vendredi 16 mars 2018

Le portrait de la semaine

Les conditions officielles d'accession et de rétrogradation en ligue et en district sont enfin connues à quelques semaines de la fin des championnats.

Promu en R1, Boulazac a plus de mal sur cette phase retour
mais devrait se maintenir sans trop de difficulté.
© ESB.
Cette saison 2017-2018 est celle de la réforme des championnats au niveau régional, avec le passage de quatre divisions à seulement trois, un an après une réforme sur le niveau National 3 déjà, instaurant des poules correspondant aux régions administratives. En conséquence, l'an prochain, c'est le niveau général qui va s'élever, autant dans les divisions R1/R2/R3, que dans les deux premiers échelons du district.
Le point de départ du mécanisme d'accession et de rétrogradation se trouve en National 2 et concerne les clubs néo-aquitains. Du nombre de descentes de ces derniers en N3 découlent l'ensemble des autres mécanismes. Actuellement, le Stade Bordelais et le Stade Montois sont en danger dans la poule A, comme Trélissac dans la poule D.

R1, la belle saison
Si ces trois équipes de N2 obtiennent finalement leur maintien, les deux premiers de chaque poule de R1 seraient promus. Seule la réserve de Bergerac semble encore dans la course à la montée en R1, elle qui est à deux points du deuxième. Après une belle première partie de saison (deuxième à égalité avec six victoires et quatre nuls pour une défaite), elle est tout de même rentrée dans le rang depuis 2018 (trois victoires, un nul, trois défaites).
La jeune réserve du TFC semble avoir trouvé
les clés dans son championnat R1.
© TFC.
Juste derrière se trouve l'autre réserve périgordine, celle de Trélissac. Une jeune équipe qui a connu des débuts compliqués, comme souvent pour elle à cet échelon : une victoire, trois nuls, et quatre défaites pour une petite douzième place fin novembre. Avec sept victoires en dix matchs depuis, elle s'est très bien replacée, cinquième, mais semble trop loin du deuxième (sept points de retard), elle qui n'a de toute façon pas l'objectif de monter.
Enfin, nouveau à cet échelon, Boulazac marque le pas après une première partie de saison de haute volée, avec le même bilan que la réserve du BPFC, d'une seule défaite en onze matchs. Depuis la reprise, l'équipe n'a pas retrouvé le goût de la victoire, avec deux nuls et cinq défaites. L'ESB a reculé à la septième place, avec encore dix points d'avance sur le dernier, seul relégable en R2 dans le cas où une équipe au plus descendrait de N2 en N3.

R2/R3, à la bataille
Pour le régional 2, le seul club périgordin, Thenon, lutte pour son maintien, un an après être monté. La saison est en dents de scie : un nul et trois défaites d'abord, avant d'enchaîner une victoire, deux nuls, et une seule défaite en novembre et décembre. Mais ces espoirs nés avant la trêve ne se sont pas traduits sur le terrain depuis, avec une série de cinq défaites stoppée la semaine dernière par un nul. Il faut éviter la dernière place, synonyme de retour en R3.
En manque de régularité, le sort de Sarlat
est encore loin d'être connu.
© Droits réservés.
En régional 3, les quatre clubs périgordins, engagés dans la poule D, vont devoir lutter. Les six premiers de chaque poule obtiendront un ticket pour le R2, quand le dernier se verra relégué en district. C'est le danger qui guette La Catte, actuelle lanterne rouge, victime d'un début de saison manqué (un point en huit matchs). Mais avec neuf points pris lors des sept derniers matchs, tout reste possible, quatre équipes se trouvant encore à cinq points ou moins.
Sarlat est aussi dans l'incertitude. Le maintien en régional semble acquis, mais sans régularité dans les résultats, les sarladais sont bloqués en milieu de tableau, huitièmes, à un point du sixième. Pour Antonne et Prigonrieux, respectivement quatrième et cinquième, la voie vers le R2 est grande ouverte, tant la marge entre le top 5 et le reste de la poule est grande (neuf points d'écart entre Prigonrieux cinquième et Médoc Océan sixième).

Du mouvement en R4
Le R4 est le championnat le plus impacté par la réforme. La donne est en effet simple : la survie en régional ou la descente en départemental. Parmi les onze poules, six concernent l'ex-ligue d'Aquitaine. Les dix clubs périgordins sont répartis dans les poules F, G, H. La formule est la même qu'il y ait une, deux, ou trois descentes de N2 : les sept premiers se maintiennent en régional, accompagnés des deux meilleurs huitièmes des six poules d'Aquitaine.
Deux clubs semblent déjà avoir dit adieu au régional, même si mathématiquement, rien n'est joué : Pays de Montaigne Gurçon (poule H), tout juste promu, et Chamiers (poule F) pour une troisième descente de rang. À l’inverse, d'autres voient les choses bien plus sereinement. C'est le cas de trois clubs deuxièmes de leur poule : Limens JSA (F), Nontron (G), et Mussidan (H), respectivement avec huit, sept, et douze points d'avance sur la zone de relégation.
Après des débuts difficiles, La Thibérienne
semble avoir trouvé son rythme de croisière.
© Droits réservés.
Pour Montpon et Thiviers, tous deux présents dans la poule G, les affaires semblent bien engagées aussi. Attendues en haut de leur poule de par leurs expériences passées dans ces divisions, ces équipes ont mis du temps à se mettre en route mais ont trouvé leur rythme de croisière : les thibériens, après sept matchs sans succès, sont sur une série de quatre victoires en cinq journées, quand les montponnais ont gagné cinq de leurs sept derniers matchs.
Enfin, pour Rouffignac (poule F), Mareuil (G), et Faux (H), le suspense risque de durer longtemps. Ces équipes actuellement relégables restent complètement dans la course au maintien. Faux étant peut-être le mieux placé pour l'instant, alors que Mareuil et Rouffignac accusent du retard depuis le début de saison...
Si les compétitions devaient s'arrêter à cette date, en sachant qu'il reste des matchs en retard pour certains (encore faut-il les gagner...), six clubs périgordins descendraient de ligue à district. Ce qui signifie autant de descentes de D1 à D2 l'an prochain, alors que deux équipes monteront en régional quoi qu'il arrive. Entre quatre et sept descentes de ligue, la D1 restera sous le format d'une poule unique de quatorze équipes.
C'est évidemment le format attendu pour l'année prochaine. Cela signifie donc une lutte acharnée pour se maintenir au plus haut niveau départemental cette saison, mais aussi la saison prochaine une poule de D1 très dense, avec les descentes de ligue et les nombreuses équipes réserves, et deux poules de D2 mécaniquement de niveau élevé aussi.

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