samedi 9 décembre 2017

Beaucoup de questions...

De nouveau battues la semaine dernière chez elles, les bergeracoises doivent réaliser une grosse performance ce weekend à Pessac pour se rattraper.

Le BPPH va devoir développer les bonnes
solutions face à Pessac.
© Claude Chastenet.
L'incompréhension, voilà le sentiment qui domine en ce moment chez Pascal Carfantan. Trop d'incertitudes, de questionnements, et pas assez de réponses face aux difficultés de son équipe à domicile... Après des victoires obtenues malgré un contenu en demi-teinte contre Bayonne puis Bègles, les bergeracoises s'étaient fait éliminer de la coupe de France à Louis Aragon par ces mêmes béglaises.
Victorieuses à Toulon, c'est de nouveau à domicile qu'elles s'étaient effondrées face à Bruguières, qui prenait là ses premiers points de la saison. Puis, de nouveau, le BPPH s'était rattrapé en signant un beau succès chez la réserve niçoise. Mais après trois semaines de trêve, le retour à domicile la semaine dernière s'est encore signé par une piètre performance et une défaite contre Bordes, 20-22.
« Je suis dans l'incompréhension, face aux prestations de qualité que l'on fournit à l'extérieur, de voir que l'on perd comme cela à domicile, devant notre public et nos dirigeants. Il a fallu remettre les choses à plat », souligne le coach. Celui-ci a échangé avec son groupe, pour tenter de trouver des réponses...
Mais rien n'émerge encore. Et la semaine qui vient de s'écouler n'a pas été la meilleure de la saison. « C'est une semaine un peu tronquée, avec une remise en question du groupe, des filles blessées ou malade... Ce n'était pas une semaine de travail facile », continue Pascal Carfantan. Il a fallu pourtant préparer ce dernier match avant la trêve hivernale, qui verra la compétition s'arrêter pendant un mois.
Tout un calendrier qui, depuis le début de saison, ne facilite pas le travail du technicien bergeracois, comme celui de ses homologues. Le classement en est une preuve. Si Bergerac ne trouve pas de régularité, les autres équipes non plus. Le deuxième Bègles et le dixième Toulouse ne sont séparés que par une victoire. Soir neuf équipes se tenant en trois points... « Avec un championnat tronqué comme celui-là, ce n'est pas possible de gérer une équipe », explique Pascal Carfantan.

Bien finir
Il faut pourtant faire avec, au moment d'effectuer le court déplacement du weekend à Pessac. Deux équipes qui se connaissent bien, pour s'être affrontées l'an passé en championnat (deux victoires de Bergerac 20-28 et 43-32). Le match aller était déjà placé juste avant la trêve hivernale... Un bon signe ? « Les filles connaissent Pessac et s'en méfient, ce ne sera pas facile », glisse le coach.
Celui-ci décrit l'équipe girondine comme étant composée de « beaucoup de jeunes joueuses, pleines de volonté et de dynamisme. Elles ont une défense 1-5 qui ne nous réussit pas forcément, elles sont très valeureuses et tirent leur force du collectif ». Un adversaire qui possède peut-être moins de talents individuels que d'autres équipes de la poule comme Cannes ou Bègles, mais qui ne lâche jamais.
La physionomie des sept premières journées le prouve. Les matchs de Pessac sont ceux où le nombre de buts est le plus faible dans la poule, les pessacaises possédant la neuvième attaque seulement, mais s'appuyant aussi sur la deuxième défense. Un classement des défenses dominé par... Bergerac. Il faudra donc être patient et travailler sans relâche dans ce match.
Pour faire tomber une équipe de Pessac plutôt solide à domicile (trois victoires en quatre matchs), Bergerac a plusieurs consignes dans son plan de jeu. Avec l'envie tout d'abord de désorganiser le dispositif local. « À nous de les perturber par notre défense et de les mettre en difficulté, ce qu'elles n'aiment pas. Il faut aussi être plus performant sur nos montées de balle, mettre moins de temps à changer de statut, pour avoir plus de vitesse », commence Pascal Carfantan.
Les attentes du coach se situent également sur les solutions que son équipe doit trouver contre une défense 1-5, qui laisse des opportunités, et face à laquelle le BPPH a des atouts à faire valoir. À condition que le collectif soit performant dans son ensemble. « Il faut une base arrière performante pour faire monter la défense. On doit être capable ensuite de donner des ballons dans le secteur intérieur et de mettre de la continuité. À la base avant de profiter des espaces », détaille-t-il.
L'application, la concentration, la bonne analyse des possibilités qui s'offrent dans la passe ou dans le tir, voilà ce sur quoi Bergerac doit progresser très vite. Les joueuses composant l'effectif de Pascal Carfantan ont les qualités et l'expérience pour le faire. En allant chercher une victoire en Gironde, le BPPH se conforterait en haut de tableau, avant de préparer la seconde partie de la saison, où il restera quatorze matchs à jouer.

Pessac (8e, 13 pts) – Bergerac (5e, 15 pts)

Salle Roger Vincent, coup d’envoi à 19h00.

Arbitres : Ludovic Ravaud et Kévin Ravaud.

Le groupe : Boudjellal, Deschildre, Dupont, Fayemendy, Hegesippe, Hodosi, Kangah, Michel, Saraïva, Svetlova, Titou.

Blessée : Chbira
Réserve : Alvarado, De Lafuente, Ialomiteanu, Toualy, Zanelli

Le classement avant la huitième journée














Equipes Pts Joués V N P BP BC Diff

1 Cannes 21 7 7 0 0 258 188 70

2 Bègles 16 7 4 1 2 190 183 7

3 Toulon B 16 7 4 1 2 176 185 -9

4 Bordes 15 7 4 0 3 173 192 -19

5 Bergerac 15 7 4 0 3 193 177 16

6 Pays d'Aix 15 7 3 2 2 179 155 24

7 Mios 13 7 3 0 4 211 230 -19

8 Pessac 13 7 3 0 4 177 182 -5

9 Nice B 13 7 3 0 4 190 189 1

10 Toulouse 13 7 3 0 4 190 197 -7

11 Bruguières 11 7 2 0 5 182 193 -11

12 Bayonne 6 7 0 0 7 159 207 -48












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