Assuré de figurer en R2 l'an prochain, Prigonrieux veut finir sur le podium. © PFC. |
Sylvain Desgroppes : Comment
avez-vous vécu les dernières semaines ?
Cyril Holod : Notre
série d'invincibilité (six victoires et six nuls, NDLR) a été à
double tranchant. Je me doutais qu'elle prendrait fin, cela a été
le cas à Antonne, mais on s'est alors rendu compte de la fragilité
psychologique du groupe. On a eu le revers de la médaille, avec des
hauts et des bas (série de trois défaites, pour deux victoires et
un nul, NDLR). On a perdu nos repères, bafoué notre football, alors
que le bilan global de la saison était plus qu'honorable.
Quel est l'état d'esprit en ce moment ?
On
a retrouvé notre jeu à Cenon. On veut maintenant finir en
apothéose, comme on avait commencé la saison. On a un groupe qui a
envie de bien faire, mais la pression de trop vouloir bien faire
entraîne la pression du résultat. On va se sortir de cette idée,
et revenir sur le plaisir de jouer, le plaisir d'être ensemble. On
veut aller chercher la plus haute place possible, pour trouver une
progression dans les résultats par rapport aux saisons précédentes,
conclues avec une cinquième puis une quatrième place.
Comment
voyez-vous Sarlat, votre adversaire, onzième et en danger ?
Sarlat
va venir chez nous pour jouer sa survie dans la division, ils ont
vraiment besoin de points. En sachant que c'est aussi un derby... Il
faut mettre l'émotionnel de côté, penser seulement à notre
football, éviter de faire ce que l'on avait fait à l'aller avec le
match nul 2-2, rattraper les points perdus là-bas. Sarlat est un
club en renouveau. Même s'ils avaient bien démarré, une saison en
R3 est longue, et avec un effectif aussi jeune que le leur, c'est
forcément difficile.
À
quel type d'opposition vous attendez-vous ?
On
sait qu'ils sont présents physiquement dans l'impact athlétique,
mais ils ont tout de même plus de mal sur la durée d'une rencontre,
avec des problèmes pour gérer les temps forts et temps faibles
notamment. Ils doivent gagner, donc ils vont devoir se livrer, on
s'attend à un match ouvert. Il faudra être bon dans la
concentration défensive, et jouer notre football en prenant du
plaisir et en mettant l'intensité nécessaire, un peu comme si l'on
jouait un match de coupe. C'est comme cela que l'on voit nos derniers
matchs à jouer.
Comment
voyez-vous se dessiner cette fin de saison ?
Tout
d'abord, on va rester sur notre 3-5-2, système que l'on met en place
depuis trois ans, avec un pressing haut, la volonté d'étouffer
l'adversaire. On sait que l'on évoluera en R2, donc on pense déjà
à la saison prochaine. On regarde ce que font les joueurs, comment
ils répondent dans l'esprit compétition, comment on va travailler.
Mais aussi à quels postes et quels profils il va falloir recruter,
ce qu'il faut calculer en gardant aussi une ossature de groupe et un
équilibre.
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