jeudi 30 juillet 2015

L'été de la gestion

Bergerac continue sa préparation, avec cette fois un match face à Colomiers. Pour le coach, cette période est un jeu où il faut équilibrer les efforts pour travailler efficacement sans risquer de blessure non plus...

La préparation d'avant-saison avance, les matchs amicaux s'enchaînent pour le BPFC comme pour toutes les équipes. Avec toujours la même rengaine : gérer du mieux possible les temps de jeu, et éviter le pire, les blessures...
Pour le BPFC, la choix a été clair. Une fois la fête du match contre Chelsea passée, place aux quatre matchs amicaux répartis sur deux semaines. Tout a bien démarré ce mercredi contre Trélissac, et Fabien Pujo va continuer son travail de gestion contre Colomiers demain.
« On a vu ce qu'était un vrai match de ce niveau. Ça joue plus au ballon en CFA, mais les duels font plus mal aussi. On perd déjà trois joueurs après le premier test », explique le coach bergeracois, qui ne veut prendre aucun risque avec ces joueurs.
Des absences qui ne vont pas pour autant modifier l'esprit que Fabien Pujo souhaite donner à ces matchs amicaux : « On prend un groupe assez large, et on souhaite concerner tout le monde. On va tout regarder, entre la gestion physique, ceux qui ont des petites alertes, ceux qui reviennent de longues blessures ».
Pas question pour le BPFC de perdre un joueur en route, ni physiquement, parce que les risques pris auront été trop grands, ni moralement, en ne donnant pas assez de temps de jeu. Pour le technicien bergeracois, il s'agit « de pouvoir disposer de tout le groupe au moment des vrais choix, lorsque la compétition débutera ».
En attendant, il faut tester, encore et encore. Trouver les bonnes associations, appliquer différentes tactiques en cours de matchs, mettre en place différents dispositifs, etc. « On cherche les différentes combinaisons de joueurs possibles. On a aussi plusieurs systèmes de jeu possibles, on va tous les appliquer sur les quatre matchs », affirme Fabien Pujo.
Peu importe le résultat, l'important est de gérer ces quinze jours au mieux.

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