vendredi 13 octobre 2017

Le match à suivre

Après un mauvais départ, Mareuil n'a déjà plus le droit à l'erreur et doit s'imposer pour son premier match à domicile cette saison.

Mareuil n'a pas encore retrouvé son enthousiasme
et sa dynamique qui ont fait son succès l'an dernier.
© Joël Beaudou.
Que le début de saison est difficile pour Mareuil. Comme si tout s'enchaînait dans le mauvais sens, pour ce club qui connaît depuis plusieurs années une dynamique pourtant très positive. Mais des matchs de coupe perdus et qui coûtent cher par le nombre de blessures, deux défaites en ouverture du championnat, et l'on se retrouve vite dos au mur.
Pourtant, promu l'an dernier pour la première fois de son histoire en régional, Mareuil avait effectué une saison bien au-delà de ses espérances, figurant tout au long de l'exercice dans le haut de la poule, pour finir à la quatrième place. « La saison dernière devait amener de la confiance, et le groupe semblait plus étoffé cette saison », commence Christophe Eustache.
Le coach va de surprise en surprise, malheureusement pour lui en ce moment. Après la belle découverte l'an passé, place aux surprises moins agréables après un mois et demi de compétition. « Je savais que la saison serait compliquée par le format de compétition proposé (descente en district des quatre derniers, et des quatre plus mauvais huitièmes parmi les six poules de l'ex-Aquitaine, NDLR), mais je m'attendais à mieux au départ », regrette-t-il.
Avec deux revers en deux journées à l'extérieur, son équipe ne s'est pas mise dans de bonnes conditions pour travailler... « Il y a eu des blessures, des joueurs qui sont arrivés, la mayonnaise n'a pas pris. Il faut faire le dos rond, retrouver une cohésion, à moi de faire les bons choix et de rester calme », explique le coach.

Confiance
Les matchs de coupe de France ont coûté cher à son équipe. Avant même que le championnat ne commence, Mareuil comptait quatre blessés, tous des joueurs majeurs de la saison dernière : le gardien Jonathan Aubert et le milieu de terrain Florian Dupuy, qui sont seulement de retour ce weekend, le latéral gauche Manuel Nouaud, encore blessé, et le stoppeur Baptiste Doyen, qui sera absent toute la saison.
Autant de changements auxquels se rajoutent des repères encore manquants avec une recrue en attaque... « Il faut retravailler sur toutes les lignes, voir aussi les jeunes à intégrer pour qu'ils acquièrent le niveau. Mais j'ai vraiment confiance en mon groupe », insiste Christophe Eustache.
Ce qu'attend aussi le coach, c'est un déclic, pour relancer la machine, peu habituée à ce genre de situations plus délicates depuis quelques saisons. « On ressent un peu de lassitude, il faut retrouver le goût du football, les joueurs importants du groupe doivent apporter un plus, j'ai confiance en eux », continue le technicien.
Celui-ci espère voir ses attentes se confirmer dès ce weekend. Car après des défaites à Montpon et à Estuaire Haute Gironde B, Mareuil n'a pas le choix à domicile, encore moins face à Pessac Alouette, une équipe qui a elle aussi commencé par deux défaites. Le perdant se mettrait dans de grandes difficultés après trois journées seulement.
« Les deux équipes sont sous pression, ce sera très dur pour celui qui perd. Mais si on décroche un bon résultat, cela pourrait tout relancer, et redynamiser le groupe », reconnaît le coach. La mission ne sera pas simple pour autant, et il faudra savoir gérer cette pression, parvenir à rester concentré sans pour autant oublier de se lâcher.
Et si les habitudes de jeu vers l'avant de Mareuil sont toujours là, avec un système immuable en 4-2-3-1, tourné vers l'offensive, dans le contenu, la période y obligeant, la copie est légèrement révisée. « On va aller les chercher très haut. Il faudra être des guerriers, aller de l'avant, gagner tous les duels. Sur ce match, même si l'on ne pratique pas un beau football, il nous faut absolument les trois points », conclut Christophe Eustache.

Mareuil (11e, 0 pt) – Pessac Alouette (12e, 0 pt)

Stade municipal, coup d'envoi dimanche à 15h00.

Arbitres : Romain Giraud, assisté de Serge Rigal et Robert Lachaize.

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