samedi 3 novembre 2018

Bergerac sans pression en coupe

Alors que le BPPH n'a rien connu d'autre que la défaite sur la phase aller de son championnat, la coupe de France est l'occasion de faire tourner.

Alizée Deschildre fait partie des joueuses
qui devraient trouver plus de temps de jeu.
© Archives Claude Chastenet.
La coupe de France, une parenthèse, un répit, un weekend pour se sortir de la morosité du championnat. C'est avec cet état d'esprit que le BPPH entre dans cette compétition cette saison, après avoir été exempt des premiers tours, grâce à son statut d'équipe de D2. Pour le staff bergeracois, en place depuis deux semaines, c'est l'occasion de dresser un premier état des lieux après deux journées de championnat, mais aussi de faire tourner l'effectif.
« Il y a forcément un gros point négatif, c'est que l'on n'a toujours pas gagné. Mais contre Celles sur Belle, il y a eu une prise de conscience défensive, et à La Rochelle, on marque vingt-neuf buts, record cette saison », commence Michel Cassier. Deux données qui résonnent comme des notes d'espoir. Même si le coach le sait, « maintenant, seule la victoire va compter ». Ce bilan posé, le staff a pu se concentrer sur un autre objectif pour ce weekend de coupe.
Les difficultés en championnat ont en effet vu les objectifs fixés dans cette compétition changer. « Au départ, l'envie était d'essayer de passer un ou deux tours, pour faire venir un club de D1 à Aragon et offrir une belle affiche à Bergerac. Mais les blessures de joueuses cadres et les défaites en championnat changent la donne », avoue Michel Cassier. C'est ainsi dans une toute autre optique que le BPPH se déplace à Bègles, club de N1, actuel troisième de sa poule.

Gestion de l'effectif
Face aux impératifs en championnat, avec la réception du Pouzin, Bergerac va gérer son effectif, et faire tourner, pour préserver certains cadres. « L'idée est de donner du temps de jeu aux plus jeunes de l'équipe, et de tester aussi des joueuses de la N3 et des – de 18 ans que je veux voir évoluer (Exposito, Granger, Ouhdif, Trajan, NDLR) », explique le coach. Sans abandonner la rencontre, Bergerac veut en profiter pour donner plus de responsabilités à d'autres joueuses.
Le défi sera de taille face à une équipe béglaise que les bergeracoises connaissent très bien, pour avoir été dans la même poule pendant de nombreuses saisons, et les avoir aussi fréquemment affrontées en coupe de France. L'an dernier, Bègles avait manqué la montée en D2 en finissant à égalité de points avec Bergerac, mais derrière au goal-average... Nul doute que les girondines auront envie de ''se venger'' suite à ce final défavorable pour elles.
« Elles auront à cœur de battre Bergerac. Pour elles, ce match est intéressant, c'est l'occasion de se tester pour voir où elles en sont », commence Michel Cassier. Le CAB, toujours entraîné par Lucile Bruxelles, a une certaine identité de jeu, que le technicien bergeracois connaît : « Même si c'est une équipe un peu renouvelée, la philosophie reste la même, avec des qualités sur la défense et les montées de balle ».
Cette rencontre, qui reste un derby, sera ainsi l'occasion d'évaluer le potentiel en conditions de match de nombreuses joueuses, encore peu observées à ce niveau et avec cette intensité par Michel Cassier. « Sur le plan technique, j'excuserais beaucoup de choses, notamment par le manque d'habitudes collectives. Mais sur le travail mental, les attitudes, l'envie, l'investissement défensif, je serais intransigeant », annonce le coach.

Bègles (N1) – Bergerac (D2)

Gymnase Duhourquet, coup d'envoi dimanche à 16h00.

Arbitres : Kévin Ravaud et Ludovic Ravaud.

Le groupe : Deschildre, Dupont, Exposito, Fayemendy, Granger, Hegesippe, Hodosi, Ialomiteanu, Ididder, Kuridza, Laudu, Ouhdif, Trajan, Zanelli.

Blessées : Castagna, Dabo, Kangah, Titou
Repos : Michel

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