dimanche 9 avril 2017

Une place en finale

Pour le quatrième derby entre les féminines de Bergerac et Trélissac cette saison, l'enjeu est de taille avec une place en finale de coupe d'Aquitaine à la clé.

Trélissac et Bergerac se sont déjà affrontés trois fois cette saison,
dont une en coupe de France en novembre dernier.
© Sylvain Desgroppes.
Les années se suivent et se ressemblent. Les oppositions entre les féminines de Bergerac et Trélissac, deux équipes de la même division, se sont multipliées ces derniers temps. Cette saison, il s'agit déjà du quatrième match entre les deux équipes. De quoi enlever un peu de saveur au derby ? Pour le coach du TFC Christophe Pecastaing, « c'est un match comme un autre ». « Se jouer souvent dilue cette saveur de derby, même si ces matchs restent particuliers », nuance son homologue bergeracois Serge Pialat.
Plus que pour les autres matchs de cette saison, c'est l'importance de cette rencontre qui est dans toutes les têtes. Le premier match, manche aller du championnat, avait vu Bergerac gagner 2-0 à Trélissac (le 16 octobre). Avait suivi un tour de coupe de France le 20 novembre, le dernier tour régional, avec une nouvelle victoire de Bergerac aux penaltys à Trélissac.
La manche retour de DH s'est déroulée il y a trois semaines seulement à Bergerac, avec un score de parité (1-1). Mais cette fois, c'est un ticket pour la finale de la coupe d'Aquitaine que les deux équipes vont se disputer, de quoi donner un stress et une résonance plus forte encore à l'opposition du jour.
A Trélissac, c'est déjà un moment particulier de disputer ce tour, lorsque l'aventure s'était arrêtée dès les quarts de finale l'an passé, après une défaite contre... Bergerac. A deux journées de la fin du championnat, alors que les trélissacoises sont septièmes et n'ont plus rien à jouer, cette rencontre prend toute son importance.
« Notre place en championnat ne représente pas notre niveau réel. Les joueuses ont beaucoup donné cette saison, avec sérieux, ce serait aussi une forme de récompense de se qualifier pour la finale », continue Christophe Pecastaing. Arrivé cet été, le coach a mis en place un travail de longue haleine, avec des résultats qui mettent un peu de temps à se réaliser.

Un match serré
Après un bon départ (trois victoires et un nul), Trélissac a perdu huit de ses douze matchs, pour deux victoires et deux nuls. « On a un projet de jeu où je veux que mon équipe joue bien au ballon, après je laisse beaucoup de liberté dans l'animation. Ce qui ressort surtout, c'est que l'on manque de réalisme devant, et que l'on paie parfois notre jeunesse derrière », continue le technicien.
Malgré tout, entre deux équipes qui se connaissent par cœur, toutes les différences sont atténuées, les niveaux ont tendance à s'équilibrer. Les trois matchs déjà disputés cette saison ne font que le prouver. « Les derbys sont toujours serrés, et on sait que cette fois encore, ce ne sera pas facile. On va parler de duels à gagner, d'une rigueur importante, d'un match âpre », explique Serge Pialat.
Pour Bergerac, ce match de coupe n'a pas forcément le même écho. Tout d'abord parce que l'équipe, engagée dans une longue course à la première place avec Mérignac Arlac depuis le début de saison, peut encore avoir des espoirs. Mais aussi parce que la coupe a tendance à sourire au BPFC. La coupe de France, mais aussi et surtout la coupe d'Aquitaine, avec trois finales de rang, série en cours (défaites en 2014 et 2015, victoire en 2016).
« C'est une question de culture d'équipe, de culture club. Les filles aiment ces matchs à enjeux, des choses se mettent en place. J'ai toujours un discours positif sur ces coupes qui apportent de l'émulation dans le groupe. Et on défend notre titre », continue le coach bergeracois. Qui est alors le favori de cette rencontre ?
Si Bergerac voit Trélissac comme favori car jouant à domicile, pour Christophe Pecastaing, la donne n'est pas la même : « Bergerac est une équipe expérimentée, notamment en milieu, et on sait qu'elles peuvent revenir à tout moment ». Pour Serge Pialat, tout est possible : « Le match peut se fermer et se jouer sur des détails, des coups de pied arrêtés. Mais il peut aussi se débrider et être complètement fou », prévient-il.

Trélissac (DH) – Bergerac (DH)

Stade synthétique Firmin Daudou, coup d’envoi ce dimanche à 13h30.

Arbitres : Xavier Mortassagne, assisté de Amadou Bodian et Oumou Sadio Baldé.

Le groupe de Trélissac : Non-communiqué

Le groupe de Bergerac : Bodain, Busillet, Camus, Carrié, Cerdan, Chaboisseau, Claret, Dervout, Leveque, Martin, Morales, Nierichlo, Sardella, Simon Chautems, Zaïda.

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