
Quatre postes avaient été ciblés au préalable, que l'on monte en CFA ou pas. Donc les contacts étaient déjà pris avec les joueurs, et les accords donnés. Dès le dernier match terminé, on a quasiment pu officialiser ces quatre venues. On a eu les joueurs que l'on voulait : un gaucher en défense (Lacrampe), un milieu polyvalent (Chevalier), un milieu offensif droit (Jamin), un attaquant de pointe (Bouscarrat).

Cela n'a pas empêché un imprévu avec le départ de Boughida...
On voulait laisser de la place au groupe de l'an dernier, donc garder un maximum de joueurs. Pour Farid Boughida, c'est le coach qui a appris le premier qu'il avait une opportunité pour signer dans un club professionnel en Algérie. Même si cela est intervenu assez tardivement après la fin du championnat, environ début juillet, on a vite réagi. Victor Fuchs était déjà dans nos tablettes, et une place se libérant dans son secteur de jeu, on a pu le faire venir dans les vingt-quatre heures qui ont suivies.

Cette réactivité n'est-elle pas le point fort du BPFC sur ce mercato ?
Il faut avoir une cellule de recrutement active, avec un ou deux coups d'avance pour pouvoir réagir vite lorsque cela est nécessaire. On peut dire que l'on a des joueurs qui sont suivis dans tous les secteurs de jeu, avec des contacts pré-établis, et lorsqu'il y a un besoin de recrutement comme avec le départ non prévu de Boughida, on a déjà les contacts, le transfert est donc facilité.

Qu'en est-il de la venue de Clément Badin ?
Lors du départ de Boughida, c'était déjà une de nos pistes, mais il recherchait alors plus un départ vers un club de D2 espagnol. Il s'est tout de même entraîné avec le groupe, a joué les matchs amicaux. Cela a été une vraie opportunité, un plus pour nous. Il appartient aussi au profil que l'on privilégie, et connaît plusieurs joueurs du groupe, entre les anciens bordelais et les anciens trélissacois. Clément Badin, c'est un peu mon joker personnel, comme je m'en laisse la liberté parfois, et il renforce aussi un secteur de jeu important.

Enfin, comment a été finalisée la venue du gardien Loustallot ?
Anthony Loustallot connaissait Guillaume Velez car ils ont été formés tous les deux au Toulouse FC. Il est donc arrivé chez nous l'hiver dernier pour s'entraîner car il n'avait plus de club. Il a repris contact avec le terrain, a vécu avec le groupe de l'intérieur, s'est bien entendu avec les joueurs. Sa signature chez nous était donc la suite logique, sachant que l'on avait un départ dans nos gardiens avec Blancheton. Il est pour l'instant n°2 derrière Dolivet qui a assuré la deuxième partie de saison l'an dernier et la montée, mais il est ambitieux et compétiteur, cela donne une bonne concurrence entre lui, Dolivet et Paul Fauvel. Cela se fait dans la sérénité et permet a chacun de progresser plus vite.

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