Maintenue
à la dernière minute l'an dernier en R1, la réserve bergeracoise
revit cette saison. Le coach Karl Ateba explique son travail.
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Arrivé en cours de saison l'an dernier, Karl Ateba a eu plus de temps pour installer sa méthode cet été. © Sylvain Desgroppes. |
Sylvain Desgroppes : Reste-t-il
des traces de la saison dernière, avec ce maintien de dernière
minute ?
Karl Ateba : Dans
les conditions où l'on a obtenu le maintien, on a déjà bien
conscience que l’on a réalisé un exploit. Et puis avec la série
réalisée en fin de saison, et même sur toute la phase retour, on
prend aussi conscience de notre esprit compétiteur, et de notre
potentiel. Il y a une bonne dynamique, que l'on garde, mais il faut y
ajouter l'état d'esprit et la mentalité pour l'entretenir et
avancer ensemble.
Quelles ont été vos réflexions cet été ?
Footballistiquement,
je pars sur une nouvelle philosophie. L'an dernier, j'étais arrivé
en cours de saison, et la philosophie était claire : c'était le
maintien. Mais cette saison, la mentalité de travail est différente,
on parle de formation, de progresser. J'ai cherché à mettre en
place un projet de vie fort avec le groupe de joueurs, avant même de
parler d'un nouveau projet de jeu. Et pour l'instant, cela
fonctionne, on est dans notre tableau de marche.
Quels
sont les objectifs de la saison ?
On
ne voulait pas commencer comme l'an dernier, donc l'objectif était
de prendre des points le plus vite possible pour travailler ensuite
sans stress, sans pression, avec un meilleur confort. L'envie est de
donner un temps de jeu important aux joueurs en post-formation
(Fofana, Gassama, Pourtuguez, NDLR), et de travailler aussi avec les
jeunes pour voir s'ils auront la possibilité d'intégrer durablement
la R1 dans l'avenir.
Quel
bilan faites-vous de ce début de saison ?
L'un
des points positifs est la mentalité du groupe. Les garçons
essaient d'élever leur niveau à chaque fois que je fais appel à
eux, les titulaires comme les remplaçants. Le point sur lequel je ne
lâcherais pas et que l'on n'a pas le droit de se satisfaire de ce
que l'on a fait (cinq victoires et deux nuls, NDLR), et de dire que
l'on va jouer la première ou la deuxième place. On doit encore
progresser tactiquement et sur la maîtrise collective, il faut
regarder match après match comment on avance. On doit encore avoir
un projet de jeu mieux identifié.
Comment
abordez-vous la série de matchs qui commence à Lormont, actuel
douzième ?
Ce
match est très important. Pour eux, la motivation est naturelle,
puisqu'ils reçoivent le leader, et ils n'ont rien à perdre. À nous
d'être à notre niveau, voire un peu plus encore. On s'attend à un
gros début de match. C'est une équipe technique et qui a une
maîtrise collective, donc on va devoir répondre dans l'envie et les
duels si l'on ne veut pas les laisser dans un confort de jeu. Il faut
d'abord être bon à Lormont avant même de penser à Cestas ou
Boulazac (deuxième te troisième, NDLR). Il est inutile de penser à
ces équipes si l'on ne doit pas faire un résultat à Lormont. On
verra ensuite ce qu'il se passe.
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