vendredi 29 septembre 2017

L'interview de la semaine

Entraîneur de Thiviers (R4) depuis cet été, Acacio Filipe revient sur sa prise de fonction et le début de saison de son équipe avant d'affronter Montpon.

En haut à gauche, Acacio Filipe, lors de son premier match
officiel comme entraîneur, le 1er tour de la coupe de France.
© La Thibérienne.
Sylvain Desgroppes : Comment s'est passée votre nomination au poste d'entraîneur ?
Acacio Filipe : Quand le club a su que Dragan Keserovic quitterait sa fonction, il s'est vite lancé à la recherche d'un coach en interne et m'a fait cette proposition. De mon côté, je pensais vraiment continuer à jouer, et j'ai beaucoup réfléchi avant de me décider et d'accepter. De toute façon, j'avais déjà mon brevet d'Etat premier degré, car je me disais que, quoi qu'il arrive, je resterais toujours dans le football quand j'arrêterais, et que je serais donc forcément amener à faire la bascule.

N'est-il pas trop compliqué de passer de joueur à entraîneur sans changer de club ?
Si j'ai pris un peu de temps pour réfléchir, aujourd'hui, je me sens vraiment installé dans ma nouvelle fonction, tout se passe bien, il y a du monde à tous les entraînements. Dans ma tête, la bascule a vite été faîte. Les dirigeants et les joueurs pensaient que j'allais rejouer très vite, mais pour moi, tous les éléments sont déjà en place dans le club pour faire une saison honorable. Le sport aurait pu me manquer, et je garde ce besoin de m'évader, de me dépenser. Je me suis juste organisé différemment, je joue au futsal le mardi, je participe si besoin aux séances de mise en place le vendredi, je fais un footing le dimanche.

Quel a été votre travail au club cet été ?
M'étant engagé un peu tardivement, je n'avais pas forcément le temps pour aller chercher beaucoup de joueurs à l'extérieur. J'ai plutôt fais le choix d'aller voir tout simplement ce que l'on avait au sein même du club, avec la volonté d'ouvrir l'équipe première, de relancer certains joueurs qui n'y jouaient plus, de motiver tout le monde. Ensuite, pour ce qui est du jeu, il faut forcément trouver un système qui est en conformité avec l'état des lieux que l'on dresse de notre effectif. Mais ma volonté reste d'attaquer, de m'intéresser aux aspects offensifs du football, donc on essaie de mettre en place beaucoup de jeu et de mouvements.

Comment jugez-vous votre début de saison ?
On voit pour l'instant deux styles de matchs. Certains où l'on a de l'efficacité offensivement, et d'autres où l'on se crée beaucoup d'occasions aussi mais où l'on perd par manque de réalisme... Pour l'instant, le problème réside aussi dans l'équilibre de l'équipe et le repli défensif, étant donné que l'on se projette vers l'avant mais que l'on ne marque pas, on se retrouve vite en difficulté sur des contres. Sur ce début de saison, le jugement est plutôt positif sur le contenu et le jeu proposé. Mais cela ne suffit pas, il faut aussi le résultat, et là, on voit que l'on se retrouve éliminé des coupes de France et de Nouvelle-Aquitaine...

Dans quel état d'esprit abordez-vous la réception de Montpon ?
Forcément, on aborde ce match avec l'envie de nous imposer, surtout à la maison. Et cela sans pression ni aucun complexe, car on a déjà gagné pour l'ouverture du championnat à l'extérieur (4-1 à Saint Laurent d'Arce/Saint Gervais, NDLR). Montpon est une équipe rigoureuse, bien en place, prête dans les duels. Il faudra que l'on mette de la vitesse, du rythme dans le match pour les déstabiliser et essayer de nous imposer.

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