jeudi 22 mars 2018

Le directeur général est arrivé

En ce mois de mars, le BPFC s'est doté d'un directeur de club, Jérôme Fouble, pour renforcer son organisation et s'installer dans la durabilité de la performance.

Le président Christophe Fauvel avec le nouveau
directeur général du club Jérôme Fouble (à droite).
© Sylvain Desgroppes.
Ce jeudi 15 mars, le Bergerac Périgord Football Club a officialisé la nomination de Jérôme Fouble comme directeur général du club. Une annonce attendue depuis plusieurs mois, et qui confirme la volonté du club bergeracois de rendre son organisation la plus efficace possible, et la plus structurée pour continuer d'accompagner les évolutions sportives du club.
Dès l'été 2017, alors que le BPFC ne cachait pas son ambition de viser la montée en N1, le président Christophe Fauvel annonçait les objectifs de recrutement administratifs : « Gravir un échelon sportif oui, mais cela ne se fera pas sans avancer sur les autres domaines, l'administratif, le financier, le commercial », expliquait-il alors.
Cette position n'a pas changé aujourd'hui. « C'est une volonté de structurer le club en hommes et en équipements pour le rendre durable et à un niveau conforme à nos ambitions sportives », confirme Christophe Fauvel. L'arrivée d'un directeur général permet de donner un sens à l'organigramme du club. Numéro 2, juste après le président Christophe Fauvel, Jérôme Fouble aura des missions élargies au sein du BPFC.

Un large programme
« Les instances fédérales régionales et nationales ont des exigences administratives et financières élevées, cela demande beaucoup de travail et la mobilisation de compétences multiples. Il faut du temps et une personne totalement disponible pour cela », continue le président bergeracois. Qui n'oublie pas la sphère économique, dans laquelle le nouveau directeur aura aussi un rôle à jouer.
« On sait que le financement public va se retirer de plus en plus, on en est à la troisième année du plan de réduction des subventions, qui seront passées de 150 000 euros à 50 000 euros par an. Des fonds fléchés dans le club vers l'école de football, quand les seniors fonctionnent déjà avec des fonds privés, qu'il faut continuer à développer », évoque plus précisément Christophe Fauvel.
Autant de domaines dans lesquels Jérôme Fouble aura donc son mot à dire désormais, autour de son équipe et d'un organigramme appelé à évoluer si besoin. « Son poste n'existait pas jusqu'alors. Il ne prend la place de personne, il se situe tout en haut d'un organigramme qu'il a liberté de retoucher si besoin », confirme encore le président.
L'union fait la force, une devise bien connue qui va devoir guider l'action de Jérôme Fouble. Ce qui ne sera pas simple dans un club aussi vaste. « On est l'un des plus gros clubs de la région, avec 500 licenciés, beaucoup de familles différentes, l'école de football, la filière féminine, le futsal, les seniors garçons. Il faut faire cohabiter tout le monde, créer un ADN commun autour de notre devise ''L'esprit et le jeu'' », termine Christophe Fauvel.

Un profil bien ciblé
Cet ensemble de tâches, Jérôme Fouble est prêt à les relever. À 36 ans, le boulonnais possède une expérience de dix ans dans les clubs de football (de N1 à L1) puis de basket (Pro A et Pro B) de Boulogne sur Mer, où il a été d'abord attaché commercial, puis directeur commercial et directeur de club. Arrivé depuis cet automne en Périgord, il a observé depuis quelques mois le fonctionnement du club pour mieux l'appréhender.
« C'est un projet ambitieux, un club structuré, légitime pour avoir des ambitions plus élevées. Toutefois, on sait que le sport peut faire rêver, mais comme partout, pour progresser il faut d'abord du travail, de la rigueur, et de l'exigence », annonce avec un enthousiasme mesuré Jérôme Fouble. « Je vais rencontrer toutes les personnes autour du club, voir comment chacun vit le BPFC et apporter mon expérience », continue le directeur général.
Pour lui, il n'est pas question de tout révolutionner ni bouleverser en quelques mois. Il faut aussi miser sur la stabilité des structures, et apporter les retouches nécessaires pour passer un cap, améliorer les rouages de la machine, de l'entreprise qu'est devenu le BPFC à force de progresser sportivement et dans ses effectifs.
« Il y a une âme et une histoire à respecter. Paul Maso et Fabrice Gonthier vont continuer de travailler comme ils le font. Mais pour l'école de football, Fabrice Gonthier a besoin de quelqu'un au quotidien. De même, les féminines ont besoin d'être accompagnées », explique Jérôme Fouble, pour qui « le gros point rouge du BPFC est celui des infrastructures, limitées en qualité ».
Ce sera donc l'une de ses missions pour les prochains mois que d'avancer sur cette question, parmi d'autres. « Il faut continuer de discuter avec les collectivités, et surtout, parvenir à mettre en place une régularité dans le suivi », explique-t-il. À cette période de l'année, les sujets ne manquent pas. « En mars, on prépare déjà la saison prochaine en termes de partenariats, de budgets », conclut-il.

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