dimanche 30 août 2015

Une avant-saison chargée

Après quatre semaines intenses physiquement, le BPPH attaque la deuxième phase de sa préparation, plus axée sur la mise en place et le jeu.

Sandra Lapajne, l'une des deux recrues
de la N1 du BPPH cet été.
© Eva FG
Lundi 3 août, reprise des entraînements au Bergerac Périgord Pourpre Handball. L'ensemble des équipes féminines A, B, et C est réunie au gymnase Louis Aragon pour le début de la préparation. C'est le premier choix fort du club en cette période estivale. L'objectif est clair : souder le groupe.
Pour Michel Cassier, manager général au club, « si on veut que tout le monde s'intéresse à tout le monde, il faut que les filles se connaissent vraiment, se croisent. Je veux que l'on reparle de groupe et non d'équipes ». Les quatre dernières semaines ont donc été axées sur cette idée.
Le stage de la semaine dernière, qui concernait en priorité les filles de la N1 (équipe 1), était donc ouvert à toutes. La journée canoë, la soirée d'intronisation pour les nouvelles joueuses ont été autant de moment riches en anecdotes pour le groupe. « Tout se passe bien, il y a une bonne ambiance, les filles sont intéressées », assure le manager.
Le président Eric Froin peut lui-aussi en témoigner : « Ce choix va faire notre force cette année. Malgré des différences de niveaux logiques, tout se passe bien. Et sportivement, des filles se révèlent, notamment des jeunes, qui jouent plus libérées ».

Passer à l'offensive
L'aspect sportif, c'est le coach de la N1 Sébastien Eyheramono qui le gère. Et son choix a été de faire une préparation physique intense. Des entraînements où le coach s'est concentré sur les aspects défensifs du jeu. « Sur vingt ou trente minutes, on est bien. Après, on subit un peu, on est moins actifs », explique-t-il.
En tournoi à Bordes les 22 et 23 août, Bergerac a fini 2e sur 5. Samedi et dimanche, après le stage, l'équipe a conclu cette première partie de préparation par un nul contre Rochechouart puis une défaite contre Bordes. « Les joueuses commencent à être fatiguées. Mais j'ai vu des choses intéressantes sur nos matchs, les filles sont plus présentes, avec plus de courses. Cela portera ses fruits plus tard », avoue Sébastien Eyheramono.
Il reste désormais deux semaines avant le premier match officiel, en coupe de France à Bayonne. Et trois avant la première journée de championnat à Antibes. Le moment d'entamer un nouveau cycle pour le coach : « On va travailler les transitions, les montées de balle, notre attaque. On va plus faire de la mise en place ».
Peu à peu, les matchs officiels approchants, les groupes vont être de nouveau séparés, « afin de mieux travailler les automatismes », dixit le coach. « Sur le reste de la saison, on va continuer à garder des rotations, des entraînements croisés, peut-être même quelques uns en commun », rajoute Michel Cassier.
Le coach a en tout cas ses idées de jeu bien en tête, ne reste plus qu'à les travailler. « Il faut bien écarter, prendre de la profondeur. Notre jeu sera plus cadré cette année, avec plus de précision dans les placements notamment », explique-t-il.
Le match de coupe dans deux semaines sera le test idéal pour observer les premiers résultats de la préparation et la montée en puissance du BPPH.

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