vendredi 8 janvier 2016

Trois questions à Jean-Paul Coudert

Le président de l'US La Catte Jean-Paul Coudert revient sur son arrivée au club cet été, ses projets, et la nomination d'Eric Raulin comme entraîneur suite au départ de Benoît Tihy.

Jean-Paul Coudert.
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Sylvain Desgroppes : Comment se sont passés vos débuts à La Catte ?
Jean-Paul Coudert : Avant de venir ici, j'avais plus envie de prendre une deuxième année de recul avec le football. Mais le président Ali Berhoun partait, et certains dirigeants et joueurs du club m'ont contacté pour le remplacer, avec un discours où il s'agissait d'apporter quelque chose de nouveau.
Il y avait un désir de changement, de trouver plus de rigueur de leur part. J'ai été très agréablement surpris de l'accueil et de mon intégration. Je suis avec des gens qui ont envie d'avancer, de progresser, de faire évoluer le club vers des nouvelles méthodes de travail. Je me plais de plus en plus ici.

Quels sont les changements à l'US La Catte ?
Je souhaitais une présidence participative. Même si je supervise les choses, un président ne doit pas tout gérer dans un club. Il faut une prise de responsabilité de chacun au sein d'un conseil d'administration, avec un rôle à jouer bien défini pour chaque membre. Il faut bien séparer les domaines de compétences de chacun, ne pas cumuler.
L'autre grand changement, surtout pour ce club de La Catte, c'est celui de retrouver un club plus accueillant, plus ouvert. C'est en train de se faire, au niveau du conseil d'administration, des dirigeants, des joueurs aussi. Il y a une image à changer.

Comment s'est déroulée l'arrivée d'Eric Raulin ?
J'ai travaillé avec Eric Raulin quand j'étais au club de Monbazillac, et plusieurs joueurs et membres du conseil d'administration le connaissent aussi. Il a les compétences techniques et la rigueur nécessaires, il est très exigeant et investi dans son travail, et en plus il est très proche de ses joueurs, très dans l'affect. C'est un aspect important, surtout ici, où les joueurs sont très instinctifs et ont besoin de ça.
Je lui ai laissé deux missions. La première est celle de la performance : il a quarante-cinq joueurs à disposition, à lui de prendre les quatorze meilleurs chaque weekend. La deuxième est de ne pas oublier que le football est un jeu et que l'on est dans un club amateur. Il faut donc être dans le plaisir, le relationnel, et le coach doit être proche de ses joueurs, passer du temps avec eux.

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