samedi 28 mai 2016

La saison continue

Après leur victoire en coupe d'Aquitaine, les bergeracoises jouent les prolongations avec les barrages d'accession pour la D2.

Après la victoire en coupe, place aux barrages pour le BPFC.
© Jean-Marie Gremen.
Que d'émotions pour cette fin de saison. En fin récompensées d'un titre qui a sonné comme une délivrance en coupe d'Aquitaine le weekend dernier, les féminines du BPFC remettent le couvert ce dimanche, cette fois dans le cadre des barrages d'accession à la D2.

Une saison qui se prolonge, ce qui n'était pas forcément prévu. Mais c'est d'une part la récompense des résultats exceptionnels acquis sur le terrain. Victorieuses en coupe d'Aquitaine donc, mais aussi seizièmes de finaliste de la coupe de France, les bergeracoises ont perdu un seul de leur treize matchs sur la fin de championnat, pour dix victoires et deux nuls.
Enfin, cette qualification est une récompense pour le club du président Christophe Fauvel et du vice-président en charge des féminines Yann Mazzella. La réserve des Girondins de Bordeaux ne pouvant pas monter, ni Eysines ni Trélissac, deuxième et troisième, n'avaient les structures nécessaires pour être admis en D2, ce à quoi le BPFC a par contre pu répondre positivement.

De la fatigue
Il faut donc maintenant se remettre au travail. Chose qui logiquement n'a pas été facile, alors que la coupe d'Aquitaine, en plus de marquer une forme d'accomplissement pour un groupe qui avait perdu les deux dernières finales 2014 et 2015, était censé constituer le dernier match de la saison.
« Il y a eu beaucoup d'euphorie, le sentiment du devoir accompli, et donc un petit relâchement. Il faut vite se remobiliser », précise le coach Serge Pialat. La remise en route est difficile mentalement, elle l'est physiquement aussi, dans une longue saison comme l'équipe n'a pas encore l'habitude d'en jouer.
Déjà vingt-sept sont dans les jambes, et pour beaucoup des matchs exigeants, contre le haut de tableau de la poule de DH régionale, dans les derbys contre Trélissac, où avec les oppositions intenses contre Poitiers, Limoges, et Orvault en coupe de France. « Il faut s'adapter à ces matchs supplémentaires à jouer alors que la fatigue et les petites blessures apparaissent dans le groupe », note le coach.

Du costaud
Ce dernier a déjà quelques idées en tête sur le jeu à proposer. Sur de nombreux points, la finale contre ASMUR a été utile cette semaine pour travailler. Un match où les bergeracoises ont connu trop de déchet technique notamment. « On a souvent perdu le ballon trop vite à la récupération par de mauvais choix, on a manqué d'application », avance Serge Pialat.
Partant de ce principe, la semaine d'entraînement a été aménagée : « On est revenu sur les bases de notre jeu, sans forcer physiquement. Sur ce genre de match, c'est surtout le mental qui va compter », ajoute le technicien. Il faudra être solide pour résister à l'adversaire proposer. Car l'Avant Garde Caennaise vient armée.
Première de la ligue Laine-Normandie avec dix huit victoires en dix huit matchs (pour quatre-vingt-quatorze buts marqués et seulement neuf encaissés), l'AG Caen a été formatée pour monter dès cette saison en D2. « Ils sont favoris. Ils ont une grosse attaque, un milieu solide, une défense centrale quia du métier... C'est une équipe où presque toutes les joueuses viennent de D2 », juge l'entraîneur bergeracois.
De quoi faire peur sur le papier. Mais Bergerac ne va pas se gêner pour jouer crânement sa chance. La seule condition sera de sortir le match parfait ou presque. « Il va falloir tenir le ballon, jouer sur la vitesse dans les couloirs, et être sobre défensivement. Les erreurs pourraient se payer cash à ce niveau », prévient Serge Pialat.

Ce dimanche, à Campréal, les bergeracoises n'ont qu'une mission. Prendre du plaisir, profiter de l'instant, et pourquoi pas décrocher un résultat afin de se déplacer remplie d'espoir la semaine prochaine en Normandie...

Bergerac – AG Caen

Stade de Campréal, coup d’envoi dimanche à 15h.

Arbitres : Arthur Metzger, Khalid Abdennouri et Frédéric Bonzon

Le groupe : Bela, Bodain, M. Busillet, S. Busillet, Carrié, Chaboisseau, Chouet, Claret, Demarconnay, Ducros, Haubrich, Martin, Morales, Nierichlo, Ribeiro, Sardella.




Les barrages, quel fonctionnement ?

Pour accéder à la D2, chaque ligue propose un représentant. Soit vingt-quatre équipes en concurrence pour six places seulement. Cette année, un premier tour de barrages se joue sur le principe des matchs aller/retour. Match aller à Campréal donc ce dimanche, et retour à Caen le 06 juin.
Les qualifiés joueront ensuite un deuxième tour, toujours en aller/retour. En cas de qualification, Bergerac affronterait soit Orvault, soit Poitiers, avec un match aller à l'extérieur le 12 juin et le retour à Campréal le 19 juin. A l'issue de ce deuxième tour, les six équipes qualifiées montent en D2.




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