En grand club qu'il est, Chelsea ne laisse rien au hasard, même pour une rencontre amicale et festive contre Bergerac. Le tout articulé autour de Neil Bath.
Ce
vendredi, les U21 de Chelsea ont effectué une petite heure
d'entraînement sur la pelouse de Gaston Simounet. Pour maintenir une
forme physique, et pour prendre possession des lieux. La boutique du
club est là, les mascottes sont aussi de la partie, les bus sont
garés au bord du terrain, les joueurs, le staff et les médias du
club sont sur la pelouse, Chelsea est « à domicile ».
Une
armada qui impressionne les spectateurs présents en tribunes, mais
aussi la direction du club bergeracois. « C'est un vrai club très
professionnel. Mais il faut souligner à la fois la rigueur et la
simplicité de Chelsea », avance le président Christophe Fauvel.
Observateur
avisé en tribunes pendant l'entraînement ouvert au public, Fabien
Pujo est lui-aussi admiratif : « On a vu ce qu'était le très très
haut niveau, comment cela fonctionnait en terme de staff, de gestion
de matériel, de travail ».
Autour
du club, forcément très sollicité pendant son séjour en Dordogne,
Adrian Philips, chargé des relations presse, veille. La
communication est maîtrisé, autour de la devise de Chelsea : «
Here to play, here to stay (Ici pour jouer, ici pour rester, NDLR) ».
Pour
Neil Bath, chargé de développement jeunes, le séjour s'articule
autour de deux domaines, le sportif et le social : « On a d'un côté
le match, dans le cadre de notre préparation, et on espère être le
plus compétitif possible. Mais il y aussi le côté communauté, on
veut développer le football et notre image ici comme partout où
l'on passe ».
Sportivement
en tous cas, l'écart dans la préparation entre les deux clubs
risque de faire pencher le match en faveur des anglais. Le BPFC de
son côté jouera son premier amical. Pour les U21 de Chelsea, il
s'agit de la deuxième partie de la préparation. Le troisième match
amical (sur cinq), avant le championnat qui commencera dès le 09
août. « On travaille encore sur du conditionnement physique, on
fait tourner l'équipe, mais on fera tout pour gagner », résume
Neil Bath.
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