Retour
sur la belle aventure en coupe de France des féminines du BPFC, qui
vont maintenant se tourner vers l'avenir.
En
accédant aux seizièmes de finale de la coupe de France, les
féminines du Bergerac Périgord FC ont vécu une aventure
formidable. Cette équipe a atteint le troisième tour fédéral, là
où jusqu'à maintenant elle n'avait jamais connu le premier. Preuve
que le club a fait un grand pas en avant.
Sportivement,
jouer ces événements, vivre ces émotions, est un accélérateur
rêvé, qui fait forcément gagner en expérience, surtout pour cet
effectif très jeune, où la moitié des joueuses sont arrivées
l'été dernier. Mais une telle aventure apporte bien plus qu'au
niveau sportif.
Quand
on est un sport féminin, encore en construction, cette aventure de
la coupe de France est un joli rêve éveillé, un bon coup de pouce
pour se faire connaître, et légitimer encore son existence. «
Pouvoir avoir un bus, partir dès le samedi matin, être logé dans
un hôtel, prendre les repas ensembles, se préparer dans des
conditions optimales... On n'a pas l'habitude de vivre tout ça, mais
c'est aussi rassurant car cela montre que l'on fait partie du projet
du club », glisse Serge Pialat.
Le
coach, arrivé cet été, comme environ la moitié de ses joueuses,
sait que ce passage intense de la saison ne doit pas être un feu de
paille, et qu'il y a encore beaucoup à faire, beaucoup de travail à
venir. Mais humainement, ce groupe a avancé plus vite qu'il ne
l'aurait fait sans la coupe de France. « Cela a permis à ce groupe
de se découvrir, d'apprendre à se connaître. Cela a été un fil
conducteur depuis quelques semaines maintenant. Il s'est passé
beaucoup de choses autour de cette équipe, de belles émotions, on a
envie d'y revenir», explique-t-il.
Construire
La
coupe de France terminée, dans une séance de tirs-aux-buts toujours
aussi cruelle pour le perdant, il faut maintenant rebondir vite, pour
que cette aventure ne soit qu'un départ, une base pour l'avenir. «
Il nous reste la coupe d'Aquitaine et le championnat pour rebondir
cette saison. On est en quart de finale, avec un match intéressant à
jouer à Trélissac. Et en championnat, on est seulement sixième, il
faut remonter au classement, on peut jouer le rôle d'arbitre dans cette
poule », précise Serge Pialat.
Enchaîner
les matchs et les compétitions, rien de mieux pour se remettre de
cette élimination, travailler, et déjà commencer à préparer la
saison prochaine en coulisses. Et dans un avenir de plus long terme,
bâtir autour de cette aventure, en se servant de la coupe de France
comme de la première pierre d'un édifice qui se voudra solide,
tourné vers l'avenir.
«
Il faut avancer pas à pas, continuer à franchir les paliers. Quand
on voit que toutes les filles de l'équipe U17 ont fait le
déplacement pour venir nous voir, on se dit que tout est là pour
réussir, et que l'on n'a pas le droit de s'endormir sur nos
lauriers. Il faut former et beaucoup travailler pour s'installer
durablement », estime Serge Pialat. Ce que le club a déjà
commencé, puisque plusieurs joueuses passent leurs diplômes pour
entraîner les équipes de jeunes, et accélérer encore cette
dynamique positive en interne, tout en adoptant une approche de plus
en plus « professionnelle » de la pratique du football.
«
On remercie déjà toutes les joueuses, tous les sponsors et les
bénévoles qui sont avec nous, et la porte restent ouverte à tous
ceux qui voudraient nous rejoindre dans ce beau projet », glisse le
coach bergeracois. Un projet qui n'en est encore qu'à ses débuts,
et qui ne demande qu'à grandir.
L'aventure et la reconnaissance de cette coupe de France en tête de gondole, la formation comme cheville ouvrière.
L'aventure et la reconnaissance de cette coupe de France en tête de gondole, la formation comme cheville ouvrière.
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