Après
une victoire en ouverture de la saison, le BPFC fait ses grands
débuts à Campréal avec la réception de Romorantin.
Pour
son retour en CFA, le Bergerac Périgord FC a connu une entame idéale
la semaine dernière, en s'imposant en déplacement 1-0 sur les
terres de Plabennec. Une première réussie qui en appelle d'autres,
espèrent les dirigeants du BPFC. Pourquoi donc ne pas commencer de
la meilleure des façons pour ce premier match de CFA à la maison.
S'adapter au CFA
«
On espère que ce sera à l'image de la semaine dernière. On a passé
un bon moment pour cette première en CFA, on espère recommencer
pour la première à domicile », affirme Fabien Pujo. Le coach sait
maintenant plus précisément ce qui va attendre son groupe en
championnat : « le rythme est supérieur, les duels sont plus
agressifs, plus durs. Mais il y a tellement d'intensité que les
espaces s'ouvrent plus au fur et à mesure de la deuxième mi-temps
», détaille-t-il.
Les
résultats de la première journée, avec une seule victoire à
domicile pour cinq à l'extérieur, sont aussi un premier vecteur
d'enseignement pour le technicien bergeracois. « C'est la preuve que
tout le monde veut bien commencer son championnat, que les équipes
sont bien organisées à domicile comme en déplacement, mais qu'il y
a encore des réglages dans toutes les équipes ». Les premières
journées devraient donc être à chaque fois une façon de
travailler, sans pour autant tirer de conclusions définitives sur le
reste de la saison.
De
toute façon, le coach le sait, après la montée obtenue l'an passé,
le BPFC est dans une année de transition. Ce qui laisse aussi plus
de temps pour s'adapter, installer son jeu, sans une pression
excessive sur le résultat. « On va prendre le temps de poser nos
idées de jeu, notre volonté, même si cela voudra dire parfois
perdre quelques points. Mais on a plus de latitude que l'an passé,
l'objectif, c'est de ne pas se mettre en danger au classement »,
avoue Fabien Pujo.
Le
plaisir du jeu
Preuve
une fois de plus que le BPFC est installé dans une politique de long
terme, et veut construire sans se précipiter. Ce qui passe par une
identité club, d'où une politique de recrutement local et de
formation. Ce qui passe aussi par une identité de jeu, travail
confié à Fabien Pujo. Le BPFC ne va donc pas forcément chercher la
victoire à tout prix, mais aussi gagner avec la manière.
Cela
ne veut pas dire non plus oublier ses principes défensifs. « On ne
va pas tout le temps et tous défendre, mais il faut aussi être
prudent, former un bon bloc pour être bon à la récupération.
C'est ensuite qu'il faut bien conserver le ballon, trouver les bonnes
solutions de jeu », détaille le technicien.
Offensivement
donc, aux joueurs de se lâcher. La volonté du club est claire :
faire revenir un public nombreux à Campréal. Et cela passe par un
facteur : le spectacle offert. La première étape, cet été face
aux U21 de Chelsea, avait été franchie avec succès. Un jeu
construit, des équipes qui se découvrent, qui prennent des risques,
et des buts.
Le
discours du coach n'a pas changé depuis : « On va attaquer en
nombre, pour scorer avant l'adversaire, quitte à se mettre en
difficulté. Le but du football, c'est de marquer un but de plus que
l'adversaire, pas d'en prendre un de moins ». Voilà de quoi
intéresser le public sur le papier. Faut-il encore le prouver sur le
terrain.
Car
cette politique, aussi bonne soit elle, a une certaine limite. Pour
un vrai et beau spectacle, il faut être deux. Au-delà des buts, le
coach veut de toute façon montrer au spectateur de Campréal « une
équipe qui plaît dans son identité, avec de la générosité dans
les efforts, un vrai collectif ».
Rendez-vous
ce soir face à Romorantin, en espérant voir toutes ces belles
promesses de jeu en action.
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