lundi 3 août 2015

« Une politique globale de développement »

Alors que la saison 2015-2016 reprend pour le Bergerac Périgord Pourpre Handball, le président Eric Froin dresse un état des lieux de son club.

Sylvain Desgroppes : Comment se porte le BPPH ?
Eric Froin : De manière générale, les budgets baissent. Les rentrées en provenance des municipalités baissent doublement : chute des subventions d'un côté, et plus de choses à payer, notamment sur les locations... Cela nous a obligé à diminuer la masse salariale, ce qui a des conséquences sur la gestion de la N1. Pour s'en sortir, il va falloir une politique globale de développement du handball, à Bergerac et dans tout le département.

Quelles sont les solutions ?
On réfléchit à un partenariat avec Périgueux. Ce club doit pouvoir avoir une équipe en N3. De façon à avoir un handball fort sur le territoire pour construire. Il faut agir sur les jeunes lorsqu'ils sont en dernière année de -18 surtout, ce qui correspond au moment où ils partent pour leurs études. Il faut être capable de les garder dans nos clubs, leur donner envie de rester.

Comment cela peut se traduire ?
L'axe majeur, c'est d'allier études et handball. Entre Périgueux et Bergerac, on dispose d'un panel de formations et d'études qu'il faut mettre en avant. Si on peut proposer des études à nos jeunes pour qu'ils restent chez nous, et avoir en Dordogne deux pôles N1/N3, on pourra continuer à se développer de façon cohérente.

Le BPPH, c'est aussi des seniors garçons...
Après le départ du coach de l'équipe régionale, on a eu une vague de départs. Les joueurs ont eu une réflexion plus individuelle que collective... On va repartir en départemental, avec un nouvel entraîneur, Xavier Sylvanielo. C'est un mal pour un bien, ceux qui sont restés sont vraiment là pour le club.

Du côté des seniors filles, quelle est la politique ?
Il y a une logique de connexion entre les équipes, via les montées et descentes de certaines filles. On veut un groupe fort, fédérer, créer une proximité entre les joueurs et joueuses de notre club. On ne veut pas de groupes séparés, il faut que toutes les filles, de la N1 à la départementale, se connaissent. D'où des entraînements en commun.

Comment voyez-vous la saison à venir en N1 ?
C'est vrai que l'on a eu quatre départs. Mais on avait recruté dès l'hiver dernier (Dumas, Escos-Handy, Saraïva, NDLR), en prévision justement de la saison qui commence. On a eu aussi l'arrivée de Lapajne et de Toualy. Les filles ont compris qu'elles n'avaient pas fait tout ce qu'il fallait l'an dernier. Je reste confiant, collectivement, on a de quoi être meilleur cette saison.

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