Le président Christophe Fauvel avec le nouveau directeur général du club Jérôme Fouble (à droite). © Sylvain Desgroppes. |
Ce
jeudi 15 mars, le Bergerac Périgord Football Club a officialisé la
nomination de Jérôme Fouble comme directeur général du club. Une
annonce attendue depuis plusieurs mois, et qui confirme la volonté
du club bergeracois de rendre son organisation la plus efficace
possible, et la plus structurée pour continuer d'accompagner les
évolutions sportives du club.
Dès
l'été 2017, alors que le BPFC ne cachait pas son ambition de viser
la montée en N1, le président Christophe Fauvel annonçait les
objectifs de recrutement administratifs : « Gravir un échelon
sportif oui, mais cela ne se fera pas sans avancer sur les autres
domaines, l'administratif, le financier, le commercial »,
expliquait-il alors.
Cette
position n'a pas changé aujourd'hui. « C'est une volonté de
structurer le club en hommes et en équipements pour le rendre
durable et à un niveau conforme à nos ambitions sportives »,
confirme Christophe Fauvel. L'arrivée d'un directeur général
permet de donner un sens à l'organigramme du club. Numéro 2, juste
après le président Christophe Fauvel, Jérôme Fouble aura des
missions élargies au sein du BPFC.
Un
large programme
«
Les instances fédérales régionales et nationales ont des exigences
administratives et financières élevées, cela demande beaucoup de
travail et la mobilisation de compétences multiples. Il faut du
temps et une personne totalement disponible pour cela », continue le
président bergeracois. Qui n'oublie pas la sphère économique, dans
laquelle le nouveau directeur aura aussi un rôle à jouer.
«
On sait que le financement public va se retirer de plus en plus, on
en est à la troisième année du plan de réduction des subventions,
qui seront passées de 150 000 euros à 50 000 euros par an. Des
fonds fléchés dans le club vers l'école de football, quand les
seniors fonctionnent déjà avec des fonds privés, qu'il faut
continuer à développer », évoque plus précisément Christophe
Fauvel.
Autant
de domaines dans lesquels Jérôme Fouble aura donc son mot à dire
désormais, autour de son équipe et d'un organigramme appelé à
évoluer si besoin. « Son poste n'existait pas jusqu'alors. Il ne
prend la place de personne, il se situe tout en haut d'un
organigramme qu'il a liberté de retoucher si besoin », confirme
encore le président.
L'union
fait la force, une devise bien connue qui va devoir guider l'action
de Jérôme Fouble. Ce qui ne sera pas simple dans un club aussi
vaste. « On est l'un des plus gros clubs de la région, avec 500
licenciés, beaucoup de familles différentes, l'école de football,
la filière féminine, le futsal, les seniors garçons. Il faut faire
cohabiter tout le monde, créer un ADN commun autour de notre devise
''L'esprit et le jeu'' », termine Christophe Fauvel.
Un
profil bien ciblé
Cet
ensemble de tâches, Jérôme Fouble est prêt à les relever. À 36
ans, le boulonnais possède une expérience de dix ans dans les clubs
de football (de N1 à L1) puis de basket (Pro A et Pro B) de Boulogne
sur Mer, où il a été d'abord attaché commercial, puis directeur
commercial et directeur de club. Arrivé depuis cet automne en
Périgord, il a observé depuis quelques mois le fonctionnement du
club pour mieux l'appréhender.
«
C'est un projet ambitieux, un club structuré, légitime pour avoir
des ambitions plus élevées. Toutefois, on sait que le sport peut
faire rêver, mais comme partout, pour progresser il faut d'abord du
travail, de la rigueur, et de l'exigence », annonce avec un
enthousiasme mesuré Jérôme Fouble. « Je vais rencontrer toutes
les personnes autour du club, voir comment chacun vit le BPFC et
apporter mon expérience », continue le directeur général.
Pour
lui, il n'est pas question de tout révolutionner ni bouleverser en
quelques mois. Il faut aussi miser sur la stabilité des structures,
et apporter les retouches nécessaires pour passer un cap, améliorer
les rouages de la machine, de l'entreprise qu'est devenu le BPFC à
force de progresser sportivement et dans ses effectifs.
«
Il y a une âme et une histoire à respecter. Paul Maso et Fabrice
Gonthier vont continuer de travailler comme ils le font. Mais pour
l'école de football, Fabrice Gonthier a besoin de quelqu'un au
quotidien. De même, les féminines ont besoin d'être accompagnées
», explique Jérôme Fouble, pour qui « le gros point rouge du BPFC
est celui des infrastructures, limitées en qualité ».
Ce
sera donc l'une de ses missions pour les prochains mois que d'avancer
sur cette question, parmi d'autres. « Il faut continuer de discuter
avec les collectivités, et surtout, parvenir à mettre en place une
régularité dans le suivi », explique-t-il. À cette période de
l'année, les sujets ne manquent pas. « En mars, on prépare déjà
la saison prochaine en termes de partenariats, de budgets »,
conclut-il.
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