Le
BPPH arrive enfin au terme d'une longue préparation estivale. Sept
semaines de travail pour se préparer à une nouvelle saison en N1.
Après
une saison 2014-2015 plutôt mitigée compte-tenue des ambitions qui
avaient été affichées, le BPPH avance cette fois avec plus de
prudence et quelques incertitudes. Une nouvelle poule, un effectif
dont la physionomie a changé, un nouveau projet, le club a fait
évoluer beaucoup de choses.
Le
premier élément de la préparation estivale mise en place par le
staff technique et le club, c'est la préparation commune effectuée
sur les seniors filles. Une décision prise pour remettre au cœur du
projet du club l'esprit de convivialité et de cohésion. Un succès
pour le manager Michel Cassier : « L'équipe paraît plus soudée.
Le groupe A+B vit bien ensemble, et dans ce cadre-là, on va mieux
s'en sortir que l'an dernier ».
Côté
sportif, des incertitudes demeurent. Les coachs avaient décidé de
pousser les joueuses un peu plus loin sur la plan physique, un manque
identifié l'an dernier. Ce qui pourrait expliquer les résultats
récents et l'élimination dès le premier tour de la coupe de France
à Bayonne (N2) le weekend dernier. « Il y a eu des évolutions
positives sur le collectif, mais ce qui m'inquiète surtout, c'est
que l'on ne soit pas assez régulier dans nos matchs », explique
Michel Cassier.
Quelles
ambitions ?
Il
faudra pourtant vite se remettre en route, avec le début du
championnat dès ce weekend. Les bergeracoises vont découvrir de
nouvelles équipes, le club passant de la poule « Grand-Ouest » à
la la poule « Sud ». Un changement qui n'est pas pour déplaire au
manager du BPPH : « On va pouvoir se concentrer et travailler sur
nos propres forces, essayer de battre l'adversaire là-dessus plutôt
que de se poser des questions sur ce qu'il y aura en face de nous »,
affirme-t-il.
Certaines
équipes semblent tout de même ressortir dans la poule. Parmi elles,
Bouillargues, Plan de Cuques, ou encore Le Pouzin. Ce qui donnerait
une autre physionomie au championnat. L'an dernier, Celles sur Belle
avait écrasé la compétition. Si un plus grand nombre d'équipes
sont amenées cette saison à se battre, cela pourrait resserrer le
haut du tableau.
Pour
le manager, les ambitions sont claires : « On se doit de viser le
top 5, pas en-dessous. Il faudra ensuite saisir toutes les
opportunités. Même si le projet de départ devait nous conduire à
viser la montée cette année, le départ de Bournez notamment oblige
à remettre de nouvelles choses en place, avec un groupe plus jeune.
Il nous faudra donc plus de temps ».
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