samedi 15 août 2015

Le BPFC veut se stabiliser

Le président du BPFC Christophe Fauvel dresse un état des lieux sur le retour de son club en CFA, entre ambition et humilité.

Après six ans d'attente, le Bergerac Périgord Football Club retrouve le CFA. Six longues années plus ou moins mouvementées depuis cette descente en mai 2009, et surtout six années d'efforts pour enfin retrouver le quatrième échelon du football français.
Car lorsque le BPFC redescend en CFA2 une année seulement après être monté, le président Christophe Fauvel décide de poursuivre les efforts du club, notamment en terme de budget, pour remonter le plus vite possible. La lutte pour l'accession sera plus longue que prévue...
Il faut maintenant se réadapter à un CFA exigeant sur tous les plans. « Le CFA, c'est aussi une rigueur budgétaire plus importante. Même si on s'y était préparé, il y a toujours des aléas, il faut rester vigilant », avance Christophe Fauvel. Ce dernier avait gardé un budget plutôt élevé pour le CFA2, à environ 880000 euros, mais qui présente aujourd'hui un avantage : la marche est moins haute pour s'adapter au CFA.
« Un budget de 1,1 millions d'euros, c'est beaucoup d'énergies. Heureusement que l'on était prêt, car derrière il y a beaucoup de responsabilités, et que le temps pour s'adapter avant d'entamer la nouvelle saison passe très vite », avoue le président du BPFC.

Quel projet ?
Le CFA. Un Championnat de France Amateurs qui n'en a aujourd'hui quasiment plus que le nom. « On peut parler de semi-pro », avance Christophe Fauvel. Au regard des progrès constants de ces dernières années, tant sportivement qu'économiquement, le CFA a en effet bien changé. En réponse, les clubs sont plus structurés.
« C'est six ou sept entraînements par semaine, 13500 km de déplacements cumulés. Si on n'avait pas 90 % de l'effectif concentré uniquement sur le foot, ce ne serait pas possible pour nous de tenir, en terme de gestion, de récupération, de temps », détaille le président.
Au-delà des chiffres, le club a donc fait évoluer sa politique ces dernières années. Notamment en mettant plus l'accent sur la formation, au travers des équipes de jeunes, et de deux équipes B et C en ligue d'Aquitaine. Mais aussi grâce à un recrutement tourné vers des joueurs à la mentalité « club », ayant des attaches localement.
Un projet qui en est à sa troisième année et que le président ne souhaite pas abandonner, bien au contraire : « On s'y retrouve tous, joueurs, staff, dirigeants. On veut donc continuer dans cette orientation, éviter les joueurs mercenaires. On l'a eu fait par le passé, on n'en veut plus aujourd'hui ».
Alors que le championnat reprend ce samedi soir, place maintenant aux ambitions sportives. Avec une idée en tête que le président ne cesse de marteler : « On veut être en CFA encore l'an prochain ». Pour lui, cela passera notamment par un bon départ : « C'est ce qui sera déterminant, pour garder la dynamique de l'an dernier, donner de la confiance à ce groupe ».
Après, tout sera possible. « On a un groupe de qualité, on l'a vu en préparation. On ne se donne pas non plus de limites, on va attendre ce que cela va donner en compétition », conclut le président.

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