L'an
passé, pour leur premier tour de barrage de leur histoire, les
bergeracoises avaient payé cher leur match aller manqué à domicile
contre Caen...
Les bergeracoises se préparent pour un gros défi face aux arlacaises ce dimanche au Pont Roux. |
Pas
de place pour le laisser-aller chez les féminines du BPFC. Une
semaine après leur déception et leur défaite en finale de la coupe
d'Aquitaine face à la réserve des Girondines de Bordeaux, les
bergeracoises sont de nouveau sur le pont pour un match à enjeux.
Cette fois, il s'agit de la manche aller du premier tour de barrage
pour l'accession en D2.
C'est
en terminant parmi les six meilleures deuxièmes de l'ensemble des
poules de DH de France que le BPFC a obtenu sa place, non sans un
long flottement... Résultat, les aléas du tirage au sort et de ces
hésitations ont proposé une opposition pour ce tour entre les
bergeracoises et Mérignac-Arlac, qui a justement terminé en tête
sur la saison régulière.
Cette
place en barrage était un objectif de la saison. Logique afin de
continuer à évoluer. L'an passé déjà, les féminines avaient
disputé ces barrages, même si les conditions étaient différentes.
« On avait fini quatrième du championnat, ça nous était un peu
tombé dessus. Là, on s'est préparé pour aller les chercher »,
précise le coach.
Résultat,
un bon championnat, avec trois défaites et trois nuls pour douze
victoires. Et une deuxième place méritée. La progression continue.
« Le groupe est plus étoffé que l'an passé, le pôle féminin
progresse, on a des joueuses plus anciennes qui sont là pour
encadrer des filles de 17 à 20 ans », met en avant Serge Pialat.
Un
match compliqué
De
quoi avoir de bons espoirs pour les barrages ? Oui, même si la
mission s'annonce très compliquée face aux arlacaises. Une équipe
qui a terminé la saison invaincue (quinze victoires, trois nuls)
pour son retour en DH après une seule année en D2. Le tout avec la
meilleure attaque et la meilleure défense de la poule.
«
On savait que ce serait l'équipe numéro 1 de la poule. Même si on
leur a mené la vie dure toute la saison. Mais c'est une équipe
complète, avec un bon collectif, une somme d'individualités toutes
très fortes », concède le coach du BPFC. Une équipe qu'il ne sera
pas facile de battre donc. A l'aller cette saison, Bergerac était
allé chercher le nul. Au retour, lors de la dernière journée de
championnat, les arlacaises sont venues s'imposer 2-1 au Pont Roux.
Mais
pour Serge Pialat, il faut en partie oublier ces matchs : « Le
championnat ne compte pas, c'est une autre phase qui commence,
d'autres éléments entrent en compte. Je parle de trois finales à
jouer à mes joueuses, entre la coupe et ces deux matchs de barrages
». Soit le même enchaînement que l'an passé, quand le BPFC avait
gagné la coupe d'Aquitaine avant de jouer un premier tour
aller/retour contre Caen.
Pour
une première, les bergeracoises avaient craqué très (trop) vite,
se retrouvant menées 4-0 chez elle après vingt minutes. Le tout
pour s'incliner au final 5-2, puis gagner au retour à Caen 3-0. Et
se faire finalement au but à l'extérieur... Il faut montrer que
l'équipe a progressé dans l'approche de ces matchs.
«
Par rapport à l'an dernier, on connaît notre adversaire. On va
essayer de mettre des choses en place, même s'il n'y a pas de
scénario écrit à l'avance. Les matchs aller/retour ont une saveur
particulière, ce sont des matchs qui font mûrir un groupe »,
explique Serge Pialat. Des matchs aussi où il est difficile de
s'économiser. La fraîcheur physique va compter.
Peut-être
même plus que les aspects tactiques, tant les deux équipes se
connaissent. Pour le coach bergeracois, il faut se concentrer en
premier sur soi : « On va d'abord jouer avec nos armes, avant
d'essayer de bloquer celles de l'adversaire. C'est la meilleure façon
de continuer à progresser », conclut-il.
Bergerac
– Mérignac-Arlac
Stade
synthétique du Pont Roux, coup d’envoi dimanche à 15h00.
Arbitres
: Florian Laplanche, assisté de Florian Annonier et Vincent
Fernandez.
Le
groupe : Bodain, Busillet, Camus, Carrié, Cerdan, Chaboisseau,
Chouet, Claret, Demarconnay, Dervout, Goubie, Leveque, Martin,
Morales, Nierichlo, Sardella, Simon Chautems, Zaïda.
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