vendredi 2 octobre 2015

Trois questions à Frédéric Muller

L'entraîneur, qui a passé dix ans à Thenon, est arrivé à Boulazac cet été, dans un club très ambitieux.

Sylvain Desgroppes : Comment s'est fait votre venue à Boulazac ?
Frédéric Muller : Je connaissais déjà le président du club Franck Autière, qui a de suite pensé à moi lorsque Pascal Gomes a annoncé son départ, en sachant que j’avais déjà un pied au club puisque j'entraînais les U15. Il y a ici un projet global, à la fois chez les seniors pour atteindre la DH sous trois ans, et chez les jeunes où le club veut être représenté dans les catégories régionales. Cela a fini de me motiver.

Que gardez-vous de votre aventure à Thenon ?
J'ai fait beaucoup de choses en dix ans à Thenon, vécu de belles aventures humaines. Mais il manquait peut-être de moyens humais pour avancer... Avec le recul, j'en faisais beaucoup là-bas. C'est ce que je voulais aussi, car c'était mon club de cœur, mais je m'aperçois aujourd'hui que j'y perdais car j'étais moins concentré sur le foot.

Quel regard portez-vous sur Boulazac ?
Autour du club, il y a une mairie très présente, des infrastructures magnifiques pour un travail optimal. Le président fait beaucoup de choses, tout est carré au club, il y a de la rigueur et de la discipline chez les joueurs, trois éducateurs par équipes de jeunes... Pour moi, il y a un contrat moral de trois ans. Mon rôle est d'atteindre la DH, et à côté de garder un œil sur les jeunes pour qu'ils deviennent le réservoir de la première.

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