Après
quatre semaines intenses physiquement, le BPPH attaque la deuxième
phase de sa préparation, plus axée sur la mise en place et le jeu.
Sandra Lapajne, l'une des deux recrues de la N1 du BPPH cet été. © Eva FG |
Lundi
3 août, reprise des entraînements au Bergerac Périgord Pourpre
Handball. L'ensemble des équipes féminines A, B, et C est réunie
au gymnase Louis Aragon pour le début de la préparation. C'est le
premier choix fort du club en cette période estivale. L'objectif est
clair : souder le groupe.
Pour
Michel Cassier, manager général au club, « si on veut que tout le
monde s'intéresse à tout le monde, il faut que les filles se
connaissent vraiment, se croisent. Je veux que l'on reparle de groupe
et non d'équipes ». Les quatre dernières semaines ont donc été
axées sur cette idée.
Le
stage de la semaine dernière, qui concernait en priorité les filles
de la N1 (équipe 1), était donc ouvert à toutes. La journée
canoë, la soirée d'intronisation pour les nouvelles joueuses ont
été autant de moment riches en anecdotes pour le groupe. « Tout se
passe bien, il y a une bonne ambiance, les filles sont intéressées
», assure le manager.
Le
président Eric Froin peut lui-aussi en témoigner : « Ce choix va
faire notre force cette année. Malgré des différences de niveaux
logiques, tout se passe bien. Et sportivement, des filles se
révèlent, notamment des jeunes, qui jouent plus libérées ».
Passer
à l'offensive
L'aspect
sportif, c'est le coach de la N1 Sébastien Eyheramono qui le gère.
Et son choix a été de faire une préparation physique intense. Des
entraînements où le coach s'est concentré sur les aspects
défensifs du jeu. « Sur vingt ou trente minutes, on est bien.
Après, on subit un peu, on est moins actifs », explique-t-il.
En
tournoi à Bordes les 22 et 23 août, Bergerac a fini 2e sur 5.
Samedi et dimanche, après le stage, l'équipe a conclu cette
première partie de préparation par un nul contre Rochechouart puis
une défaite contre Bordes. « Les joueuses commencent à être
fatiguées. Mais j'ai vu des choses intéressantes sur nos matchs,
les filles sont plus présentes, avec plus de courses. Cela portera
ses fruits plus tard », avoue Sébastien Eyheramono.
Il
reste désormais deux semaines avant le premier match officiel, en
coupe de France à Bayonne. Et trois avant la première journée de
championnat à Antibes. Le moment d'entamer un nouveau cycle pour le
coach : « On va travailler les transitions, les montées de balle,
notre attaque. On va plus faire de la mise en place ».
Peu
à peu, les matchs officiels approchants, les groupes vont être de
nouveau séparés, « afin de mieux travailler les automatismes »,
dixit le coach. « Sur le reste de la saison, on va continuer à
garder des rotations, des entraînements croisés, peut-être même
quelques uns en commun », rajoute Michel Cassier.
Le
coach a en tout cas ses idées de jeu bien en tête, ne reste plus qu'à
les travailler. « Il faut bien écarter, prendre de la profondeur.
Notre jeu sera plus cadré cette année, avec plus de précision dans
les placements notamment », explique-t-il.
Le
match de coupe dans deux semaines sera le test idéal pour observer
les premiers résultats de la préparation et la montée en puissance
du BPPH.
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