Les
bergeracoises attaquent une fin de saison à enjeux. Avant les
barrages pour la D2 la semaine prochaine, place à la finale de coupe
d'Aquitaine.
L'an passé, après deux finales perdues, les bergeracoises s'étaient imposées aux tirs au but contre l'ASMUR. © Jean-Marie Gremen. |
C'est
désormais une habitude, et nul doute que celle-ci ne dérange pas
les bergeracoises ni leur staff. Comme à chaque fin de saison, le
BPFC se retrouve avec des matchs à gros enjeux à disputer avant de
partir en vacances. Une habitude qui se renforce encore cette saison,
à travers une belle histoire qu'écrit le groupe depuis quatre ans
maintenant.
Cette
expérience est renouvelée cette saison. Après trois semaines sans
compétition, c'est une série de trois gros matchs qui se profile, «
trois finales », comme le dit le coach, puisque derrière la finale
contre la réserve des Girondins de Bordeaux, avancée d'une semaine,
il faudra disputer le premier tour de barrage d'accession en D2 face
à... Mérignac Arlac, les dimanche 04 et 11 juin.
Un
calendrier peu évident, mais qui dans sa gestion, montre déjà les
avancées réalisées dans le football féminin. « On avait anticipé
une telle configuration. On a coupé une semaine, puis enchaîné sur
deux grosses semaines de préparation, avec un match amical le weekend
dernier contre l'ASMUR, belle équipe de la poule, et disputé
l'après-midi pour se mettre en conditions », explique Serge Pialat.
Avant
cette fin de saison à suspense, le coach dresse un premier bilan sur
les évolutions de son équipe, lui qui est au club depuis deux ans
maintenant. « Le bilan est meilleur que l'an dernier, on finit
deuxième de DH. On a retrouvé un équilibre en marquant plus de
buts, tout en restant solide derrière, ce qui est notre force. Même
si j'ai un regret non pas sur les défaites mais sur nos trois nuls,
des matchs que l'on doit gagner avec plus de concentration, et qui
coûtent cher », estime le coach.
Un
collectif
Mais
au-delà de ce premier bilan, qui à l'image du basket, concerne «
la saison régulière », il reste encore de belles pages à écrire.
Le tout contre ce qui se fait de mieux dans l'ex-Aquitaine. Deuxième,
Bergerac sort en effet d'une rencontre amicale contre l'ASMUR,
troisième, le tout pour préparer sa finale contre la réserve des
Girondins, quatrième. Avant une double confrontation en barrages
contre Mérignac Arlac, premier.
«
On reste serein dans notre préparation, on n'a pas évoqué les
adversaires. On les connaît, mais on ne va pas mettre de pression
inutile sur le groupe », glisse Serge Pialat. Celui-ci se prépare à
un gros match pour commencer, face à des Girondines très solides et
dans une bonne dynamique. Ces dernières ont notamment éliminé
Mérignac Arlac en demi-finale, aux tirs au but.
Mais
c'est l'ensemble de la filière féminine qui évolue dans une bonne
atmosphère. Ce jeudi 25 mai, c'est à l'issue d'une fin de
championnat un peu folle que l'équipe fanion a obtenu son maintien
en D1. Sans oublier l'équipe U19 qui évolue en National. L'équipe
réserve sera-t-elle renforcée ? Le coach bergeracois s'y attend.
Mais
il peut aussi compter sur la force de son groupe. « Même si on
défend notre titre, paradoxalement, on est outsider sur ce match, et
c'est une position dans laquelle on aime être. Les Girondines se
doivent d'être meilleures que nous », avoue Serge Pialat, qui ne part
évidemment pas battu pour autant.
Les expériences passées,
entre l'aventure en coupe de France lors de la saison dernière et
les parcours répétés dans cette coupe régionale, sont là pour
mettre en lumière la force du collectif et le mental de son groupe.
Pour le reste, le technicien privilégie trois axes : « On insiste
sur la solidité défensive, avec un groupe qui travaille à onze,
puis sur l'intelligence sur la phase de récupération et de
transition, et enfin sur la capacité à mettre de la folie
offensivement ».
Des ingrédients qu'il faudra réunir pour s'imposer en finale, là où le contexte et la pression autour de l'événement effacent toutes les données de la saison. Malgré deux victoires en championnat, 3-2 à domicile le 06 novembre et 2-1 à l'extérieur au retour le 26 mars, il faut passer à autre chose. « Il y a l'enjeu, le contexte d'une finale, en plus à Mérignac que l'on jouera en barrages derrière, le championnat ne compte plus », confirme le coach.
Des ingrédients qu'il faudra réunir pour s'imposer en finale, là où le contexte et la pression autour de l'événement effacent toutes les données de la saison. Malgré deux victoires en championnat, 3-2 à domicile le 06 novembre et 2-1 à l'extérieur au retour le 26 mars, il faut passer à autre chose. « Il y a l'enjeu, le contexte d'une finale, en plus à Mérignac que l'on jouera en barrages derrière, le championnat ne compte plus », confirme le coach.
Qui
compte bien sur les valeurs de son groupe, bien décidé à écrire une nouvelle page de son histoire : « On va rester sur ce
que l'on sait faire. On tire notre force du collectif, de notre
solidarité, on a des valeurs de groupe qui sont importantes pour avancer »,
conclut-il.
Girondins
de Bordeaux B (DH) – Bergerac (DH)
Stade
Joseph Antoine Cruchon de Mérignac, coup d’envoi ce dimanche à
17h30.
Arbitres
: Andréa Archat, assistée de Mélissa Rossignol et Morgane Da Rocha
Espincho.
Le
groupe : Bodain,
Busillet, Camus, Carrié, Cerdan, Claret, Chaboisseau, Chouet,
Demarconnay, Leveque, Martin, Nierichlo, Sardella, Simon Chautems,
Zaïda.
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