Trois questions à Rachid Kerkri

Arrivé cet été à Mussidan, le trélissacois Rachid Kerkri n'a pas mis longtemps a prendre ses marques dans sa nouvelle équipe.

Sylvain Desgroppes : Comment s'est fait votre venue à Mussidan ?

Rachid Kerkri : L'an dernier, je m'occupais des U15 à Trélissac. Mussidan m'a contacté, et j'ai trouvé que c'était intéressant de venir dans ce club pour mes premiers pas en senior. Ensuite, Fabrice Faure (président de Trélissac, NDLR), m'a appelé pour prendre en charge les U19. J'avais déjà donné ma parole à Mussidan, donc je ne pouvais pas reculer de ce côté-là, et après un temps de réflexion, j'ai décidé de m'engager dans ce double-projet.

Quel regard portez-vous sur le club que vous venez de rejoindre ?

Mussidan cherchait quelqu'un de l'extérieur pour s'ouvrir et franchir un pallier. C'est un club très famille, avec des valeurs de complicité, une bonne entente entre tous les joueurs. J'y ai apporté mes propres règles, de la rigueur, le goût de la compétition. Cela a été difficile au départ, mais les joueurs se sont finalement vite adaptés. La preuve avec un bon parcours et un 5e tour en coupe de France, et un nul et une victoire en championnat.

Comment voyez-vous la suite de la saison ?

Ce weekend, ce sera un nouveau départ à domicile, après la fin de l'aventure en coupe. J'ai pour habitude d'aborder chaque match l'un après l'autre, car chacun est différent. On a une équipe très jeune, à l'écoute, qui doit progresser dans la maîtrise technique du ballon, dans la création du jeu. Il faut du temps pour que cela se mette en place, les joueurs doivent accumuler de la confiance pour que notre équipe produise du beau jeu, le football que je veux que l'on pratique.