mercredi 16 septembre 2015

Travailler dans la stabilité

Les deux représentants périgourdins avancent dans cette nouvelle saison sous l'étiquette de la stabilité et de l'humilité.

Pour la réserve de Bergerac comme pour Coulounieix/Chamiers, si les situations des deux clubs sont différentes, les ambitions sont similaires. Obtenir le plus rapidement possible le maintien, viser pourquoi pas plus haut, et surtout former. Dans la politique des clubs comme le management, la continuité est de mise.

Chamiers, le défi permanent
De CFA à DHR, la Dordogne compte six équipes. Les deux locomotives Bergerac et Trélissac sont représentées par deux équipes chacune, en CFA et DH pour Trélissac, CFA et DHR pour Bergerac. Avec Sarlat en DH, Coulounieix/Chamiers est donc le quatrième club du département. Une position qui fait la fierté du président Philippe Gory, qui doit faire des prouesses avec un budget faible pour un club comme le sien.
« On n'a jamais été aussi stable à ce niveau. C'est un défi permanent pour nous, qui passe par la formation, la construction », affirme le président. Une stabilité qui se traduit par la quatrième saison à la tête de l'équipe du coach Mohamed Akki. « On veut des jeunes qui en veulent, qui ont envie de progresser, de travailler, et le coach est exactement dans cette optique, on n'a donc pas de raison de changer », continue Philippe Gory.
Un travail de reconstruction permanent qui passe par la formation de jeunes recrutés autour en Dordogne, et par la formation en interne. « On est dans un chantier de reconstruction de notre école de football, avec le label qualité de la FFF pour notre école de football en 2013, et le même label pour l'école de football féminine en 2015 », détaille le président.
Pour la saison à venir, le coach Mohamed Akki va devoir une nouvelle fois composer avec un groupe qui a largement changé. Pas de quoi enlever certaines ambitions pour le président : « On vise les cinq premières places, on a les moyens de le faire avec du sérieux ».

Bergerac et la formation
De son côté, Bergerac doit composer avec les impératifs d'une équipe réserve. La politique du club est celle de la formation. Il faut donner une marche à suivre aux jeunes espoirs formés au BPFC, avec une première étape en PL avec la C, puis une seconde avec la DHR avant d'espérer la CFA.
Dans cette optique, il n'y a pas de réels objectifs fixés. Pour Richard Maquin, « il faut surtout le maintien, et essayer de l'avoir plus vite que l'an dernier, mieux maîtriser nos matchs, prendre plus de plaisir ». La montée n'est pas un but à atteindre, ce n'est pas l'élément central qui guide la saison pour le coach. Pour ce dernier, « il faut être dans la formation, faire jouer les jeunes et prendre le temps de travailler ».
Mais être une réserve de CFA, c'est aussi jongler avec les exigences de l'équipe première. Ainsi, la réserve du BPFC a commencé tôt la préparation, avec un gros travail foncier : « Il ne fallait pas qu'il y ait de trop gros écarts entre les joueurs de la DHR et ceux de la CFA », explique le coach. Le championnat reprenant tôt pour la A, il a fallu donner du temps de jeu sur des matchs amicaux aux joueurs non-sélectionnés.
Des choix qui ne dérangent pas pour autant Richard Maquin, qui espère bien pouvoir profiter de la dynamique actuelle du club : « Je regarde surtout la cohésion, l'état d'esprit, les relations techniques qui se mettent en place, et sur ces domaines, je suis confiant ».
Au point pourquoi pas de viser plus haut que le maintien...

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