L'ES
Gardonne est tout de suite dans le bain de cette N2, avec un
déplacement chez l'un des ogres de la poule, Brissac-Aubance.
Avec
quatre montées en quatre ans, Gardonne est habitué à apprendre
vite, à prendre la mesure de sa division, et à la dominer. Mais
cette saison plus que les autres encore, la marche à franchir est
haute. De l'avis du président comme du coach, il y a une vraie
différence en terme d'intensité, de duels, de physique.
C'est
dans cette incertitude que Gardonne a pourtant entamé de la
meilleure des manières sa saison la semaine dernière, en s'imposant
à domicile contre le Stade Montois. Et avec la manière, 84-50. «
Tout s'est passé à la perfection. Contre un concurrent direct pour
la maintien, gagner et avec un goal-average de +34, c'est l'idéal »,
avance le président Philippe Pedegai.
Comme
à son habitude, le coach Sylvain Lautié est plus mesuré. S'il
avoue lui-même « être surpris du résultat et encore plus de son
ampleur », il a sa propre explication. Pour lui, « La puissance
offensive des équipes est supérieure en N2, donc un relâchement en
défense se paie plus vite et plus sévèrement, ce qui explique ce
type d'écart, fréquents à ce niveau-là ».
La
victoire ne change par ailleurs rien ou presque à sa vision actuelle
de son équipe. Deux points faibles empêchent encore Gardonne d'être
en pleine possession de ses moyens : « On est en retard physiquement
et tactiquement. On a commencé à le rattraper, mais il y a encore
du travail », rappelle le coach.
Statistiquement,
la deuxième mi-temps contre le Stade Montois est là pour le
prouver. Face à Brissac, un des candidats les plus sérieux à la
montée, il sera encore difficile de tenir la distance. Du côté des
satisfactions, ce n'est pas une surprise, Sylvain Lautié souligne «
un collectif fort, avec une équipe bien en place, capable de
produire du jeu dans les systèmes ».
Un
point sur lequel il faudra s'appuyer pour tenter de résister à
l'armada brissacoise...
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