Les
bergeracoises se déplacent à Poitiers pour tenter d'écrire une
nouvelle page de leur belle histoire avec la coupe. Mais la mission
ne sera pas simple...
Après sa victoire à Trélissac, Bergerac espère passer ce dernier tour régional pour jouer un 64e de finale en décembre. © Sylvain Desgroppes. |
Après
une belle victoire il y a trois semaines dans le derby à Trélissac,
les féminines du Bergerac Périgord FC se déplacent cette fois au
Poitiers FC pour disputer le troisième tour de la coupe de France,
le dernier tour régional, avant un éventuel tirage au sort des 64e
de finale, premier tour fédéral.
La
coupe de France, et plus largement les coupes, un format que le
groupe entraîné pour la troisième année consécutive par Serge
Pialat apprécie particulièrement. Pour preuve, une présence
systématique en finale de coupe d'Aquitaine depuis 2014, soit quatre
fois de rang (pour une victoire en 2016). En coupe de France,
Bergerac a disputé les 16e de finale en 2015-2016, et les 64e de
finale en 2016-2017.
Cette
saison, le groupe a encore évolué, avec plusieurs mouvements dans
l'effectif, pour acquérir à la fois une expérience à toutes les
lignes, et rajeunir de façon générale le groupe senior. « On gère
très simplement ce groupe, qui vit bien ensemble, il y a un bon
amalgame entre les nouvelles, les jeunes, les plus anciennes... On a
mis en place un turnover pour bien bosser avec dix-sept ou dix-huit
joueuses », explique le coach.
Dans
les résultats, la saison a démarré sur les chapeaux de roues, avec
quatre victoires en championnat, suivies donc de la victoire en coupe
de France à Trélissac. Mais depuis, lors des deux derniers
weekends, le BPFC s'est fait accrocher à l'ASMUR (nul 1-1) puis
contre Mérignac-Arlac (défaite 1-2), deux concurrents directs pour
disputer les barrages d'accession en D2.
«
À l'ASMUR, on a su corriger ce qui n'allait pas en seconde période,
on va chercher le nul, et on loupe même un penalty dans les arrêts
de jeu. Contre Mérignac, on tient le nul avant d'encaisser un
penalty dans les arrêts de jeu. Donc au-delà des résultats, cela
reste intéressant dans ce que l'on fait », nuance Serge Pialat. Un
contenu encourageant certes, mais qui doit maintenant se traduire par
la victoire pour redonner une dynamique plus positive.
Maîtriser
le jeu
Ce
dernier tour régional de la coupe de France peut être l'occasion de
concrétiser, de transformer enfin le contenu proposé dans les
dernières affiches par un succès. Même si tout ne sera pas simple
sur le terrain du Poitiers FC. Une équipe qui elle, justement, est
en confiance dans la poule Nord de cette division R1 (soit la poule
de l'ex-ligue du Centre-Ouest).
Le
cycle de résultats est inverse : les viennoises ont signé un nul et
trois défaites, avant d'enchaîner deux succès lors des deux
dernières journées, dont la semaine dernière 9-2 à Mansle. «
Dans cette poule, s'il y a trois grosses cylindrées tout en haut, le
reste des équipes est assez homogène. C'est un match de coupe,
elles sont chez elles donc motivées, donc évidemment on se méfie
de cet adversaire », détaille le coach bergeracois.
Celui-ci
manque tout de même d'informations concrètes sur le jeu des
poitevines. C'est donc sur son équipe qu'il se concentre, et sur les
idées de jeu qu'il a particulièrement développé depuis cet été.
« On a la volonté d'avoir la possession, de mettre beaucoup
d'intensité, de travailler par binôme ou trio sur certaines zones
du terrain. Avec une qualité nouvelle, la capacité à s'adapter en
cours de match à d'autres plans de jeu, d'autres systèmes tactiques
si besoin », indique le technicien.
Ne
reste plus qu'à le prouver encore une fois, pour essayer de passer
ce tour, et figurer au tirage des 64e de finale, qui se dérouleront
le 10 décembre prochain, avec l'entrée en lice des équipes de D2.
Il faudra peut-être de la patience pour cela. « Les deux équipes
ne se connaissent pas. On peut s'attendre à un round d'observation
au départ. Il faudra ensuite être capable d'accélérer les
premiers », conclut Serge Pialat.
Poitiers FC (R1) –
Bergerac (R1)
Stade de la Pépinière,
coup d’envoi dimanche à 14h30.
Arbitres : Alice Aubourg, assisté
de Laurent Germanaud et Pierick Alcobendas Monino.
Le
groupe : Camus, Carrié, Cerdan, Chaboisseau, Chouet,
Claret, Drouault, Goubie, Lebled (ou Taule), Leveque, Longeaud,
Martin, Masdupuy, Nierichlo, Soares, Zaïda.
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