Les
deux représentants périgourdins avancent dans cette nouvelle saison
sous l'étiquette de la stabilité et de l'humilité.
Pour
la réserve de Bergerac comme pour Coulounieix/Chamiers, si les
situations des deux clubs sont différentes, les ambitions sont
similaires. Obtenir le plus rapidement possible le maintien, viser
pourquoi pas plus haut, et surtout former. Dans la politique des clubs
comme le management, la continuité est de mise.
Chamiers, le défi permanent
De
CFA à DHR, la Dordogne compte six équipes. Les deux locomotives
Bergerac et Trélissac sont représentées par deux équipes chacune,
en CFA et DH pour Trélissac, CFA et DHR pour Bergerac. Avec Sarlat
en DH, Coulounieix/Chamiers est donc le quatrième club du département.
Une position qui fait la fierté du président Philippe Gory, qui
doit faire des prouesses avec un budget faible pour un club comme le
sien.
«
On n'a jamais été aussi stable à ce niveau. C'est un défi
permanent pour nous, qui passe par la formation, la construction »,
affirme le président. Une stabilité qui se traduit par la quatrième
saison à la tête de l'équipe du coach Mohamed Akki. « On veut des
jeunes qui en veulent, qui ont envie de progresser, de
travailler, et le coach est exactement dans cette optique, on n'a donc pas de
raison de changer », continue Philippe Gory.
Un
travail de reconstruction permanent qui passe par la formation de
jeunes recrutés autour en Dordogne, et par la formation en interne.
« On est dans un chantier de reconstruction de notre école de
football, avec le label qualité de la FFF pour notre école de
football en 2013, et le même label pour l'école de football
féminine en 2015 », détaille le président.
Pour
la saison à venir, le coach Mohamed Akki va devoir une nouvelle fois
composer avec un groupe qui a largement changé. Pas de quoi enlever
certaines ambitions pour le président : « On vise les cinq
premières places, on a les moyens de le faire avec du sérieux ».
Bergerac et la formation
De
son côté, Bergerac doit composer avec les impératifs d'une équipe
réserve. La politique du club est celle de la formation. Il faut
donner une marche à suivre aux jeunes espoirs formés au BPFC, avec
une première étape en PL avec la C, puis une seconde avec la DHR
avant d'espérer la CFA.
Dans
cette optique, il n'y a pas de réels objectifs fixés. Pour Richard
Maquin, « il faut surtout le maintien, et essayer de l'avoir plus
vite que l'an dernier, mieux maîtriser nos matchs, prendre plus de
plaisir ». La montée n'est pas un but à atteindre, ce n'est pas
l'élément central qui guide la saison pour le coach. Pour ce
dernier, « il faut être dans la formation, faire jouer les jeunes
et prendre le temps de travailler ».
Mais
être une réserve de CFA, c'est aussi jongler avec les exigences de
l'équipe première. Ainsi, la réserve du BPFC a commencé tôt la
préparation, avec un gros travail foncier : « Il ne fallait pas
qu'il y ait de trop gros écarts entre les joueurs de la DHR et ceux
de la CFA », explique le coach. Le championnat reprenant tôt pour
la A, il a fallu donner du temps de jeu sur des matchs amicaux aux
joueurs non-sélectionnés.
Des
choix qui ne dérangent pas pour autant Richard Maquin, qui espère
bien pouvoir profiter de la dynamique actuelle du club : « Je
regarde surtout la cohésion, l'état d'esprit, les relations
techniques qui se mettent en place, et sur ces domaines, je suis
confiant ».
Au
point pourquoi pas de viser plus haut que le maintien...
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