Gardonne va devoir retrouver de l'allant et de la motivation pour espérer voir le Final Four de Pomarez. © Yannick Monsec. |
La
super coupe Sud Ouest pour retrouver le plaisir collectif de jouer au
basket ? C'est dans cette compétition que l'ESG a depuis plusieurs
semaines déjà fondé ses derniers espoirs... Car depuis le mois de
janvier et le début de la phase retour, les résultats en
championnat sont bien ternes : trois victoires seulement, pour huit
défaites...
Les
deux derniers résultats ont encore assombri le tableau, avec deux
défaites records à Pays des Olonnes (96-53) puis contre Dax ce
vendredi (65-92). « L'équipe est complètement démobilisée... Ces
derniers temps, cela fait beaucoup. On prend soixante-dix points en
deux rencontres, vivement que la saison s'achève car il y a un
ras-le-bol général », concède Christian Ortega.
Au
milieu de ces déceptions en chaîne, un unique espoir demeure, une
bulle d'oxygène : la super coupe Sud Ouest. L'ESG a passé ses deux
premiers tours en montrant un bien meilleur visage, celui d'une
équipe soudée, mettant beaucoup d'énergie pour se qualifier. « Le
maintien acquis assez tôt, on n'y était plus en championnat. Mais
on s'est fixé en interne cet objectif de la coupe, et on s'y
accroche », explique le coach.
Autre
compétition, autre visage. C'est ce que ce dernier espère
fortement, même si des doutes subsistent. Jusque-là, si Gardonne
perdait ses rencontres, il restait un contenu. Mais les dernières
semaines laissent plus de doutes sur la capacité du groupe à
repartir de l'avant et trouver les ressources pour se concentrer
collectivement sur une rencontre. Seul l'enjeu peut laisser espérer
une remotivation.
Un
challenge
Car
l'équipe victorieuse aura son billet pour le Final Four de Pomarez.
Une fête à part dans le basket local. « C'est un événement à
vivre, une fête du basket dans le grand sud-ouest. C'est un Final
Four, dans des arènes landaises, avec beaucoup de monde, une
ambiance festive », détaille Christian Ortega, lui qui a connu cet
événement en tant que joueur.
«
Ce serait une façon de se séparer dans de meilleures conditions »,
glisse encore le technicien, qui ne sera plus sur le banc gardonnais
la saison prochaine. Mais pour cela, il faudra passer l'obstacle
Montsoué-Montgaillard, une équipe landaise de N3 qui a de
nombreuses armes à disposition.
Deuxième
de sa poule, à égalité avec le premier Niort, alors que le
championnat est déjà terminé depuis quinze jours,
Montsoué-Montgaillard ne peut pas accéder à la N2 pour une
question de goal-average particulier. Cela place tout de même le
niveau de l'équipe. « C'est une grosse équipe, qui n'aurait pas
dépareillé dans notre championnat et pourrait jouer le haut de la
deuxième partie de tableau », estime Christian Ortega.
Le
match sera donc serré, plus que l'écart d'une division ne le laisse
entendre. Surtout avec sept points d'avance pour le ''petit'' au coup
d'envoi. Autre aspect important de la rencontre, la typologie de
l'adversaire des périgordins. « Ils ont une forte identité
landaise, avec beaucoup d'énergie, de la grinta, de l'agressivité,
une forte cohésion et un esprit guerrier dans un groupe qui se
connaît depuis trois ou quatre ans », analyse le coach.
Un
style de basket qui ne correspond pas vraiment à Gardonne, qui a
toujours eu du mal contre ces équipes valeureuses, qui mettent
beaucoup d'abnégation et d'envie. C'est donc dans l'intensité, dans
la volonté que Gardonne va devoir répondre en premier lieu pour
espérer. « On a notre destin entre nos mains. Si on a envie d'aller
au bout de notre objectif tous ensemble, ça passera », conclut
Christian Ortega.
Montsoué-Montgaillard
(N3) (+7) – Gardonne
(N2)
Salle
des sports de Beaupuy, coup d'envoi ce mardi à 17h00.
Arbitres
: Jérôme Cazenave et Marion Castéra.
Le
groupe : Adgnot, Akylangongo, Benon, Claveau, Kastratovic, Masson,
Rabah, Senghor, Tall
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire