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| Par ses choix tactiques, Nicolas Le Bellec a su trouver le plan de jeu pour piéger Niort. © Archives Boris Rebeyrotte. |
La
rencontre de ce samedi était attendue depuis plusieurs semaines.
Depuis le tirage au sort du 10 décembre, qui avait offert une Ligue
2 pour le BPFC en 32e de finale de coupe de France. L'envie était là
de réaliser un exploit. Finalement, après un match abouti, c'est
surtout une grande performance qui aura permis aux hommes de Nicolas
Le Bellec d'obtenir une qualification logique pour les 16e de finale,
la deuxième fois en trois ans après la saison 2016-2017.
Cette
performance contre Niort, les bergeracois l'auront réalisé autour
d'ingrédients forts sur le plan mental : un collectif soudé, une
grosse débauche d'énergie, de la détermination dans les duels, un
état d'esprit sans faille, et beaucoup de concentration. En y
ajoutant une belle palette technique et le coup tactique réalisé
par Nicolas Le Bellec, cela aura offert un match complet aux plus de
2500 spectateurs d'un stade Gaston Simounet conquis.
Mehdi
Belbachir, habituel relayeur reconverti en milieu offensif, et auteur
du deuxième but :
«
On avait terminé un peu dans ce système contre Trélissac, à dix
contre onze, où j'avais fini un peu plus haut avec Ange Gnaleko en
milieu. Je devais travailler avec le bloc, récupérer, être
disponible en remise avec les milieux de terrain, mais aussi me
projeter, mettre de la vitesse et exploiter la profondeur. Il fallait
être au service de l'équipe et respecter le schéma de jeu du jour
».
Ange
Gnaleko, replacé au poste de milieu défensif :
«
On a repris dès le 29 décembre, et le lendemain, en amical contre
Aurillac, le coach a mis cette équipe de départ en place. Il n'en a
pas parlé, mais s'il le faisait, c'est qu'il avait de bonnes
raisons. J'ai vu mon poste à ce moment-là. Tant que je joue et que
je peux être utile au groupe, je donne tout. C'est bizarre pour moi,
qui ai l'habitude de replacer le milieu depuis mon poste de
défenseur, sans me rendre compte forcément de ce que cela demande.
C'est plus d'efforts, plus de courses, c'est un travail de l'ombre,
il faut harceler, se projeter... Le coach avait bien mis les choses
en place, il avait demandé de ne rien regretter, d'être au niveau
du gros match qui nous attendait, et de se lâcher. Voilà ce qui
arrive quand on est dans le respect des consignes, c'est mérité,
il y a eu les efforts, l'abnégation, le courage ».
Abdel
Jamaï, défenseur, déjà de l'aventure coupe de France en
2016-2017 :
«
L'idée était de vite jouer de l'avant à la récupération, face à
une équipe qui évoluait avec un bloc très haut. On avait bien
bossé ce système et on a su l'appliquer. On a mis quinze ou vingt
minutes à s'adapter aux profils de leurs attaquants, et ensuite, on
est arrivé à bien lire les courses et à anticiper les transitions.
Dona Ndoh se déplaçait bien dos au but mais on a resserré le bloc
pour être plus présent sur les deuxièmes ballons. Sur l'ensemble
du match c'est une victoire méritée, on a très peu été mis en
danger. Je suis très content, on voulait vraiment gagner ce match
face à une Ligue 2, on savait que sur un match, on était capable de
rivaliser. Avec de l'envie et de la détermination, on peut faire de
grandes choses ».
Damien
Fachan, milieu défensif, arrivé en octobre et capitaine
du BPFC :
«
On a livré un vrai match de coupe, on a été mené face à une L2,
et la réponse que l'on a proposée est très positive, très forte.
Au final, ce premier but encaissé nous a galvanisé, donner une
telle réponse dans ce contexte et face à cette adversité, c'est
bon pour la suite, et cette qualification est méritée ».
Benoît
Bisson, recrue du mercato estival, et premier buteur :
«
On fait une bonne entame de match et une très grosse première
période. On se fait surprendre par Niort qui marque le premier but,
mais on a réagi très vite derrière, on a égalisé très
rapidement et on passe même devant pour mener 2-1 à la pause. La
deuxième période a été plus compliquée, Niort a poussé et a
tenu le ballon, et nous, on a reculé et fait les mauvais choix sur
plusieurs situations de contres. Mais ils n'ont pas eu d'occasions
franches non plus. On a fait un très gros match collectif, avec
beaucoup de sérieux tactiquement et techniquement, cette
qualification est méritée ».
Pierre
Laborde-Turon, gardien numéro 2, titulaire sur l'ensemble des
matches de coupe de France :
«
Je suis très fier du match incroyable que l'on a fait, on a tenu
tête à cette équipe de Ligue 2, le tout en étant mené au score.
On a eu une très bonne réaction juste après leur ouverture du
score pour égaliser. Défensivement, quand on est gardien de but, on
ne peut qu'être content quand on voit une défense comme la nôtre
sur ce match. Et offensivement, on a vraiment appliqué ce que le
coach nous avait demandé en cherchant l'espace dans leur dos. C'est
un match abouti. Comme le disait le coach avant la rencontre, on est
surprenant, on est capable de faire des matches extraordinaires, et
c'est de bon augure pour la suite. On le savait, avec un nouveau
staff et beaucoup de nouveaux joueurs arrivés cet été, il faudrait
du temps pour que tout se mette en place, ce n'est pas facile,
surtout à ce niveau de compétition où l'on aimerait tout très
vite. Mais depuis un moment maintenant, on comprend tout ce que veut
le coach et où il veut en venir, et on répond tous présent au même
moment ».
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