L'Engie
Open du Périgord, tournoi féminin de l'ITF, commence dès ce samedi
avec deux jours de qualifications.
En
2016, l'Engie Open du Périgord fête son vingtième anniversaire. Un
signe de solidité pour ce tournoi de tennis féminin de
l'International Tennis Federation, doté de 25000$. Comme chaque
année, le tournoi s'ouvre par deux jours de qualification.
Ces
tournois ITF sont nombreux chaque semaine à travers le monde. En
tennis féminin, le fonctionnement est le même que pour les
masculins dans les grands tournois. Tout en haut de la pyramide, les
quatre Grands Chelems.
En-dessous,
la catégorie des « Premier Events », gérées par la WTA, est
divisée en différents tournois : quatre « Premier Mandatory », à
Indian Wells, Miami, Madrid et Pékin, cinq « Premier 5 », et enfin
douze « Premier ».
Viennent
ensuite les trente-quatre tournois « International Events »,
eux-aussi organisés par la WTA. Puis les tournois ITF, hiérarchisé
selon leurs dotations : 100000$, 50000$, 25000$, 10000$. Pour la
semaine à venir, six tournois 25000$ et douze tournois 10000$ se
déroulent à travers le monde.
Pour
Périgueux donc, trente-deux places sont ouvertes pour disputer les
qualifications. Deux tours permettent à huit joueuses de s'en
extraire pour accéder au tableau principal. Elles y rejoignent les
dix-huit joueuses les mieux classées à la WTA, et donc directement
qualifiées.
Pour
compléter le tableau final, de trente-deux joueuses, dont huit têtes
de série, la Fédération Française dispose également de trois
wild-card (invitations), attribuées cette année à la joueuse d'origine périgourdine Audrey Albié, ainsi qu'à Manon Peral (qui devra quand même passer par les qualifications) et Sara Cakarevic.
Le
directeur du tournoi, Bernard Darqué, attribue lui-aussi une
wild-card personnelle. Son choix s'est porté cette année sur Léa
Dubois-Rebière, jeune joueuse prometteuse de seize ans, licenciée
au CA Périgueux tennis. Une belle chance pour elle de se confronter
à l'ambiance d'un tournoi de haut niveau.
Enfin,
deux dernières places, dîtes Special Exempt, sont réservées pour
des joueuses qui auraient du disputer les qualifications, mais ne le
peuvent en raison de leur présence dans le tableau final d'une autre
compétition. Ce devrait être le cas notamment d'Elixane Lechemia,
en demi-finale à Montpellier ce samedi alors que son classement la
contraint normalement à passer par les qualifications à Périgueux.
Quoiqu'il
arrive, le tableau sera moins bon que l'an dernier en terme de
classement à la WTA. Lors de l'édition 2015, quinze des joueuses
étaient dans le top 300 mondial, il n'y en a que six cette année.
Cela
ne signifie pas pour autant un tournoi moins relevé. « Il n'y a pas
de grandes différences entre la 250e et la 350e places mondiales.
Surtout qu'il y a des filles que l'on n'a pas forcément listé,
d'autres qui reviennent après de longues blessures ou absences, des
filles jeunes et en pleine progression », juge Bernard Darqué.
Chloé Paquet, finaliste l'an passé, sera dailleurs présente dans le tabelau final, tête de série n°3. Mais avant, le premier tour des qualifications se déroulera se samedi. Quatre matchs au programme, mettant aux prises six françaises notammen t
L'australienne Karolina Wlodarczak, classée au 31e rang national, affrontera la jeune française Louise Lampla, déjà présente à Périgueux il y a deux ans. La joueuse victorieuse jouera ensuite la tête de série n°1 des qualifications Sofiya Kovalets pour pouvoir entrer dans le tableau final.
L'autre joueuse étrangère du premier tour des qualifications est la britannique Tiffany William, qui jouera sa place contre Rachel Girard, absnete du circuit ITF international depuis deux ans, et qui fait donc son retour à Périgueux, elle qui n'a plus de classement WTA depuis 2013.
Parmi les duels franco-français du jour, l'un d'entre eux opposera la très jeune Pauline Doré, 17 ans seulement, à Maud Vigne. Enfin, dernier match de ce samedi, celui entre Camille Sireix, 19 ans, mais qui est sur les circuits depuis quatre ans déjà, et Manon Peral, qui bénéficie donc d'une wild-card.
Chloé Paquet, finaliste l'an passé, sera dailleurs présente dans le tabelau final, tête de série n°3. Mais avant, le premier tour des qualifications se déroulera se samedi. Quatre matchs au programme, mettant aux prises six françaises notammen t
L'australienne Karolina Wlodarczak, classée au 31e rang national, affrontera la jeune française Louise Lampla, déjà présente à Périgueux il y a deux ans. La joueuse victorieuse jouera ensuite la tête de série n°1 des qualifications Sofiya Kovalets pour pouvoir entrer dans le tableau final.
L'autre joueuse étrangère du premier tour des qualifications est la britannique Tiffany William, qui jouera sa place contre Rachel Girard, absnete du circuit ITF international depuis deux ans, et qui fait donc son retour à Périgueux, elle qui n'a plus de classement WTA depuis 2013.
Parmi les duels franco-français du jour, l'un d'entre eux opposera la très jeune Pauline Doré, 17 ans seulement, à Maud Vigne. Enfin, dernier match de ce samedi, celui entre Camille Sireix, 19 ans, mais qui est sur les circuits depuis quatre ans déjà, et Manon Peral, qui bénéficie donc d'une wild-card.
Camille
Sireix (FRA) – Manon Peral (FRA)
Karolina
Wlodarczak (AUS) – Louise Lampla (FRA)
Rachel
Girard (FRA) – Tiffany William (GBR)
Pauline
Dore (FRA) – Maud Vigné (FRA)
En pratique
Le tournoi s'ouvre avec deux jours de qualifications ce samedi et ce dimanche. Une vingtaine de joueuses vont se disputer les huit places disponibles pour entrer dans le tableau final. Les matchs devraient débuter aux alentours de 12h. Quant à la météo, elle n'empêchera pas le tournoi de se dérouler. Le CAP dispose de cinq terrains couverts, assez pour jouer tout en conservant quelques terrains pour que les joueuses s'entraînent. Même si Bernard Darqué espère bien voir le soleil faire son retour pour le tournoi... |
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