Alors
que la saison 2015-2016 reprend pour le Bergerac Périgord Pourpre
Handball, le président Eric Froin dresse un état des lieux de son
club.
Sylvain Desgroppes : Comment
se porte le BPPH ?
Eric Froin : De
manière générale, les budgets baissent. Les rentrées en
provenance des municipalités baissent doublement : chute des
subventions d'un côté, et plus de choses à payer, notamment sur
les locations... Cela nous a obligé à diminuer la masse salariale,
ce qui a des conséquences sur la gestion de la N1. Pour s'en sortir,
il va falloir une politique globale de développement du handball, à
Bergerac et dans tout le département.
Quelles sont les solutions ?
On
réfléchit à un partenariat avec Périgueux. Ce club doit pouvoir
avoir une équipe en N3. De façon à avoir un handball fort sur le
territoire pour construire. Il faut agir sur les jeunes lorsqu'ils
sont en dernière année de -18 surtout, ce qui correspond au moment
où ils partent pour leurs études. Il faut être capable de les
garder dans nos clubs, leur donner envie de rester.
Comment cela peut se traduire ?
L'axe
majeur, c'est d'allier études et handball. Entre Périgueux et
Bergerac, on dispose d'un panel de formations et d'études qu'il faut
mettre en avant. Si on peut proposer des études à nos jeunes pour
qu'ils restent chez nous, et avoir en Dordogne deux pôles N1/N3, on
pourra continuer à se développer de façon cohérente.
Le
BPPH, c'est aussi des seniors garçons...
Après
le départ du coach de l'équipe régionale, on a eu une vague de
départs. Les joueurs ont eu une réflexion plus individuelle que
collective... On va repartir en départemental, avec un nouvel
entraîneur, Xavier Sylvanielo. C'est un mal pour un bien, ceux qui
sont restés sont vraiment là pour le club.
Du
côté des seniors filles, quelle est la politique ?
Il
y a une logique de connexion entre les équipes, via les montées et
descentes de certaines filles. On veut un groupe fort, fédérer,
créer une proximité entre les joueurs et joueuses de notre club. On
ne veut pas de groupes séparés, il faut que toutes les filles, de la
N1 à la départementale, se connaissent. D'où des entraînements en
commun.
Comment
voyez-vous la saison à venir en N1 ?
C'est
vrai que l'on a eu quatre départs. Mais on avait recruté dès
l'hiver dernier (Dumas, Escos-Handy, Saraïva, NDLR), en prévision
justement de la saison qui commence. On a eu aussi l'arrivée de
Lapajne et de Toualy. Les filles ont compris qu'elles n'avaient pas
fait tout ce qu'il fallait l'an dernier. Je reste confiant,
collectivement, on a de quoi être meilleur cette saison.
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