Joueur
expérimenté du BPFC, Kévin Delavier fait partie de ces joueurs
bergeracois à avoir évolué également sous les couleurs
trélissacoises dans sa carrière.
A
30 ans, Kévin Dlavier entame sa quatrième saison sous les couleurs
du BPFC. Parisien d'origine, son parcours l'a mené à Toulouse,
Orléans, Romorantin, Anglet, Trélissac (2009-2011), de nouveau
Anglet, et enfin Bergerac à l'été 2012. S'il a beaucoup navigué,
jamais il n'était resté aussi longtemps dans le même club.
«
Il y avait un projet, une envie de grandir qui m'ont séduit. Je les
avais joué, et j'avais trouvé une belle équipe, où je savais que
je pourrais prendre du plaisir. De plus, je voulais me stabiliser
dans le sud-ouest », explique le joueur. Des valeurs qui par le
hasard des choses sont devenues les fers de lance de la politique du
BPFC depuis deux ans.
Leader
par l'exemple
Joueur
au caractère plutôt discret, il a vu beaucoup de monde passer dans
le vestiaire du BPFC ces dernières années. Lui est resté, et fait
partie des quatre joueurs à porter le maillot bergeracois depuis
2012. « C'est un plaisir de voir que le club compte sur moi, me fait
confiance, malgré la montée en CFA », reconnaît volontiers
l'ailier.
Celui
qui a aujourd'hui l'expérience du terrain, passé notamment par le
National à Romorantin, et l'expérience de l'âge observe un groupe
qui vit bien ensemble. Sa parole dans le vestiaire est rare, mais son
regard bienveillant : « On ne ressent pas forcément la différence,
notamment sur l'âge. Les joueurs qui sont arrivés sont des bons
joueurs mais aussi de bonnes personnes, ils sont très pros. De toute
façon, faire « le gendarme » n'est pas dans ma nature ».
L'exemple,
c'est sur le terrain qu'il le donne. Joueur très apprécié du
public bergeracois pour ses valeurs de combattant, sa vision du
football est celle d'un passionné, qui se donne toujours à fond. «
C'est naturel pour moi, c'est comme ça que je vois le football »,
confie-t-il.
Et
cela fait maintenant plus de trois ans que le stade de Campréal voit
Kévin Delavier arpenter son couloir, avec toujours autant d'envie et
de détermination. Dribbles, vitesse, percussion sont ses principales
qualités. « C'est peut-être un défaut, mais je vais toujours
chercher la dernière passe au lieu d'être parfois plus égoïste,
c'est mon plaisir », explique Kévin Delavier.
Le
derby
Mais
Kévin Delavier a aussi une autre particularité. C'est en effet le
dernier buteur du dernier derby opposant Trélissac à Bergerac en
championnat. L'ailier était alors sous les couleurs trélissacoises.
C'était en mars 2011, en CFA2. Trélissac s'imposera à domicile
3-2. Une anecdote qui fait sourire celui qui a changé de côté
depuis.
Ce
dernier revient sur la saveur particulière de ces matchs : « Quel
que soit notre parcours, on a envie de faire encore un peu plus.
C'est un match à part, il y a de la tension, on sent une attente, il
y a beaucoup de public. C'est pour vivre ça qu'on fait du foot »,
explique-t-il. Ce sera évidemment le cas ce soir, avec un stade de
Campréal qui devrait faire le plein.
Pour
les joueurs, Kévin Delavier le premier, ce sera de nouveaux
souvenirs qui resteront gravés. « On joue beaucoup de matchs chaque
année, mais ces matchs-là, on s'en souvient. On se rappelle des
scores, des buts... De façon plus sympa, c'est aussi pour moi
l'occasion de croiser des joueurs comme Jimmy Burgho ou Rudy Gérard,
même si pendant 90 minutes, on oublie tout ça », conclut le
bergeracois.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire