vendredi 2 février 2018

L'interview de la semaine

Le coach de Pays de Montaigne Gurçon Jean-Christophe Vilches revient sur les difficultés de son équipe en R4, au moment d'attaquer la phase retour.

PMG est engagé dans une saison bien difficile...
© Justine Lozano.
Sylvain Desgroppes : Comment avez-vous vécu la première partie de la saison ?
Jean-Christophe Vilches : Avec les recrues que l'on avait réalisé, avec la dynamique de la montée, je pensais avoir un effectif suffisant en nombre pour aller chercher l'objectif de maintien. Mais au fil du temps, les résultats n'aidant pas non plus, les joueurs qui ont joué le jeu jusqu'en octobre ont commencé à avoir plus de mal... Des choix dus aux problèmes de mutés dans l'effectif et qui ne sont pas accepté parfois (PMG est limité à quatre mutés sur la feuille de match, NDLR), des recrues qui ont lâché, un peu moins de présence aux entraînements, aux matchs... Ce sont des choses qui misent bout à bout mettent à mal la vie du groupe.

Comment vous positionnez-vous aujourd'hui ?
En tant que coach, je regrette de ne pas pouvoir travailler correctement. Le mardi, on n'est pas assez de joueurs pour faire quelque chose d'intéressant. Et le vendredi, en ce moment, on s'entraîne en salle, mais du coup il y a beaucoup de monde et il est difficile aussi de travailler pour le weekend. L'objectif de maintien, on veut bien y croire encore, puisque l'on est seulement à mi-saison. Mais de mon côté, en accord avec les dirigeants, j'ai surtout envie de voir match après match désormais. Je veux que l'on montre d'autres valeurs, de l'envie, de la fierté.

Comment cela va-t-il se traduire dans vos choix ?
Je vais solliciter les joueurs qui ne seront peut-être pas forcément les meilleurs à leurs postes dans le club, mais des joueurs qui auront le bon état d'esprit, les valeurs que je porte. Au-delà même du discours sur le maintien, il faut bosser avec les joueurs qui en ont envie. Je veux finir la saison avec des gars sur qui on peut compter aujourd'hui, et sur qui on pourra compter demain aussi, des gars qui s'investissent pour le club, qui se mobilisent. Je veux redonner de l'allant à ceux qui veulent faire quelque chose de vrai.

Vous abordez un match compliqué avec la réception de Mussidan, deuxième...
C'est une belle équipe de la poule, avec de vrais joueurs, capables de tenir un rôle, de faire le dos rond quand il s'agit de défendre, et d'exploiter les ballons de but quand ils se présentent. Ce qu'ils proposent est consistant, tactiquement en place, avec une dimension physique aussi. On se connaît bien avec leur coach Frantz Bluck, et je sais que ça bosse bien. Ils méritent leur place. À nous de retrouver l'envie, le plaisir, l'état d'esprit. Et par le collectif, à nous d'essayer d'aller chercher un résultat.

Quelle approche avez-vous de ce match ?
Il y a deux mots que je retiens, la rigueur défensive, et l'efficacité offensive. Si on ne veut pas faire les efforts défensifs notamment, impossible de faire un résultat contre une équipe comme Mussidan. Si on ne marque pas, le minimum est de rester solide et de ne pas lâcher pour ne pas prendre de but. Il va falloir se préparer à défendre, face à une équipe qui sait s'imposer physiquement, qui est très bien en place, et qui est capable de venir nous chercher haut pour nous faire mal d'entrée. À nous de tenir bon, et d'essayer de les amener à douter.

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