Le coach Nicolas Le Bellec, ici lors du match face à Bayonne, continue de réfléchir aux meilleurs choix à faire pour son groupe. © Sylvain Desgroppes. |
Ce
samedi, le Bergerac Périgord FC va clôturer sa quatrième de
préparation par un quatrième match amical, face à Angoulême, à
Mareuil. Les gros efforts demandés, combinés aux conditions
météorologiques et à la chaleur de ces derniers jours, commencent
à peser dans les jambes. Choix que Nicolas Le Bellec avait assumé
dès le départ : « Il y a la volonté de se mettre dans le dur.
Pour construire, il faut souffrir ».
Après
une première partie de préparation avec beaucoup de volume, et deux
matches amicaux contre des N1, ses joueurs ont encore poussé cette
semaine, alors que les deux prochaines, qui amèneront au dernier
match amical (le 05 août contre les Girondins B) puis au début du
championnat (le 11 août à Nîmes B), seront plus axées sur
l'intensité.
«
Physiquement, c'est dur, car on vient encore de faire des séances
très lourdes et très longues », concède tout d'abord le coach. «
On voit quelques premiers bobos, des joueurs qui se sont arrêtés »,
continue-t-il. C'est le cas entre les deux rencontres amicales de la
semaine de Florian Pourtuguez, Terence Pinto, ou Randy Sindoussoulou.
Mais pas encore de grande inquiétude, le staff est plutôt dans la
gestion au cas par cas.
«
On a des ateliers de renforcement disponibles avant les séances, on
fait beaucoup de prévention. On ne prend aucun risque, en sachant
qu'il y a un osthéo et un médecin disponibles dès que nécessaire.
Je préfère qu'un joueur s'arrête deux ou trois jours, plutôt que
d'insister et que cela s'aggrave sur une absence de dix jours où il
perd le bénéfice de sa préparation », précise Nicolas Le Bellec.
Gérer
la transition
Le
travail continue pour autant. Les principes forts du jeu souhaité
par le coach se dégagent, offensivement comme défensivement. Les
contours de l'équipe également, même s'il faut attendre que les
états de forme de chacun se rejoignent, et que certaines
associations doivent encore être testées.
Reste
un aspect du jeu sur lequel Nicolas Le Bellec n'est pas satisfait,
c'est la gestion de la transition à la perte du ballon. « Ce qui
est primordial pour moi, c'est l'équilibre de l'équipe. Il faut
respecter les rôles, ne pas s'éparpiller. Dans cette équipe, tous
les joueurs ont un gros potentiel athlétique, il faut l'utiliser à
bon escient », note le technicien du BPFC.
Tout
est une question de temps pour que ses joueurs prennent leurs
repères, aient les bons réflexes dans les déplacements lorsque
l'équipe a le ballon, mais aussi les bonnes attitudes lorsque la
possession est laissée à l'adversaire. À chaque coach sa
philosophie de jeu. Celle de Nicolas Le Bellec est différente de
celle de Fabien Pujo, aux joueurs de s'y habituer.
«
C'est bien d'être dans l'utilisation du ballon, mais on doit plus
réfléchir à ce qui peut se passer si on le perd. On est tous
beaucoup pris par le jeu, mais il faut aussi penser à se sécuriser
», insiste le coach. Un discours répété lors des matches, mis en
application particulièrement à travers des jeux à l'entraînement,
et qui entre progressivement dans la tête des joueurs.
Tout
est une question d'habitude, de réflexes inconscients. La partition
doit être récitée naturellement en condition de match. À deux
semaines de la reprise de la N2, les choses sont tout de même
encourageantes. Et ne vont pas cesser de se préciser. « On rentre
dans une phase de précompétition. Les choses se dégagent
naturellement, les temps de jeu vont s'allonger pour certains et se
réduire pour d'autres », conclut Nicolas Le Bellec.
Bergerac
– Angoulême
Stade
municipal de Mareuil, coup d'envoi à 18h00.
Le
groupe :
Badin,
Baradji, Belbachir, Bisson, Chevalier, Daïf, Diarra, Ducros,
Flegeau,
Gomez, Gnaleko,
Jamaï, Laborde-Turon, Loustallot, Pourtuguez, Sene, Yenoussi,
Zidane.
Blessés
: North,
Romain
Incertain
: Pinto, Sindoussoulou,
Absent
: Kouakou
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