samedi 12 septembre 2015

Trois questions à Khalid El Kihel

Retour sur le début de saison parfait du BPFC avec le capitaine et joueur emblématique du club Khalid El Kihel.

Sylvain Desgroppes : Vous attendiez-vous à un tel départ, et comment l'expliquez vous ?
Khalid El Kihel : On n'avait pas fait de prévisionnel en terme de points. On est sur la continuité de la saison dernière. On a bien bossé physiquement et psychologiquement cet été, et on voit que c'est important car le CFA est beaucoup plus exigeant là-dessus.
Les renforts arrivés cet été sont avant tout des bons gars, avant même d'être des bons footballeurs. On a un groupe sympathique, travailleur, et tout le monde fait preuve d'humilité.

Autour du club, un vrai engouement est en train de naître...
Sur le terrain, on arrive à se libérer, à vite trouver nos marques. Et on donne tout, pour nous mais aussi pour les bergeracois qui attendent depuis longtemps d'avoir une équipe à ce niveau-là. Il y a du monde qui commence à venir au stade, on grappille doucement des spectateurs. Quel que soit le résultat, il faut donner une image positive pour continuer à séduire. L'esprit et le jeu, ce n'est pas qu'une devise, il faut aussi qu'on l'applique.

Quel est votre rôle en tant que capitaine ?
Dans notre équipe, chacun a un rôle, l'alchimie s'est vite mise en place entre nous, avec une intersaison très positive là-dessus. Tout le monde a trouvé sa place, on a un groupe large et avec beaucoup de compétition pour avoir du temps de jeu, mais cette compétition est bonne. Pour ma part, je suis un ancien ici, je dois tout donner, et assurer un lien entre le coach et les joueurs. Mon rôle est d'éviter les problèmes, de garder un équilibre dans le groupe. Les résultats positifs facilitent aussi les choses.

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