Trois questions à Pierre Marty

Le coach de Rouffignac revient sur un maintien encore à officialiser, et tire les premiers enseignements du retour de son équipe en PL.

Sylvain Desgroppes : Quel premier bilan pouvez-vous tirer de votre saison, comme promu ?

Pierre Marty : On avait reconduit le groupe par rapport à l'an dernier où l'on était monté. Il n'y avait eu que trois départs dans l'été, compensés par trois arrivées. Le seul problème est que deux des recrues se sont blessées, et que la troisième n'a pas apporté ce que l'on pensait. Pour tirer vraiment un bilan, il faut attendre encore, car le maintien n'est pas acquis officiellement.

On peut déjà dire que c'est une saison moyenne, mais on ne pouvait pas faire beaucoup mieux non plus avec un effectif aussi réduit. C'est un bilan mitigé, mais avec quand même des regrets quand on pense à tous les points perdus dans les arrêts de jeu, voire un peu de colère, car on avait le potentiel pour faire mieux.

Quels sont les grands enseignements de cette saison ?

On a eu des résultats en dents de scie, pour une raison simple, c'est que la motivation des joueurs a été irrégulière. Les résultats se sont faits un peu au hasard des absences, trop nombreuses sur la saison pour avoir une continuité dans nos performances. En se donnant plus, on avait le sentiment de pouvoir jouer les trois premières places.

C'est dommage, et paradoxal, car à côté, c'est un groupe qui vit bien ensemble depuis trois ou quatre ans, avec un très bon état d'esprit, et ça, il faut le garder. Mais dans le même temps, le groupe doit aussi être renouvelé, rajeuni.

Quels sont les objectifs sur la fin de saison ?

Ce qui est rassurant, c'est que derrière la gifle reçue à Bassens (défaite 4-1 ce 09 avril, NDLR), le groupe s'est bien remobilisé cette semaine à l'entraînement pour préparer un match dont les joueurs ont compris l'importance. On n'oublie pas non plus que l'on veut se rattraper de la défaite 4-0 subie au match aller, sur terrain synthétique et juste après les fêtes.

Ce sera aussi notre dernier match à domicile (Rouffignac finit avec deux déplacements à Gensac puis Marcellus Cocumont, NDLR), et on veut bien finir chez nous. Il serait impardonnable de finir à domicile sans gagner contre le dernier de la poule, surtout que ce match peut valider notre maintien.